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Critiques de Cayla Kluver (41)
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Cela faisait un petit moment que ce livre me tentait de part sa superbe couverture et de son résumé qui me faisait penser à Alanna. L'occasion s'est présentée quand une collègue a voulu que je lui achète via Priceminister. Et finalement, j'ai mis plus longtemps que prévu pour le lire... La romance en bouquin n'est définitivement pas mon truc... Je l'ai lu en entier car j'espérais que cela finirait par bouger à un moment ou à un autre. Mais j'ai attendu pour rien... Que je vous explique maintenant pourquoi...



Tout d'abord, les coutumes du pays où se passe tous les évènements. Alera est la princesse héritière de ce pays et pendant sa 17ème année, elle doit trouver un mari digne de ce nom et capable de remplacer son père le roi quand il le décidera. Le problème, c'est que dans ce pays, les femmes sont jugées inférieures aux hommes. Du coup, Alera, même en tant qu'héritière du trône, ne pourra jamais gouverner et qui plus est, n'a guère le droit de choisir son futur époux. Son père ayant déjà décrété qui devait lui succéder, Alera devra l'épouser que cela lui plaise ou non. Donc déjà ça, d'entrée, m'a énervé dans ce roman, retour au Moyen-Âge où les femmes n'ont pas le droit à la parole et en plus, ce roman a été écrit par une jeune femme... Donc tout au long de celui-ci, j'ai attendu qu'Alera se rebelle contre son destin et prenne les choses en main comme Alanna. Certes, Alera a du caractère à revendre mais elle est du genre passive, à attendre qu'on fasse les choses pour elle. Elle prend rarement d'initiative, ce qui est bien dommage.



Par ailleurs, je pense que l'auteur est amatrice des beaux atours de cette époque car dès qu'un personnage important entre en scène, elle décrit en long, en large et en travers ses habits, ses armes et sa coiffure. C'est intéressant au début mais cela devient vite énervant au fil du roman car l'action ne bouge pas beaucoup. Ensuite, viennent les descriptions des visages et expressions des personnages. Et en dernier, nous avons les descriptions concernant le palais royal, les différentes chambres et pièces du palais, la ville, la campagne... Une carte n'aurait néanmoins pas été de refus. Du coup, nous passons plus de temps à lire des descriptions qu'autre chose, cela devient longuet.



L'écriture en elle-même de l'auteur est assez agréable à lire, sinon je n'aurais pas eu le courage de le finir avant de le rendre à ma collègue. Par contre, qu'est-ce que c'est long... Elle décrit tout mais il ne se passe pas grand chose dans le roman : quelques intrigues amoureuses, quelques intrigues politiques et un soupçon de guerre pour mettre une ambiance. En parlant de guerre, celle-ci a opposé dans le passé Hytanica, la patrie d'Alera, et Cokyri... Au fil du roman, on en apprend un peu plus sur les raisons de celle-ci.



L'univers mis en place par l'auteur est plutôt simple et oppose Hytanica et Cokyri. Hytanica, le royaume où les femmes sont des moins que rien même quand elles ont un haut statut dans la société, et Cokyri où les femmes sont jugées supérieures aux hommes et ce sont elles qui gouvernent ce pays et qui le défendent. À tout ça, ajoutez-y une pincée de prophétie et vous obtiendrez « Alera ».



Les personnages sont néanmoins intéressants à suivre, ils ne sont ni tout blanc, ni tout noir, et beaucoup de zones d'ombre subsistent sur certains d'entre eux. Cela donne donc envie de continuer la lecture pour en apprendre davantage sur eux. Alera a du caractère mais ne sait pas toujours l'utiliser à bon escient. Sa sœur, Mirinna, est plus timide et moins forte tête mais elle a néanmoins du caractère. On aimerait également en savoir plus sur le passé de certains gardes du corps, on l'apprend par bribes par-ci par-là...



Comme vous l'aurez compris, ce roman n'a pas été la belle découverte que j'espérais. Mis à part l'écriture de l'auteur, beaucoup de points m'ont horripilé durant ma lecture, à commencer par le jugement négatif sur les femmes (faisant un métier d'homme, j'ai d'autant plus de mal avec ce type de jugement...). Si on me prête la suite, je la lirais peut-être, ne serait-ce que pour voir si Alera arrive à se dépêtrer de la situation dans laquelle elle est à la fin de ce tome. Mais sinon, ce n'est pas primordial pour moi de finir cette trilogie romanesque. Je comprends maintenant mieux pourquoi je ne suis pas adepte de ce type de lecture, je m'y ennuie car il ne s'y passe rien... Pour ma part, ce ne fut donc pas une réussite... Mais comme on dit, « Chacun ses goûts », vous l'apprécierez peut-être plus à sa juste valeur que moi.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Dommage qu'il m'est fallu plus de la moitié du livre pour être vraiment dans l'histoire car une fois qu'on s’immerge dans cet univers on passe un bon moment. Voyons maintenant si la suite est plus efficace car pour l'instant je suis assez mitigée...
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Un livre qui reste sympathique même si très jeunesse.



