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3.78/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Argentine
Né(e) à : Buenos Aires , 1955
Biographie :

Carlos Bernatek est né en 1955 à Avellaneda, dans la banlieue de Buenos Aires. Il a été finaliste du prix Planeta en 1994 et premier prix du Fondo Nacional de las Artes en 2007. Il travaille à la Bibliothèque Nationale d'Argentine.
Banzaï est le premier roman (parmi les huit qu'il a écrits) à être traduit en français.

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Poli Malachek et son imagination avancent beaucoup plus vite que les événements , comme s'il évitait par ce processus de se laisser surprendre.
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Quand on propose un article convenable à bon prix, on ne vend pas… les gens achètent. Un vendeur, c’est autre chose, c’est celui qui place l’impossible, parce que c’est lui qu’on achète, pas le produit. Le client examine votre tronche, jette un coup d’œil à vos vêtements, à vos cheveux, il vous renifle, écoute le son de votre voix, les mots que vous employez. C’est ça que vous lui vendez, le reste est secondaire. La vente est séduction, conquête… Voilà pourquoi un véritable vendeur peut vendre n’importe quoi : des assurances ou des rafiots, ce qui lui chante. Mais pour ça il doit jouer son rôle, avoir un discours adapté à chaque client. Le vendeur est un acteur accompli, un magicien qui sort de son chapeau des lapins pour tous les goûts.
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Le mal arrive seul sans prévenir ; le bien exige des efforts.
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Quand le soupçon se faufile comme le sable sous la porte, on a l’impression que le monde s’effondre. La méfiance, il n’y a rien de pire, elle t’envahit comme un virus qui ne laisse rien sur pied.
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Carlos Bernatek
J’étudiais le droit à Santa Fe. J’ai vite compris qu’il fallait que je parte. J’ai brûlé tous les livres qui faisaient de moi un suspect aux yeux de la junte, Marx, Marcuse et les autres...
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Ah, l’argent, c’est quelque chose…Dire qu’il y a des gens qui possèdent ces villas fermées toute l’année, juste pour y passer un mois, et d’autres pauvres diables qui n’ont même pas un misérable taudis où vivre dans un quartier banal, ordinaire.
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La Caty d’aujourd’hui débarquait en minijupe moulante d’où dépassaient des porte-jarretelles en dentelle noire. Outre sa tenue, c’était l’attitude, les mouvements du corps qui avaient changé, cette façon de se mouvoir dans la vie et dans la rue, de regarder, de parler. (….)
Il détacha les nœuds de son corsage, ces petits nœuds si jolis sur les épaules blanches que le soleil avait criblées de taches de rousseur, la renversa sur le bureau, et quand elle se coucha sur le dos, il resta un instant à admirer ces seins fermes, grenades prêtes à exploser, des seins qui restaient dressés plutôt que de s’étaler comme du flan, collines aussi provocantes que l’expression de leur propriétaire, couronnées de boutons de rose à peine plus sombres que le reste de la peau.
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C’était peut-être pour ça qu’elle était au point mort avec les garçons, parce qu’elle n’était pas maquillée comme une voiture volée, ou parce qu’elle ne portait pas de vêtements qui lui moulait tous les trous. Mais les hommes qui veulent se marier, ils se marient rarement avec une pute. Leur idéal de famille, les gamins, les chiens, le barbecue du dimanche et les hortensias dans le jardin, n’a rien à voir avec l’image d’une maman putain.
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Carlos Bernatek
Dans ma jeunesse, j’ai été marqué par le film d’Antonioni, Profession reporter. Depuis lors, je n’ai jamais cessé de penser à la possibilité d’avoir un autre nom pour pouvoir être quelqu’un d’autre. Mes personnages partagent cette obsession. Ce sont tous des marginaux, des types bizarres qui ne rentrent pas dans les cases du système et en cherchent les failles pour mieux s’y dissimuler. Cela ne fait pas d’eux des snipers pour autant. Plutôt des survivants.
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On a dû montrer à ma femme un corps calciné, méconnaissable, et peut-être les résidus de mes papiers…
(...)
Désormais, je peux parcourir ces rues sommaires comme un homme sans passé, sans avenir. C’est ce que je suis, je n’existe pas.
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