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Critiques de Carole-Laure Desguin (10)
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La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge

Ce roman se déroule de nos jours, à Maubeuge.



Jenny Dalooz, professeur intérimaire de physique-chimie était une grande admiratrice de Michel Garnier, écrivain célèbre, qui vient de mourir d'une crise cardiaque. Elle achète à son fils les derniers livres de l'auteur à succès, et découvre un message dans l'un d'eux. Alors elle se lance dans une enquête pour découvrir si Michel Garnier a été assassiné ou pas. Elle appelle à la rescousse ses deux parrains de coeur, Tonton et Tontaine, ainsi que sa cousine, la commissaire Xavière Delestienne. Et les meurtres vont se multiplier à Maubeuge.



J'ai apprécié les personnages, l'intrigue qui se tient, mais surtout le style de l'auteur. Les chapîtres sont courts. Il y a de l'action, un peu de sexe, de la fraîcheur et de l'humour.



Carine-Laure a une poésie bien à elle pour décrire et faire vivre ses personnages. J'ai parsemé son roman de nombreux papillons de papier, pour pouvoir retrouver les passages qui m'ont plu. Vous en verrez certains dans les extraits.



J'ai aimé découvrir Maubeuge dans ses pages.



En la lisant, j'ai pensé à Boris Vian, pour ses descriptions, et aussi parfois à San-Antonio, pour sa gouaille.



J'ai passé un excellent moment avec Jenny, avec dans un petit coin de la tête la chanson de Zaz qui la poursuit, "La fée", et une envie de goûter ses bêtises à la pomme verte. Un seul regret : Tonton et Tontaine auraient mérité plus de place dans son roman...



Carine-Laure, "Moi aussi j'ai une fée chez moi"...
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge

Un auteur célèbre décède d'une crise cardiaque. Jenny, une jeune professeur de chimie complètement fan de cet homme l'apprend en recevant un mail du fils du défunt, l'invitant à venir acheter les livres de son père qu'il met en vente avant de s'en débarrasser. Bien sûr, Jenny s'y rend rapidement, ne souhaitant pas arriver trop tard et qu'il ne reste plus rien! Elle est reçue par un homme exécrable et décide d’acheter tous les livres qu'il reste en faisant même une bonne affaire. De retour chez elle, elle s'imprègne de cet homme qu'elle a tant aimé mais découvre vite quelque chose de suspect... Et si la mort de Michel Garnier n'était pas accidentelle? Kenny va garder ça en tête et tenter de faire la lumière sur cette mort suspecte à ses yeux.



J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, je trouve que ça manque de rythme dans les premières pages, qu'il manque un peu de pep's pour tenir le lecteur en haleine et qu'il ait envie de continuer. Mais je n'ai pas lâché. Jenny rabâche un peu les même choses trop souvent, ce personnage principal ne m'a pas du tout plu. Je n'ai pas réussi à l'aimer et m'attacher à elle.



Mais petit à petit, on la découvre et on commence à la connaitre. On en apprend également de plus en plus sur Michel Garnier. Ces deux personnages deviennent donc assez troubles pour le lecteur qui a besoin de savoir ce qui se cache sous cette disparition.



Et si le jeune type poignardé il y a quelques semaines avait un rapport avec la mort de Michel Garnier? Jenny réussit à semer le doute dans la tête du lecteur.



Parfois, l'auteur s'adresse au lecteur, ce qui donne un peu de souffle à l'histoire, j'aime beaucoup cette initiative.



Malheureusement, on découvre un peu trop tôt le dénouement, même si on ne le connait pas totalement, qu'il reste quelques zones d'ombre. Des éléments de réponse apparaissent plus tard mais c'est dommage, je trouve que ça enlève du piment et du suspense tant apprécié à l’histoire. Et la fin est un peu trop classique à mon goût.



Bref, ce roman n'est pas mauvais, mais il manque d’expérience je pense. L'auteur a de bonnes idée, l'intrigue de départ est plutôt sympa, elle est même bien menée mais l'auteur dévoile certaines choses trop tôt et surtout, oublie de mettre du suspense tout au long de l'histoire. Je l'encourage tout de même à continuer, il y a un vrai potentiel car l'écriture et le style sont bons, car même si j'ai trouvé des points négatifs, j'ai lu du début à la fin, je n'ai pas stoppé ma lecture.
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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La lune éclaboussée, meurtres à Maubeuge

Un livre qui vous plonge dans une intrigue du début jusqu'à la fin.