Et que l'on sent aussi la jeunesse de sont auteur, avec un style pas vraiment... approfondi, une histoire qui reste assez classique, et des passages parfois assez convenu.



Bref un bon moment mais pas de réelle surprise ou de saveur particulière. Un peu comme tenté une recette de cuisine sans y changer une seule lettre, ni y ajouter une pincée de piment, un peu plus de ceci et un peu moins de cela. Impersonnelle.



Mais ça se laisse lire.
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Un récit un peu convenu, un univers très classique, des personnages pas toujours suffisamment nuancés, et un style pas toujours maîtrisé : voilà qui pourrait résumer Alera. Néanmoins, et malgré tous ces petits défauts, ce premier tome se lit avec un certain entrain, car on a envie de savoir comment vont tourner le choix de la princesse et le conflit politique. Les nuances finales corrigent le tir, et promettent d'intéressant développements. Facile à lire, divertissant, Alera devrait plaire aux lecteurs en quête d'une fiction douce et point trop complexe !
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Une lecture très agréable, mais légère déception tout de même par rapport au coup de coeur que j'attendais.







Ahhhhh, cette couverture !! Elle n'a pas mis plus de 2 secondes à me convaincre d'ajouter ce livre à ma Wish List à l'époque. Aussi j'avais été vraiment enchantée quand on me l'avait offert pour mon anniversaire en mai 2012. (oui, en mode dépoussiérage, la Cali :D lol).



Par la force des choses, je n'avais pas encore pu me pencher plus sur ce livre avant cette semaine. (et hop, un petit merci à Crouton de l'avoir intégré au challenge des 20 livres imposés, sans quoi, il serait peut-être resté encore quelques temps à prendre la poussière dans ma PAL.



Alors ? Quel fut mon avis sur ce livre ? Déjà, si je vous dis que j'ai mis 7 jours à le lire, c'est que ce n'est pas complètement positif. Malgré tout, je dois bien admettre que le style de Cayla Kluver est vraiment incroyable, surtout quand on pense qu'elle a écrit ce roman à 16 ans, on en reste bouche bée de la qualité littéraire de cet ouvrage ! Si l'histoire avait été un peu plus proche de ce que j'en attendais, je pense que nous aurions pu aisément atteindre le coup de coeur, car vraiment sa plume merveilleuse m'y aurait poussée.



Mais j'avais tellement entendu de critiques dithyrambiques sur ce roman, tellement de gens sont venus m'annoncer que ça avait été leur coup de coeur des coups de coeur, leur saga fétiche, une merveille, que j'espérais vraiment ressentir la même chose. Mais il m'a manqué des éléments pour pouvoir ressentir cela.

D'abord, je ne sais pas pourquoi (et là, personne ne m'a induite en erreur, c'est clairement uniquement ma faute), je pensais que des éléments fantastiques prendraient part à l'intrigue. Je n'attendais pas spécialement des vampires, ou une créature bien précise, mais je pensais vraiment que j'allais avoir affaire à une lecture de l'imaginaire. Or ici, le monde un peu fantasy mis à part (royaume et décor inventés, thème médiéval, roi, reine et princesses, guerre des peuples, etc.) nous ne sommes vraiment pas dans un univers fantastique. Alera est plutôt une romance fantasy. Première petite déception.

La seconde est peut-être un peu liée à cet état de fait justement, car l'intrigue m'a semblée un peu molle. Il ne se passe pas grand chose, jusqu'aux 150 dernières pages environ. Et encore, après ce n'est pas non plus super folichon.



Vous me direz, vu les commentaires ci-dessus, comment en suis-je arrivée à un avis global positif tout de même, même si un peu mitigé ? Eh bien, c'est qu'à la base, je n'ai rien contre les livres qui manquent d'action, je n'ai pas forcément besoin de dragons et de batailles épiques pour prendre mon pied littéraire. Y a qu'à voir comme j'avais aimé Orgueil et préjugés de Jane Austen. En l'occurrence c'est vraiment le style de l'auteur et sa conviction dans son récit qui avait fait tout le travail.

