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EAN : 9791093209005
180 pages
Association La Maison brûlée (14/01/2016)
3.94/5   9 notes
Résumé :
La Tragédie de l'Âne

Le roi aux oreilles d'âne décollées fait assassiner la reine des oiseaux pour épouser une nouvelle femme déjà enceinte de lui.
Avant de la tuer, il lui dit qu'il la fera rôtir pour son repas de noces.
La tête décapitée de la reine jette une malédiction sur tous ceux qui auront mangé sa chair.
Les oiseaux de proie déterrent dans l'azur les industries chimériques des guerres...


Les Farces... >Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Article de Didier Ayres dans Reflets du Temps :

À PROPOS DE LA TRAGÉDIE DE L'ÂNE, DE CATHERINE GIL ALCALA, ÉD. LA MAISON BRÛLÉE, JANVIER 2016, 16 €

DES OISEAUX ET DU SANG

Comme les livres viennent à moi parfois mystérieusement, les voies qui ont conduit cette lecture très consécutive dans le temps de deux pièces de Catherine Gil Alcala, m'ont permis de faire plus large connaissance d'une dramaturgie insolite et très hardie. La Tragédie de l'âne me semble d'ailleurs appropriée à deux registres de la tragédie : le monde classique de la tragédie du XVIIème siècle français, et le baroque anglais du XVIème. J'ai vu dans cette pièce le calque de Titus Andronicus, mais écrite d'une façon archaïque, ou peut-être est-ce l'esprit français qui sonne là avec vigueur. J'avais déjà constaté la filiation du théâtre de Catherine Gil Alcala avec Rabelais, et je crois que cette référence est judicieuse – autant que le rapport de cette dramaturgie avec un Ubu par exemple. Pour ce qui est de la référence au Grand Siècle, je crois pouvoir débusquer dans cette pièce les obligations de la règle du théâtre classique français, c'est-à-dire, les unités de temps, de lieu et d'action. Car hormis l'allusion d'une idylle amoureuse entre une nymphe et son amant, on pourrait situer l'activité de cette tragédie dans cette règle théorique.

( extrait )
"LE ROI AUX OREILLES D'ÂNE DECOLLEES
Nos peuples ont conclu une alliance aberrante au prix de notre union contre-nature !
Notre géniture infirme grouille sur la terre qui est devenue semblable aux rives du Styx !

LA REINE DES OISEAUX
La souillure incestueuse de ta naissance est la cause de cela !
Ton frère, se faisant passer pour le revenant de son père, engrossa ta mère !

LE ROI AUX OREILLES D'ÂNE DECOLLEES
Ton père ivre féconda un vautour qui pondit un oeuf et le mit à la nuit tombée dans le nid de l'aigle !
Voilà pourquoi tu ne peux accoucher que de charognes !

LA REINE DES OISEAUX
Homme bancal qui nie l'évidence !
C'est la mauvaise graine qui t'a donné la vie, ta race qui est pourrie !
... "

Nous sommes donc conviés à une histoire sanglante, dont ici les rôles sont tenus par des oiseaux ou des personnages à tête d'âne.

( extrait )
"LE ROI AUX OREILLES D'ÂNE DECOLLEES
Faites, mes petites fourmis rouges !
Et que tous mangent de ce repas, et vous aussi petites commères empoisonnées !
Pour bénir ce repas, je vous raconterai une croyance et une tradition ancienne de manger nos ennemis, qui ainsi deviennent nos propres ancêtres et ne nourrissent pas de haines de guerres contre nous !
..."

A la différence de Shakespeare, le repas d'humain ne correspond pas à une pure violence de vengeance guerrière. C'est plutôt vers l'option de Lévi-Strauss qu'il faut aller et considérer cette scène de cannibalisme, comme faisant partie de la famille de l'ingestion sacrée des pouvoirs d'un autre humain, autre être que l'on mange pour s'approprier sa force, par exemple. Et pour manifester ce que j'ai repéré de l'esprit français dans cette pièce, il faut sans doute regarder vers les Fables de la Fontaine. C'est donc dire que l'on se trouve à la coupure des temps, à la fois porté par une tradition littéraire qui côtoie des manières archaïques, et la tension vers une expression nouvelle et très neuve. Donc, un texte tour à tour hanté par la brutalité sommaire qui nous vient d'Eschyle, et la modernité d'un Ionesco. Tension entre la bouffonnerie et le poème violent.

( extrait )
"L'AIGLE
Tes souvenirs volcaniques se vautrent dans un délire d'aveux inavouables !

L'ALOUETTE
Déjà l'alouette est une menace comme une pierre qui tombe du ciel !

LE BASILIC
Et toutes les bêtes monstrueuses envahissent les cauchemars des hommes.