J'ai adoré lire cette histoire.
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Librairie mon amour, H.S. 8

Chouette petit texte publié chez Lamiroy. Difficile decréer un climat en si peu de lignes mais exercice réussi par le gentil Thierry-Marie qui anime les soirées littéraires depuis des années à Espace Art gallery, reprenant le flambeau laissé depuis le décès de Robert Paul, père de ce projet. Comme toujours, Thierry-Marie déploie une écriture fine et fluide, pleine de sensibilité. Un petit livre qu'on lit en vingt minutes e forcément d'une traite. Idéal pour mettre dans sa poche (vu le format rikiki) et à lire dans le tram, le métro ou durant une heure de pause au bureau.
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Librairie mon amour, H.S. 8

Une ode à l’amour... celui des livres. Une passion dévorante qui se traduit par ici des textes courts, tantôt émouvants, tantôt amusants, parfois incongrus ou complètement loufoques. Un bel hommage à ces milliers de pages que nous dévorons, nous lecteurs, libraires, auteurs ou amateurs de mots et qui nous transforment au quotidien.
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Quand tout bascule

Je ne suis pas fan des nouvelles, trouvant l'histoire trop courte pour s'attacher aux personnages.

Ce recueil m'a fait changé d'avis !

Des nouvelles qui m'ont fait rire, d'autre rendue mélancolique, d'autres qui m'ont fait peur...



On retrouve une très belle plume sans être compliquée et sans se donner l'air "distingué" et ce, pour chaque auteur.
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Rue baraka

Elle s’appelle Carine-Laure Desguin. Elle est peut-être une petite nouvelle dans le monde des Lettres, mais son arrivée n’est pas du tout passée inaperçue.



Via son blog, elle s’est présentée sans détour : « Bien sûr que j’écris sur le quai de la gare… Je suis assise sur ma valise, voilà tout ! Et j’écris… ». Elle n’a pas cessé de nous interpeller : « Chers amis, qu'avez-vous fait de vos rencontres d'hier, qu'avez-vous fait de vos rencontres de tout à l'heure ? Le hasard, pour vous, qui est-il ? D'où vient-il ? ». Passage 2009-2010 : « Ecrivez aussi vos désirs secrets, ceux accrochés à vos soupirs et pensez-y le plus souvent possible. Et, qui sait....une baguette magique pourrait vous exaucer ! Pourquoi pas ? Tout est possible ! »

http://carinelauredesguin.over-blog.com



Son bouquin « Rue Baraka » vient de paraître. 82 pages. Qu’a-t-elle écrit Carine-laure, un court roman, une longue nouvelle ? Je ne sais pas. J’ai envie de répondre un récit initiatique, à moins que ce ne soit un conte philosophique ? Ou un livre de vie ? Ou tout à la fois ?



Elle nous offre une histoire qui débute par une rencontre. Une ville, une rue, un matin de marché, un jeune homme à côté de ses pompes, perdu dans ses mornes pensées heurte un vieil homme transportant une grande caisse. Tarek, désabusé, revenu de tout, propose son aide. Tiens, lui qui quelques pages plus loin, va clamer haut et fort « Aimer la vie, vous êtes fort vous, la vie ne m’a rien donné à moi ! » aurait-il décidé soudainement d’écouter « sa boussole intérieure » ? Et le voilà pénétrant l’univers du vieux peintre. Par les mystères d’une pièce très lumineuse, les évocations d’un passé fascinant, Paris, Montmartre, les artistes à la vie tumultueuse, Tarek va partir à la rencontre de ses émotions et de son Moi profond. Bien-sûr, Clara, la compagne du peintre, Clara rencontrée à Pigalle, Clara restée « typée Pigalle », Clara et son fameux repas sera aussi pour quelque chose dans le grand bouleversement qui va s’opérer en quelques heures dans la vie du jeune homme.



La création, l’art, la joie de vivre, la générosité, la pensée positive sont omniprésents dans ce récit qui se dévore d’une traite. Des moments d’arrêt ne sont pas à négliger car Rue Baraka invite à la réflexion et à une plongée au plus profond de soi. Carine-Laure Desguin nous a fait cadeau d’une bien belle histoire. On sort de son livre joyeux et confiant. L’auteure qui est infirmière, donc confrontée tous les jours aux limites humaines et à la finitude, nous montre qu’il y a beaucoup plus de « possibles » dans nos vies qu’on ne le pense…

Mais laissons le mot de la fin à Tarek : « Son cœur est rempli de mercis envers ce couple amoureux de la vie, déridé de tout préjugé (…) IL a abandonné cet air résigné de quelqu’un qui accomplit les gestes par obligation, il échafaude des projets ».



Une note de lecture de Kate Milie

http://kate-milie.skynetblogs.be/

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Rue baraka

Rue Baraka, Carine-Laure Desguin,

Ed. Chloé des lys, 2010

ISBN : 978-2-87459-488-5 Prix : 17,9 €

Site auteur : carinelauredesguin.over-blog.com





Je lâche le livre et me rapproche de la très large baie vitrée de mon salon qui donne directement sur le jardin. Il est coloré en cette saison mais le ciel est gris, pesant... A part ce petit rayon de soleil qui s'infiltre encore timidement entre la masse triste... Voilà, c'est cela, Rue Baraka...