Le style d'Alera est peut-être un peu moins poussé que celui de Jane Austen, mais malgré tout, vraiment impressionnant. Mais il n'a pas suffi à combler ma petite déception par rapport à ce que j'attendais de ce roman. Je sais maintenant que ces attentes étaient un peu injustifiées, et je ne sais pas ce qui m'y avais conduite, mais ça ne change rien à mon sentiment final. Ce livre n'est pas ce que j'en attendais. Et du coup, déçue je suis. Pas complètement, mais un peu quand même.



Sans aller dire que je me suis ennuyée durant 454 pages, en tout cas, j'ai parfois trouvé le temps un peu long, et je ne me précipitais pas le soir sur mon roman, avec cette fièvre dévoreuse qui m'habite lorsque je suis vraiment happée dans l'histoire.

J'ai passé un bon moment, mais sans plus. Et la fin m'a laissée un peu perplexe. Je sais qu'il s'agit d'une trilogie, et que donc l'histoire peut encore complètement changer dans les tomes 2 et 3, mais ce tome 1 aurait dû me convaincre plus que cela. Pour le moment, je me dis que je lirai la suite si je tombe sur le tome 2 d'occasion pour pas très cher, mais je ne me l'offrirai pas neuf, c'est certain, il ne m'a pas suffisamment embarquée pour ça.



Mais ce livre est tellement beau, et tellement bien écrit, que rien que pour cela, j'affirme que ma lecture en valait le coup tout de même.







Voyons les choses dans le détail.







- La couverture : Une splendeur ! Un livre faussement à l'ancienne, avec une couverture que tous les amoureux des livres vont sûrement adorer. Je n'ai aps pu m'empêcher de la tripoter tout le long de ma lecture. Les arabesques, le médaillon et le titre sont en relief, cette couverture est vraiment un bijou. Je l'ai pensé à la seconde où je l'ai vu la première fois, et je le pense toujours. Rien que pour la couv, je serais capable de m'acheter les tomes 2 et 3 ^^.



- Le style : Comme je vous le disais, il est très impressionnant, surtout pour une jeune auteure de 16 ans. Il est bien plus mature que bien des romans YA ou jeunesse écrit par des auteurs plus âgés que j'ai déjà pu lire ! Travaillé, fluide et addictif, il nous entraîne avec beaucoup de facilité dans le royaume d'Hytanica, dans ses paysages extérieurs, ses palais, ses salles de bal, et nous permet de voir tournoyer de jolies princesses dans leur robe luxueuse. Non, vraiment, niveau style, je n'ai rien eu à redire, n'ai constaté aucune maladresse, aucun passage un peu bancal, à ce niveau-là, ce livre est parfait.



- Les personnages : Dans la mesure où je suis restée assez extérieur à l'histoire (rapport à ma déception), je ne peux pas dire que je me sois spécialement prise d'affection pour les personnages. Alera est une jeune fille agréable, sans plus. Elle n'a pas spécialement un caractère bien trempé, trop rebelle, et n'est pas non plus spécialement fade... Elle m'a semblé normale, quoi. Intéressante à suivre, mais sans plus de passion pour moi. Sa petite soeur, Miranna, également. Les jeunes hommes, de la même façon, m'ont plu, sans faire chavirer mon coeur. J'ai vu Steldor par les yeux d'Alera, et ai donc visualisé ses défauts en même temps que ses qualités, c'est un perso qui ne m'a pas reservé de surprise. Et enfin Kyenn/Narian. On en sait encore bien peu sur lui, il paraît intéressant et on aimerait, comme Alera, pouvoir mieux le connaître. On s'attend autant à ce qu'il nous déçoive qu'à ce qu'il nous ennivre, bref, on attend la suite pour se faire une idée plus précise.



- L'histoire : Voilà le gros point négatif selon moi, qui a grandement fait baisser ma note. 458 pages pour si peu de contenu finalement, je ne comprends pas. Il y a tous les ingrédients pour une bonne romance, certainement, mais comme je n'attendais pas de ce livre qu'il ne soit "qu'une" romance, ce ne fut pas une bonne surprise. J'ai trouvé cette lecture agréable, et ai suivi avec plaisir les labyrinthes qui mènent au coeur de la princesse Alera. Elle doit épouser un homme qu'elle n'aime pas, tandis que son coeur est pris par une jeune homme mystérieux, dont elle ignore si elle peut lui faire confiance.

