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Citations de Caroline Gayet (99)


Que pouvait-il avoir à lui apprendre qui nécessitât de telles précautions oratoires ? Elle repoussa un début d’appréhension. Après tout, il n’était question que d’argent, personne ne pouvait plus s’opposer à son bonheur.
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Chantal s’aperçut qu’il était beau, d’une beauté qu’elle jugea inquiétante parce qu’elle lui rappelait les gangsters de cinéma, vedettes de tant de films à la mode.
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Que Jean-Loup n’appréciât guère l’énergie de sa future belle-mère
était excusable. Sa propre mère était si différente, douce, conciliante. Ne
cherchant certes pas à vivre au-dessus de ses moyens, elle cachait sa volonté
sous un air résigné.
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L’attention de son voisin n’était sans doute qu’un hommage à sa beauté. Trop de regards lui avaient appris qu’elle était jolie pour qu’elle l’ignorât.
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Il était séduisant, intelligent, sympathique, et il ne lui fallut pas longtemps pour me faire croire au grand amour. Deux mois plus tard, malgré mes parents qui me suppliaient de réfléchir, nous étions mariés.
J’aimais Brice, mais je le connaissais à peine. Très vite, j’avais découvert que nos caractères, nos goûts, notre conception de la vie s’opposaient. Nous étions en désaccord constant et, en se répétant, nos querelles s’aigrissaient. Nos réconciliations exigeaient trop d’efforts pour effacer l’amertume. Quant aux heures d’intimité qui auraient dû nous rapprocher, elles nous laissaient déçus l’un et l’autre.
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Désireuse de plaire, elle s’était parée avec coquetterie : une robe de mousseline feu dont les plis frémissaient au moindre souffle du vent, pas de chapeau, mais sa coiffure, à peine bouclée, lui allait bien.
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Le chant de la mer, dit-il, le premier que j’ai connu… Si je devais mourir, c’est le chant que je voudrais entendre, je suis heureux que nous l’écoutions ensemble. Fannelly, je ne sais pas faire de discours, mais il y a une chose que je tiens à te dire. Avant toi, j’ai eu des aventures, il m’est arrivé de me croire amoureux, mais avant toi, je n’avais pas aimé.
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Je suis arrivé ici poussé par l’instinct plus que par une volonté consciente. Si je m’étais interrogé alors, j’aurais trouvé peu de raisons de désirer vivre. Je n’en ai pas davantage aujourd’hui, je suis seul au monde, amnésique, menacé des plus désagréables découvertes et pourtant, je veux vivre. Je le veux… passionnément.
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Obsédé par ce qu’il ignorait de son passé, il perdait patience devant la longueur de l’enquête entreprise à la demande de Lambert. Il s’irritait tout autant de la lenteur de sa convalescence, trouvant Lambert trop pusillanime, lui reprochant de le condamner, sans nécessité, à rester au lit.
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« Mon passé : c’est ce que j’oublie.
La seule chose qui me lie,
C’est ma main dans mon autre main.
Mon souvenir – Rien – C’est ma trace
Mon présent, c’est tout ce qui passe
Mon avenir – Demain… demain. »
 
Tristan Corbière.
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Pourquoi veut-on mourir quand on est jeune, beau, plein de force ? Pourquoi se suicide-t-on à vingt ans ?
Par amour ? N’était-ce pas la raison la plus vraisemblable ? Quelque part, sans doute, dans la ville qui s’endormait, il y avait une belle dame sans merci, qui avait repoussé le jeune soupirant. Mais meurt-on encore d’amour à notre époque ? Un délaissé aussi charmant n’aurait-il pas trouvé sans peine des consolatrices ?
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En me rendant au restaurant, j'avais des ailes. La plupart des tables étaient occupées. Sur l'estrade, un orchestre en costume folklorique jouait une biguine. Dans la salle, les dîneurs s'étaient habillés, cravate pour les hommes, robe longue pour les femmes. Avec son éternel blouson, Patrice détonnait, pourtant je le trouvais plus séduisant encore. Il avait bruni, ses cheveux paraissaient plus sombres, ses yeux plus noirs. Un prince de la nuit, captivant... redoutable ?
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Comment, étant la fille
d’une femme qui n’avait jamais attaché d’importance aux apparences, Irène n’avait-elle
vécu que pour briller aux yeux des autres ? Ce défaut, Chantal y était
trop habituée pour le condamner. Poussé à ce point, c’était une vertu. Que d’efforts,
que de persévérance pour arriver à être une femme « dans le vent » !