LA FEMME DE L'EPERVIER
Le roi était une bête monstrueuse incarnée, un sang-mêlé de l'inceste avec un pied sur la terre et un pied dans les enfers !
..."

Il faut aussi se laisser porter par la vivacité des répliques, par la truculence des situations, par l'originalité des noms des personnages, et aimer aussi cette métaphore animalière qui conduit les oiseaux vers une humanité sombre et maladive. Donc, il ne faut hésiter à évoquer en peinture, à la fois Poussin – à la composition savante – et Bacon – à l'éclatement sauvage de la représentation –, ce qui revient à terminer mon propos d'aujourd'hui avec ce qui faisait mon introduction, et ne pas partager les influences.

Lien : http://www.refletsdutemps.fr..
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Critique de Marie du Crest dans La Cause Littéraire

La Tragédie de l'Âne suivi de Les Farces Philosophiques, Catherine Gil Alcala

Les hommes et les bêtes

Il faudrait sans aucun doute revenir sur la figure de l'âne, qui traverse l'histoire des hommes et celle des histoires qu'ils inventent. Empreintes mythologiques des métamorphoses : le roi Midas puni et ridiculisé, Lucius transformé malgré lui en âne ou bien sortilèges de nos contes de fées qui font d'une belle princesse une souillon revêtue d'une peau de l'animal. de tout cela se souvient Catherine Gil Alcala dans sa pièce de théâtre La Tragédie de l'Âne. Son texte traverse à la fois le monde des bêtes et celui des hommes ; ses personnages sont : roi aux oreilles d'âne décollées, reine des oiseaux, femme de l'épervier, aigle, épervier, corbeau, alouette, serpent mais aussi servantes, gardes, devin, vieille femme ou amant et homme hors jeu et enfant meurtrier. Et tous sont sur le devant de la scène tragique intemporelle, née de la Grèce. A la différence d'autres textes (ceux du théâtre/poésie), Catherine Gil Alcala retrouve une forme dramatique « classique » fondée sur trois actes découpés en scènes. C'est le destin, le fatum qui tisse les lignes de forces. Dès la scène 1 de l'acte 1, la reine des oiseaux que le roi a répudiée annonce la catastrophe à venir (p.12).

Un tollé de clameurs bientôt s'élèvera contre toi dans les ciels et nos peuples désunis entreront en guerre !

Deux destins d'ailleurs s'affrontent et se font écho ; celui du malheur et celui du bonheur que profère le roi en personne :

Les devins prophétisent sur son destin (celui de son fils à naître) comme celui d'un astre qui resplendit, son nom dépassera les frontières des ciels et de la terre, de la vie et de la mort !

Un personnage, le devin, incarne la parole même du destin tragique (p.26) :

Roi, tu ne devrais pas ainsi t'enflammer, tu es allé trop loin cette fois, tout cela finira mal !

La vengeance s'attache aussi au Destin. Les spectres des victimes comme dans Hamlet taraudent leurs meurtriers. Ainsi la reine des oiseaux après avoir maudit sa rivale et son fils réapparaît-elle à la scène 2 de l'acte 1 sous la forme de sa tête décapitée, lançant en un monologue puissant ses malédictions. le choeur des esprits de l'air quant à lui commente, redit le Destin qui avance et emporte le roi et plus tard sa seconde épouse, sous la forme d'une suite de phrases-vers qui fragmentent la dimension discursive présente ailleurs dans la pièce. Il ouvre l'acte 2 ainsi que l'acte 3 pour revenir à la scène 4 de ce même acte. Il témoigne de la parole et de la matière tragique, portée dans le titre de la pièce (p.55) :

des spectres tragiques s'avancent

à pas lents sur des cothurnes.

Toutefois Catherine Gil Alcala écrit dans le foisonnement des mondes ; celui des contes dans lesquels animaux, oiseaux côtoient les hommes, leur parlent. L'humanité et l'animalité se superposent jusque dans l'acte cannibale au centre de l'action puisque le roi donne à manger la reine des oiseaux à son festin de noces avec la nouvelle reine.

L'homme est bestial. La femme de l'épervier prononce cette sentence (p.32) :

Le roi était une bête monstrueuse incarnée, un sang mêlé de l'inceste avec un pied sur la terre et un pied dans les enfers !