Et en gros... Ben c'est tout...



- L'édition : Gros point fort, la qualité de l'ouvrage. Je ne reviens pas sur la couverture évoquée plus haut qui est juste une merveille, mais l'ensemble de l'objet est dans la même veine. Chapitrage parfait, texte aéré, phrases ni trop longues ni trop courtes, plaisir de le tenir en main, tout parfait.



La correction : Parfaite également, je n'ai pas le souvenir d'une seule faute ou coquille qui m'ait vraiment sauté aux yeux. Ca fait plaisir.







Pour résumer, si je suis un peu mitigée, la qualité de ce roman n'est absolument pas à remettre au cause. Ici, il s'agit bien de goûts personnels et d'attentes inassouvies qui me laissent un goût de trop peu par rapport à ce que j'en espérais. Cela étant, c'est vraiment un bon roman, avec lequel on passe un doux moment dans un monde fantasy un peu médiéval (comme toujours) mais auquel il m'aura manqué la cerise sur le gâteau, l'élément surprenant et inattendu qui en aurait fait une lecture vraiment originale et totalement prenante.



Comme je le disais, si je trouve les tomes suivants d'occasion, je pense que je me laisserai tenter, autrement, il y a des chances que je reste sur ce premier tome.







Bonnes lectures week-endesques !







Cali
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La Légende de la lune sanglante, tome 2 : Le ..

C'est avec une certaine fébrilité que nous attendions cette suite. Le tome précédent avait été une belle découverte, plongeant le lecteur dans un univers gorgé de romance avec une pointe de fantasy, un monde atypique où douceur et cruauté se partageaient la place.



Fait étrange que les sentiments que nous laissent cet opus... Il faut le dire d'emblée, on ne peut reposer facilement le livre emportés que nous sommes par notre lecture. Mais vous serez aussi sûrement très énervés par le caractère et les actes d'Alera à qui l'on a franchement envie de mettre des claques, de la bousculer pour qu'elle arrête de faire sa mijaurée et finisse par grandir un peu. Vœu pieux du moins au début !



Alors voilà ce qu'il y a de troublant : comment peut-on être agacé par l'héroïne principale mais vouloir à tout prix connaître la suite ?! En continuant la lecture, nous espérons voir Alera mûrir et évoluer. On pensait trouver une jeune femme qui deviendrait forte en acte et en verbe. Mais, hélas, ça ne sera pas le cas, ou du moins pas autant qu'on le voulait. Après, il faut aussi noter qu'elle a été élevée pour être reine, fidèle épouse de son tout puissant roi, dont lui seul hérite des pouvoirs. Au royaume d'Hytanica, les femmes ne sont que le reflet de leurs maris. Leurs fonctions dans la haute société ne sont centrées que sur la répartition des tâches domestiques et les réceptions à donner. On leur apprend à se taire, à être discrètes et effacées. C'est donc normal, dans un sens, qu'Alera se comporte en enfant gâtée et se plie aux moindres injonctions des hommes qui l'entourent.



Heureusement, vers la moitié du livre, des évènements surviennent et amènent l'héroïne à prendre sur elle et à décider de l'avenir des êtres qui l'accompagnent. Nous en apprenons beaucoup plus sur les habitants de Cokyri et sur leurs coutumes. L'auteure nous distille au fur et à mesure des informations capitales sur chacun des personnages. Cela aussi contribue à l'envie de poursuivre le livre parce que dans le premier tome nous étions tout de même face à beaucoup d'inconnues.



On ne peut donc que féliciter l'auteure pour son tour de force : agacer tout en captivant le lecteur. L'écriture de Cayla Kluver est poétique et elle nous livre un bon dosage de descriptions, d'actions et de romance qui font de ce roman une œuvre tout de même agréable. Par contre vu la fin, à quoi bon un troisième opus ? À suivre donc !
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Legacy

Cette œuvre est écrit par la jeune écrivant Cayla Kluver, c’est une historie littéraire pour les jeunes il s’agit de une histoire avec beaucoup des genres et thèmes. Le romanticisme, l’héroïque, la guerre et la politique.

Cette histoire commence avez la guerre des deux royaumes qui ont des conflits. Un menace des détruire le royaume si l’autre n’accepte pas leur conditions. Le roi réagit au menace et il a suive le conseil de un homme qui l’a dit que pour protéger ce royaume il doit assassine son première bébé garçon et étaler le sang de son fils en la frontière pour éviter l’ennemie de attaquer le royaume.

