Citations de Carrie Karasyov (28)
"Les compliments peuvent faire des miracles."
"Autrefois, il fallait être hors du commun pour être célèbre, maintenant, vous devez être célèbre pour être hors du commun."
"C'est si simple de dire des méchancetés [...]. Mais c'est tellement réjouissant de penser et de dire une gentillesse. Ca montre qu'on est heureux et ça permet de comprendre ce qui fait que la vie vaut d'être vécue."
"L'authentique, c'est la personne avec laquelle vous aviez un lien sincère et chargé de sens. Quelqu'un qui manifeste ses défauts, ses craintes - ce n'est comme ça qu'on peut connaître quelqu'un, lorsqu'il dévoiles ses failles."
Julia qui , avec son interprétation très personnelle du chic branché et un rien bohème, était encore plus éblouissante que les pierres . Son style n'avait rien de léché , il était éclectique et néanmoins élégant .Ses vêtements sortaient peut-être des Puces ou de l'armoire de sa grand-mère , mais ils faisaient un effet boeuf ; Elle avait une allure , un look bien à elle . quelque chose que Lell , avec ses multiples conseillers et ses moyens illimités , ne réussiraient jamais à avoir . L'argent ne pouvait pas acheter ce genre de style , inventif et intelligent .
"[...] les secrets étaient comme des devises, dotés de plus de valeur quand seuls quelques rares élus les possédaient. Mais cela étant, que valait un secret, quand les autres ignoraient qu'on le possédait...?"
Augustus , vingt_trois ans , terminait sa cinquième année d'études à Boulder, l'Université du Colorado ; il y avait choisi comme spécialité les Etudes Féminines , ce qui signifiait étudier les femmes (de près - de très près ), et comme option , la botanique (traduction : fumer de l'herbe ).
Le problème de ces clubs aujourd'hui, voyez-vous, ce sont les gendres. Ces types qui épousent les filles de membres de longue date et qui, ensuite, se débrouillent pour s'immiscer dans tous les conseils d'administration et les verrouiller - après quoi, ils font la pluie et le beau temps et n'admettent plus que leurs amis. Ce sont les premiers à dénigrer l'héritage en essayant sans cesse d'introduire du sang neuf
"Le soutien venait toujours de ceux dont on l'attendait le moins."
"Quand la vie ressemble à une course de haies, il faut être une vraie dure à cuire pour emporter le morceau."
"Si la civilisation et la société ont été créées pour empêcher les êtres humains de méditer sur la mort, alors les galas de charité ont été inventés pour empêcher les riches épouses oisives de réaliser qu'elles n'ont rien à faire de leur vie [...]."
Il est universellement connu que tout cavalier mondain se doit de satisfaire à un certain nombre d'exigences. Il se doit de dispenser avec effusion des flatteries à la femme qu'il escorte ; de posséder dans son escarcelle une mine inépuisable de ragots croustillants, et de faire un ingénieux usage de sa langue acerbe en démolissant à coups de remarques blessantes les rivales de la dame qu'il accompagne.
Souviens-toi, chéri, je te l'ai déjà dit un million de fois : à New York, le principal facteur de démocratisation, c'est l'argent. Et nous savons toi comme moi que celui qui en a beaucoup peut acheter son ascension jusqu'aux échelons les plus élevés. Mais pour être véritablement accepté et révéré, il faut être membre du conseil d'administration d'une importante organisation caritative.
Cette femme n'était qu'une intruse, une arriviste clinquante, affublée de diarrhée verbale chronique. Comme bien des nouveaux riches qui avaient réussi trop vite, elle voulait griller les étapes et intégrer d'emblée le cercle des élites sociales. Elle distribuait son argent à droite et à gauche afin de siéger, sans devoir attendre, dans des comités et des conseils d'administration.
Les jeunes générations d'aujourd'hui étaient tellement irrespectueuses ! A son époque, il aurait été impensable de proférer des grossièretés en présence des parents. Néanmoins, Morgan ayant grandi sans beaucoup voir ses parents - qui l'avaient expédié à six ans en pension, en Angleterre -, il était fier et reconnaissant de la relation franche et ouverte qu'il entretenait avec ses garçons. Pour rien au monde il n'aurait voulu devenir à son tour le monstre de discipline qu'avait été son père. Il se souvenait encore du sentiment de terreur qui l'habitait, lors des repas familiaux. De son père, il ne lui restait pourtant que des images floues - celles d'un homme perpétuellement plongé dans la lecture d'un journal, qui avait passé sa vie à voyager pour ses affaires, et à amasser les nombreux millions qui généraient aujourd'hui suffisamment d'intérêts pour assurer à ses descendants une vie confortable.
Le clan des philanthropes ressemblait à ces nomades qui se déplacent d'une région à l'autre et dressent leurs tentes à flanc de montagne : leurs réceptions se tenaient en alternance dans une poignée de lieux bien spécifiques ; ils sélectionnaient un endroit entre les dix plus chic qu'offrait la ville (le Lincoln Center, le Met, le Jardin botanique, le Waldorf, etc.) et installaient le camp dans tel ou tel décor à thème dont a fantaisie avait séduit ce jour-là le comité concerné.
Si la civilisation et la société ont été créées pour empêcher les êtres humains de méditer sur la mort, alors les galas de charité ont été inventés pour empêcher les riches épouses oisives de réaliser qu'elles n'ont rien à faire de leur vie.
Pour une femme sortie de nulle part, au pedigree moins qu'acceptable, se faire une place dans ce monde-là était une tout autre histoire - quand bien même elle avait fait un beau mariage. Soit elle se faisait foudroyer comme Martha Stewart, soit elle se faisait taxer, au choix, d'ambitieuse aux dents longues, d'imposteur, de pimprenelle décorative destinée à n'être qu'un signe extérieur de richesse - ou, pire que tout, d'arriviste.
Si les New Yorkais accueillaient à bras ouverts un homme qui avait gagné ses millions à la force du poignet, pour une femme, fût-elle milliardaire, la chanson était tout autre.
A New York, on appréciait un self-made man du moment qu'il avait assez de cash pour assurer ses arrières. Qui se souciait vraiment de ses origines, des moyens mis en œuvre pour amasser sa fortune, des études qu'il avait faites ou pas, de ses manières éventuellement mal dégrossies ? Il suffisait de le toiletter un peu, de lui indiquer un bon tailleur, de lui enseigner où dépenser son argent, et il devenait le beau parti le plus convoité de l'année. Tous les salons de New York lui ouvraient leurs portes; s'il lui prenait l'envie d'en faire la demande, la main de n'importe quelle débutante fortunée lui était accordée ; et pour ce qui était d'élire domicile dans les résidences les plus huppée et les plus exclusives, il n'avait que l'embarras du choix.