Sans fortune, Irène avait épousé un agent d’assurance dont le portefeuille, modeste,
lui permettait une vie décente, rien de plus. Irène rêvait de luxe. Elle avait
réussi à se faire avancer des capitaux pour ouvrir, avec une amie, une boutique
de mode et, parce qu’elle avait du goût, elle avait connu le succès. A cette
époque, afin de donner des dîners, qu’elle qualifiait elle-même de « bien
parisiens », elle rognait sur tout, cousant ses robes elle-même. Quand
Fabien l’avait chargée de la direction de ses salons, elle avait atteint un de
ses buts, pas la fortune, non, mais une place dans le tout Paris. « Irène
Germont, de chez Fabien », ses clientes l’appréciaient, devenaient des
amies, et, traînant à sa remorque un mari réticent, elle menait une vie
mondaine qui ne correspondait pas à ses moyens. Pour elle, c’était le bonheur.
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Quelle idée de te mettre sous
cloche pendant dix jours ! A la veille des noces, comme tu dis, toutes les
fiancées ont un moment de panique. Ce qui les sauve, c’est qu’elles n’ont plus
le temps de réfléchir.
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Si
Elie Avelandes était la bête noire de sa mère, Chantal, elle, l’aimait bien. Pourtant,
quant à onze ans, elle avait appris que sa grand-mère allait se remarier, elle
avait été scandalisée. Comme tous les enfants du monde, elle avait catalogué
une fois pour toute ses proches par rapport à sa petite personne, et ne
concevait pas que les « grands-parents » puissent avoir une vie qui
leur était propre, moins encore une vie sentimentale. L’annonce de ce mariage
avait ébranlé les fondements de son univers. Aussi loin que remontaient ses
souvenirs, sa grand-mère était une femme seule, disponible quand on avait
besoin d’elle, et voilà qu’elle se mariait et allait s’installer dans les
environs de Cahors où son mari dirigeait un hôtel !
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Continuer
à se taire était sans doute un peu lâche, mais à quoi bon entreprendre une
démarche qui avait si peu de chance d’aboutir ? Au mieux, la police l’éconduirait,
au pire…, elle prévoyait des ennuis sans fin, et elle se mariait dans dix jours !
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Jamais
elle n’avait envisagé qu’elle puisse un jour se trouver en contact avec quelqu’un
qui redoutait la police. Le monde des malfaiteurs, elle ne le connaissait que
par les articles des journaux qu’elle lisait avec indifférence comme des récits
d’anthropologie sur les populations d’Amazonie. L’idée qu’elle pouvait coudoyer
dans la rue des criminels ne l’avait pas effleurée. Oh ! des gagne-petits
du crime, voleurs à la tire ou roulottiers, tout le monde en avait été victime
un jour ou l’autre, comme elle venait de l’être.
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D’ordinaire, Chantal
aimait ce monde de ténèbres, ce monde de silence, pourtant ce soir, il l’inquiétait.
Son aventure était trop récente pour qu’elle parvienne à se rassurer et, quoiqu’elle
eût du mal à se persuader que tout était réel, une appréhension irraisonnée lui
faisait trouver interminable le trajet familier.
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Le bonheur
devenait une réalité. En tendant la main on aurait pu le saisir et, pourtant, une
langueur s’emparait de Chantal, une poignante impression de solitude lui
serrait le cœur. Se rappelant l’insistance de Jean-Loup, elle regretta de ne
pas avoir cédé. L’envie la prit de courir le rejoindre, de rester avec lui, de
devenir, dès aujourd’hui, sa femme, mais Jean-Loup était loin et elle pouvait
difficilement aller le retrouver chez ses parents pour lui proposer de s’installer
chez lui.
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Son sourire se faisait provoquant. Etait-il
beau ? Elle n’aurait su le dire, mais elle aimait son visage aux traits
fins auquel des cheveux noir tombant jusqu’aux épaules donnaient un air de
Victor Hugo jeune. Depuis trois ans qu’ils se connaissaient, elle n’ignorait
rien de ce visage comme elle n’ignorait rien de son caractère, pas plus ses
qualités que ses défauts. Avant de s’aimer, ils avaient pris le temps de se
découvrir, bien que Jean-Loup affirmât que, dès le premier instant, il savait
qu’elle serait sa femme. Lui avouerait-elle un jour qu’il lui avait fallu plus
de réflexion ?
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