C'est un tourbillon de mots comme une spirale infernale qui propulse de la lassitude vers l'espoir, de la grisaille vers la couleur, de la nuit du doute vers la lumière éclatante.

C'est une spirale de vie, une spirale de pensées et le vide s'emplit alors de rêves... et de phrases phares martelées qui entaillent le gris uniforme. Quelles phrases? Elles sont le secret...

On en sort un peu saoul, groggy de cette déferlante de couleurs...

Voilà... Le soleil brille....

Et l'histoire? Et les personnages? me demanderez-vous... Ils sont là, le maître éblouissant, l'élève ébloui...

Et le lecteur ? Eh bien, il contemple avec un petit sourire satisfait le rayon de soleil qui illumine, à présent, son jardin...


Lien : http://carinelauredesguin.ov..
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Rue baraka

Un livre à la présentation énigmatique : petit volume, première de couverture jaune – entre rayon de soleil et champ de moutarde-, pas d’illustration … Mais de quoi s’agit-il donc ? Le titre s’impose en blanc, qui porte en lui comme une réponse, l’essence de ce premier roman : Rue Baraka. La rue de la chance.Carine-Laure Desguin a mis dans son premier ouvrage ce qui, probablement, la caractérise le mieux : l’enthousiasme, le rejet des déterminismes, la passion pour la vie quelle qu’elle soit, un élan positif infaillible. Rue Baraka, c’est un condensé de tendresse, de sagesse, de respect de tous les –autres-, d’optimisme farouche en toutes circonstances. La volonté inaltérable d’installer la lumière là où les ombres se disputent l’esprit et le cœur des hommes.

Rue Baraka, c’est l’histoire simple et pourtant magique, du grand tournant dans l’existence d’un jeune homme, Tarek, emblématique de sa génération. L’histoire éternelle et cruciale d’un passage initiatique. Celle de –l’heure des choix-. Celle des –carrefours- où chacun doit choisir une route plutôt qu’une autre. Souvent en aveugle, presque toujours à tâtons. Ici, Tarek découvre –la baraka- en la personne d’un vieil artiste peintre, au cœur grand ouvert comme les horizons qu’il rend accessibles.

Ni morale conservatrice, ni leçon de vie radicale imposée, Rue Baraka pétille d’accents philosophiques, d’humour et de tendresse. Quatre-vingt deux pages pour balayer les toiles d’araignées grises et noires du pessimisme et faire voler en éclats la chape d’une sinistrose résignée si « tendance » aujourd’hui.

Il y a chez Carole-Laure Desguin et sa Rue Baraka, un petit quelque chose de Khalil Gibran et son Prophète. Ce sentiment diffus s’est fait récurrent tout au long de ma lecture. La foi humaniste et l’universalité des valeurs fondamentales pourraient bien être leurs traits d’union…

Pour conclure, comme le ferait certainement Tarek, il me reste à souhaiter à Carole-Laure Desguin… « Bonnes nouvelles, succès, et chance, chance, chance… ».



Extrait

« Les jeunes gens du quartier, physique de délinquants et cœurs de papier mâché, bifurquent ici, certains que le vieux peintre guérira par son aspect débonnaire et ses paroles indulgentes les aspérités d’un quotidien amer. Cette flopée d’énergumènes, aux origines éclectiques, permet à ce couple généreux de se ressourcer et de transmettre, d’ouvrir de nouveaux horizons et de ne pas restreindre les leurs… »

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Rue baraka

Ce livre est un concentré d’énergie, une recette d’optimisme.

Ecrit dans un style fluide et alerte.

Offrant un bouquet de couleurs qui donne au lecteur l’illusion d’avoir débarqué sur un plateau de tournage parisien.

C’est un livre qu’on peut ouvrir au hasard, le matin, et piocher une phrase pour illuminer la journée.



Sur moi, le charme a opéré. J'ai entendu le vieux peintre: « Tu deviens ce que tu penses ». Ok, j’ai répondu. Mes yeux découvrent le monde, mes jambes gambadent. Je suis une fille extra. « Tout est en moi ». Je kiffe la vie.

C’est ça, l’effet « rue Baraka ». L'aiteur, Carine-Laure Desguin, raconte une histoire universelle, elle explore nos doutes, nos faiblesses. Puis elle nous attrape par la main, nous propose des pistes de joie. Oui, c’est pour moi, pour toi, pour lui, pour nous tous, afin d’illuminer nos jours gris que Carine-Laure a écrit ce livre. Et ça maaaaarche !!!!!!

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