Les proies et les prédateurs se font face. Les oiseaux choisis par l'auteure répondent à cette dichotomie : celle des rapaces et celle des oiseaux inoffensifs. Et l'humanité qui parcourt l'espace du texte est turpitude, cruauté, fragilité tout à la fois. L'enfant dévore sa propre mère en quelque sorte : la naissance humaine est abomination, anéantissement (p.58) :

Le monde en guerre retourne dans la forge asphyxiante de l'utérus

Tout s'achève donc dans l'ultime image d'une « flaque de boue mêlée de sang carmin ».
Lien : http://www.lacauselitteraire..
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Article de jean-paul gavard-perret dans lelitteraire.com :
Catherine Gil Alcala, La tragédie de l'Âne & James Joyce fuit…

Alice est bien ici
Parce que la vie res­semble par­fois à du Sha­kes­peare, Cathe­rine Gil Alcala reven­dique une écri­ture pul­sion­nelle. Elle met en exergue le gain d'une « dépense » par­ti­cu­lière par la fabri­ca­tion de pièces hir­sutes où l'auteur « ralen­tit et accé­lère au même moment ». D'où la folie d'un pro­ces­sus : le temps n'existe plus vrai­ment et le théâtre se trans­forme en poé­sie pré­sente.
Déga­gés de leur valeur d'usage, les mots comme les per­son­nages (le singe, le fakir, Méphisto, Mil­ler, Michaux, Jack l'éventreur, etc ) se retrouvent avec des fonc­tion­na­li­tés plus secrètes. le poé­sie devient le seul moyen de les faire glis­ser de l'ombre à la lumière en des assem­blages exo­gènes. Les règles sont tri­tu­rées, les formes mani­pu­lées, les tech­niques et usages détour­nés. Corps, inti­mité, genre sont recon­si­dé­rés par un tra­vail de déri­sion mais aussi d'invocation. Tout devient autant en fusion qu'en impo­si­tion : le Léthé et le Styx se mêlent en une prose poé­tique qui cultive le para­doxe : « les enfers inté­rieurs égarent l'être d'un doute invin­cible ». La peau devient sable, les fileuses des ours. Existe une suite d'exercices de mons­truo­sité. Ils emportent le lec­teur là où se « fabriquent des sor­ti­lèges avec un peu de jus de mille étoiles d'Orion ».

On pense par­fois à Arra­bal ou au théâtre sur­réa­liste, puisque les pièces sont avant tout des sor­ti­lèges de mots aux seins culbuto, aux ou faux cils hame­çons. ils font de Cathe­rine Gil Alcala une irré­gu­lière de l'art. Elle trouve magni­fique l'idée que d'un seul geste, le monde se mette en branle. En consé­quence chaque pièce est elle-même « la » geste qui embrasse tout : le sexe, les fleurs, le temps, les miroirs et ce qu'il y a der­rière.
Qu'importe si « les cha­pe­liers fous » rêvent d'enfermer la dra­ma­turge dans un asile. En son théâtre, elle devient pièce elle-même. Elle regarde ceux qui sont entrain de la regar­der et leur fait entendre, entre farce et tra­gé­die, les cris de tur­pi­tude du monde tout en revi­si­tant les légendes dont les héros se retrouvent plus ou moins déca­tis. La créa­trice est aussi tous ses per­son­nages. Mais avant tout la Nou­velle reine, la Géante au nez de catin. Elle fait ingur­gi­ter aux hommes l'huile de ricin de sa prose indomp­table pour scé­na­ri­ser les hal­lu­ci­na­tions qu'ils n'osent pen­ser comme leurs rêves maniaques.
Lien : http://www.lelitteraire.com/..
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J'aime beaucoup lire des livres choisis « au hasard ». Généralement, ce sont de bonnes surprises. Mais là, j'avoue être perplexe à la sortie de cette lecture.
La première partie, une petite pièce de théâtre, n'a pas aidé à éloigner ce sentiment. Sur le fond, l'histoire me plaît bien. Un roi qui fait assassiner sa femme pour en épouser une autre, puis la fait rôtir pour ses noces et reçoit en paiement une malédiction, c'est plutôt pour me plaire. Compte tenu des dénominations des personnages, je m'attendais à ce que ce livre soit empli de folie. Cependant, je dois avouer ne pas avoir tout saisi. Il y a des passages relativement décrochés qui n'ont pas vraiment de lien avec l'intrigue principale, des personnages pour lesquels on se demande pourquoi ils sont là, des paroles incompréhensibles, des pistes de discordes extraordinaires totalement inexploitées. L'auteur nous envoie dans mille et unes directions sans véritablement en choisir une. A la fin de la lecture, on se sent perdu. Il n'y a pas vraiment de fin parce qu'elle est présente dès le début. Au final, j'ai la sensation qu'il manque un milieu. C'est terriblement dommage.
Sur la forme, le texte a sa propre mélodie. On trouve un étrange parfaitement assorti à l'histoire et très agréable. Je me suis fréquemment surprise à interrompre ma lecture pour compter les syllabes d'une phrase ou repérer des allitérations. C'est un peu comme une chanson sans rime tout compte fait. Les mots semblent avoir été choisis avec soin dans un registre soutenu. Pourquoi « semblent » ? Tout simplement parce que certaines répliques sont parsemées de mots piochés dans le registre ordurier. Je ne comprends pas ce choix, d'autant plus que la première scène comporte la preuve qu'il n'est pas utile d'utiliser des « gros mots » pour être vulgaire et insulter quelqu'un. le choc de l'emploi de ce langage ne me semble pas justifié par une quelconque situation puisqu'il est employé par des personnages divers à des moments impromptus.

