Si vous le voulez bien, revenons en arrière jusqu'à une soirée chaude et humide du mois de juin 1988 à Chicago. (...) la mode était aux jeans délavés à taille haute. En dehors de Cher, seuls les gens vivant dans des mobile homes arboraient des tatouages. Les gays sortaient tout juste du placard, tandis que l'épidémie de sida faisait déjà rage. Les ordinateurs constituaient une nouveauté en dehors des cercles concernés, les sms relevaient de la science-fiction et les téléphones portables, à supposer qu'ils aient déjà été en circulation, étaient gros comme des chaussures.
Il y a des portes qu'il vaut mieux laisser fermées.
Elle se reconnaissait tant dans cet oiseau qui, brindilles après brindille, s'efforçait de créer un cocon où déposer et couver ses oeufs à l'abri.
J'avais lu un jour que la maturité étouffait davantage la créativité que la guerre et la maladie réunies.
So, if you will, travel back with me to a warm humid Chicago night in June of 1988. Changes were in play, but no one had any idea how profound they were. Disco was gasping its last breath, both men and women wore their hair long on the sides and short on top, jeans were stonewashed and high-waisted. Cher and people who lived in trailers were the only ones with tattoos. Gays were just coming out of the closet, while AIDS was already an epidemic. Computers were novelty to anyone outside business, email barely existed, texting was science fiction, and if anyone had a cell phone, it was nearly the size of a shoe. The hottest phone technology was redial. As women, we were the first full generation of career seekers, monetarily and sexually liberated at last. But with our roles still being challenged in a man's world, we often settled for a lot less.
'You said she was divorced?'
'In the process.'
'A nasty one?' The undisciplined right eyebrow raised slightly.
'I've never heard of a good one.'
Il y a des moments où on se laisse tellement prendre par ce que les autres jugent bon pour nous qu’on ne sait plus ce qu’on veut.
Elle avait passé suffisamment de temps sur leurs divans après la mort de sa mère pour constater que la plupart d’entre eux étaient des êtres pontifiants englués dans leurs propres problèmes. Elle pensait pouvoir aider les gens mieux qu’eux – d’où son choix de rejoindre leurs rangs. Au moins y aurait-il une psy capable de comprendre de comprendre la douleur de ses patients. (Kelly)
Elle voulait que Vince se porte acquéreur d’un lot coûteux qui serait mis aux enchères ce soir-là, à savoir une semaine dans une villa en Toscane complétée par la visite privée d’un lieu appelé les Offices – un restaurant peut-être ? (Giovanna)
Les gens renvoyaient décidément une image trompeuse d’eux-mêmes, surtout en matière de bonheur. […] Existait-il une seule personne véritablement heureuse ? (Pensée philosophique de Carol Anne)