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Citations de Catherine Gil Alcala (15)


L'atout de la dame emporte le pari de l'idylle.
L'oison fume l'âme de ses voix et se rompt le bec
en avalant un feu immortel.
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L'huile des quenelles, mal digérée par l'éponge, pond des oeufs d'or translucides dans le lave-vaisselle.
Le contrat ne prévoit pas d'honoraires pour les pannes d'oreiller des ménagères.
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Florilège de phrases puisées dans cet ouvrage :

- Le récit épique s’anime sur l’aréopage,

les mots d’amour roucoulent dans la rivière grenadine.

- De la tombe surchauffée sort la femme éblouissante en sous-vêtements de soie, la hanche devenue bleue et gluante.

- Dans l’ivresse dédaléenne de l’art, les vespales en sueur jettent des fétus à la dérobée.

- Chiennes incestueuses peintes d’indigo, renonçant à leur foi dans une transe affective.

- On fait l’offrande de poèmes sacrés écrits sur un œuf de poule, à la lumière dansante d’une flamme.

Est-ce que j’étais malade ? demande le cadavre sur l’hôtel des prières.

- L’idole hurle de rire au nez des barbus ennuagés dans l’air liquide.

- La nuit s’endormit à cheval, voir trouble dans un tremblement d’alcool, rencontre avec une porque féroce, basculement de quelque haine intime.

- Des petits pieds de geisha trottinent sur un champ de coquillages.

- Presque immobile, s’enfonce dans du beurre, s’épuise à ce jeu de Sisyphe…

Étonnement de l’éjaculation… le laitage…
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L'adage dit qu'ils se marièrent à cause d'une éjaculation précoce.
Ils dévorèrent pour leur repas de noce quelques rondelles de saucisson maigre avec un doigt d'alcool de poire.
Un moineau s'invita, pour seul commensal, à ce banquet de miettes !
Et un ancêtre apparut sous la forme d'un serpent venimeux.
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Âme soeur et double haïe de Satan, la décédée tressaille exacerbée par son discours séditieux et pénètre dans l'antre dentelée pour y célébrer ses noces avec l'ange. Déployant son aile de poix noire, il l'ensevelit dans un rire !
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Filles et femmes de l'art, leur danse vrille lentement, l'homme sonnant son tambour sur la terre qui remue !
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Jaillissement des hallucinations entre les dents, je fume l'herbe catherinaire.
Je m'avance au centre du théâtre pour faire le récit de ma colère.
Un fil scintille dans un labyrinthe viscéral, des hommes sidérés déambulent dans les rues interminables d'une ruche.
La main d'or d'un non-mort brandit la carte zéro du psychopompe... je chevauche un zébu en décomposition dans les profondeurs de la mer...
Le crachat du lama signe ma naissance...
Je marche sur la tête vers un point scintillant, sur un double chemin qui mène vers la vie et vers la mort au même instant.
...
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L'OURSE BLANCHE
Dansez ! Chantez ! tous les êtres angéliques doivent enchanter, entacher la terre dégelée, et coïter dans des bains de boue, et écrire sur le ciel avec leurs excréments !
Puisque maman veut nous faire chier, nous chanterons tous comme des baudets et nous ferons danser les cardiaques et les estropiés jusqu'à ce qu'elle renonce !

LA TOUTE PETITE VOIX D'UN GRAIN DE POUSSIÈRE
Neptune transperce le soleil de son sceptre qui devient une boule de sang qui sombre dans l'océan.

UNE BALEINE BLANCHE
Ah, mon père ! la flatuosité d'une harpe l'a réveillé !
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LE CHŒUR DES ESPRITS DE L'AIR
La chemise de lin du roi assassiné flotte dans l'éther.
Les oiseaux de proie déterrent dans l'azur
les industries chimériques des guerres.
Les exclamations criardes du désespoir,
déliées dans le vent, se dispersent sur la terre.
Un grain empoisonné se pose sur le poids des eaux.
La mue d'un lézard monstrueux
va et vient parmi les épaves englouties.
Le murmure sur l'horizon d'une harpe éolienne
évente les rêves.
Folle opprimée, menaçante et amène,
l'épouse de l'épervier fuit sur le mont d'opale,
chaussée d'aiguilles de pin.
La berceuse parlante des servantes évente les rêves.
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Et lui de joie : Lui ! James Joyce ! s'invente un nom singulier ! Un nom comme un autre, cela pourrait aussi bien être Henri Michaux, Antonin Arthur ou Artaud... Rimbaud ! Lui, particulièrement l'homme fait pour la rencontrer, elle ! pas n'importe quelle femme mais « Louise broie du noir », héroïne cocaïnomane de mélodrame, comme l'appel du destin... Ou lui et elle, n'importe quel homme pour n'importe quelle femme, innommables dans le grouillement du sexe ?!
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Je baigne dans mon sang, je peins les veinures de l'arbre de vie avec mon sang dans mon corps, je façonne ma terre excrémentée, j'écris le poème des destinées avec l'encre du sang dans l'éclat des miroirs.
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Les hommages pleins de reproches frelatés délient le duel à mains nues des amants... L'éjaculateur envoie le final de ses turpitudes d'une voix impossible.
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BUCK MULLIGAN
L'escalade des délires est l'essence vigoureuse du savoir de l'homme, sa côtelette avec son Jules danse dans son jus d'oignons dorés !

HUMPTY DUMPTY
Un soupir d'acier perce le silence comme un ahanement sous la dent d'un puma à l’œil chatoyant et sournois.

BUCK MULLIGAN
J'en perds mon latin, harcelé par toujours la même chiasse mentale pharamineuse qui file dans les comètes ! Une face de rat qui louche avec un bouton de fièvre sur la bouche ! Un coup de hache dans un rêve sur le bec de lièvre de la duchesse !
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Enfant Lutine 
Le fantôme s'enracine dans la femme...
Les amants se transforment en arbres, leurs racines entremêlées dans la terre.
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Mon père et ma mère me volent le premier sanglot de vie qui est la manifestation de l'âme du mort à la naissance !
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