La seconde partie quant à elle est une série de farces très courtes aux noms alambiquées mais alléchants. Malheureusement, le constat est le même que pour La tragédie de l'Âne. Il y a des dialogues de sourds, parfois empreints de mélodie, mais le tout se lit rapidement mais difficilement.

En définitive, cet ouvrage n'est pas un livre que je recommande. Je ne dois pas être sensible à ce type d'oeuvre qui pourtant a des qualités évidentes.
Lien : http://sweetie-universe.over..
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Article de Remy Sallé sur Francenetinfo :

Catherine Gil Alcala, auteure, metteur en scène et performeuse, nous propose une fois de plus deux textes : La Tragédie de l'Âne et Les Farces Philosophiques, parus le 14 janviers 2016 aux Éditions La Maison Brûlée.

Il suffit de quelques instants pour rentrer dans l'univers de l'auteure, un univers particulièrement orageux. On est bousculé, enchanté, agacé, tiraillé. Chacun trouvera probablement dans ce livre ses propres doutes, ses propres peurs.

La Tragédie de l'Âne est l'histoire de la malédiction d'une Reine assassinée, dont le corps a été mangé à la table du Roi pour le repas de noces avec sa nouvelle femme, déjà enceinte de lui. Les Farces Philosophiques sont des errances tourmentées entre différents personnages, enveloppées dans un langage insensé et brutal.

Dans la même logique que son livre James Joyce Fuit… suivi de Les Bavardages sur la Muraille de Chine, parus le 22 décembre 2015 aux Éditions La Maison Brûlée, ce n'est pas la compréhension qui doit hanter le lecteur, mais bien les sensations que le non-sens peut offrir.

Rejoignez le Roi aux oreilles d'âne décollées, la Reine des oiseaux, la nouvelle Reine, l'aïeule illettrée ou encore l'enfant meurtrier dans le premier texte La Tragédie de l'Âne et la Géante à la narine de catin, la petite fille aux allumettes, le philanthrope ou encore la Mort dans Les Farces Philosophiques.

En savoir plus sur http://www.francenetinfos.com/catherine-gil-alcala-tragedie-de-lane-farces-philosophiques-130662/#uK4ktCSPBUZ2J2Hg.99



Lien : http://www.francenetinfos.co..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
LE CHŒUR DES ESPRITS DE L'AIR
La chemise de lin du roi assassiné flotte dans l'éther.
Les oiseaux de proie déterrent dans l'azur
les industries chimériques des guerres.
Les exclamations criardes du désespoir,
déliées dans le vent, se dispersent sur la terre.
Un grain empoisonné se pose sur le poids des eaux.
La mue d'un lézard monstrueux
va et vient parmi les épaves englouties.
Le murmure sur l'horizon d'une harpe éolienne
évente les rêves.
Folle opprimée, menaçante et amène,
l'épouse de l'épervier fuit sur le mont d'opale,
chaussée d'aiguilles de pin.
La berceuse parlante des servantes évente les rêves.
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L'OURSE BLANCHE
Dansez ! Chantez ! tous les êtres angéliques doivent enchanter, entacher la terre dégelée, et coïter dans des bains de boue, et écrire sur le ciel avec leurs excréments !
Puisque maman veut nous faire chier, nous chanterons tous comme des baudets et nous ferons danser les cardiaques et les estropiés jusqu'à ce qu'elle renonce !

LA TOUTE PETITE VOIX D'UN GRAIN DE POUSSIÈRE
Neptune transperce le soleil de son sceptre qui devient une boule de sang qui sombre dans l'océan.

UNE BALEINE BLANCHE
Ah, mon père ! la flatuosité d'une harpe l'a réveillé !
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Video de Catherine Gil Alcala (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Catherine Gil Alcala
Extraits du spectacle "Lorsqu’un homme sait tout à coup quelque chose qu’il ne devrait pas savoir. James Joyce fuit.". Représentation au 59 Rivoli (Nuits Blanches 2012). Texte et mise en scène : Catherine Gil Alcala, Chorégraphie et danse : Linda Finkenflügel, Musique improvisée : Charles Sautereau, Interprétation : René Haddad , Laura De Giovanni , Grégoire Pellequer , Catherine Gil Alcala .
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