Apres on suive la vie de la jeune princesse de Hytanica, Alera. Son père lui a choisi un homme pour se marier, un bon candidat pour être roi du royaume de Hytanica. Mais elle ne lui aime pas, elle a trouvé l’amour dans un autre garçon qui a une histoire intéressant, un amour interdit.

J’ai aimé cette histoire parce qu’il y a des choses très intéressant qui passent, mais des choses inattendues. On s’imagine tout la histoire, quand j’ai lu le livre je me transporter dans le monde de l’histoire, je ne pouvais pas arrêter de lire, vraiment c’est une bonne histoire.

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La Légende de la lune sanglante, tome 3 : Sac..

Le dernier tome de la trilogie d'Aléra. La guerre est finie mais la paix a du mal à s'instaurer sous la houlette d'Aléra et Narian, tant les ressentiments entre Hytanicains et Cokyriens sont forts. Ce dernier volume se distingue par l'introduction d'un nouveau protagoniste dont on suit l'histoire un chapitre sur deux. C'est Shaselle, la cousine de Steldor, entrevue dans les tomes précédents. A travers son histoire, on retrouve un peu le personnage d'Aléra, avec son impulsivité et sa naïveté. On a d'ailleurs l'impression que son histoire d'amour va ressembler à celle d'Aléra..

On retrouve évidemment les protagonistes des tomes précédents qui s'opposent puis s'allient. Les personnages que j'ai trouvés les plus intéressants étaient ceux qui gravitaient autour de l'héroïne, Cannan, London et surtout Steldor qui s'est bien racheté depuis le premier tome! Aléra est plus sympathique dans ce volume essayant d'assumer au mieux son rôle de protectrice de son peuple et d'amante secrète de Narian. Il y a toujours de l'action, du suspense, de la romance et cela se lit très bien. J'ai trouvé l'intrigue parfois tirée par les cheveux (notamment l'indulgence cokyrienne face aux révoltes des Hytacains; ils punissent certes mais n'essaient pas de prévenir d'autres révoltes! Il faut dire que c'est Narian qui est à la tête des troupes d'occupation et il est du côté d'Hytanica) mais dans l'ensemble, c'est une bonne série de fantasy.
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Je ne m’attendais pas à autant aimer ma lecture ayant lu beaucoup d’avis négatifs dessus auparavant. Cela m’arrive rarement d’être en désaccord avec les critiques mais là ça à été le cas. J’ai (à mon grand étonnement) savouré ce livre !



L’intrigue est plutôt simple et oppose Hytanica et Cokyri, deux royaumes ennemi. J’ai été ensorcelé par l’univers d’Alera qui m’a tenu en haleine jusqu’à la fin. Cette histoire a quelque chose de captivant qui nous pousse à lire la suite.

Bon ce qui est dommage, c’est que durant le livre on reste seulement à Hytanica (le royaume où vit Alera) et on ne découvre pas les pays voisins. Le manque de détails visa vis du paysage m’a vraiment déçus. Cayla Kluver nous embarque dans un monde inconnu et ne prends pas vraiment la peine de nous expliqué correctement à quoi ressemble son histoire.



Les personnages sont ni tout blanc, ni tout noir. ils sont vraiment intriguant et agréable à suivre. Par contre le nombre de personnage présent dès le début m'a un peu perdue mais au fil des pages, j'ai fini par m'y retrouver.

Alera m’a laissé mitigé. Elle réagit souvent avec une intelligence remarquable et puis l’instant d’après se jette dans la gueule du loup sans réfléchir et se soucier des répercussions. J’ai trouvé que son personnage manquait de cohérence. De plus que j’ai noté ce détail chez pas mal d’autres figures de l’histoire. Néanmoins j’ai réussis à passer au dessus de cela. Ce qui m’a comme permit de m’attacher aux personnages et d’apprécier entièrement ma lecture :).

J’ai adoré Steldor, le soupirant d’Alera, choisit par son père. C’est sans conteste le personnage qui m’a le plus plu. Il est arrogant, prétentieux, envieux et je dois dire que les conversations qu’il entretenait avec Alera était un régale pour moi. Tout le temps à se titiller, à se lancer des pics tranchants. Cela m’a beaucoup amusé et j’attendais avec impatience leur nouveau entretient.

En se qui concerne Narian, c’est un vrai gars mystérieux. Il arrive comme ça un beau soir à Hytanica, personne ne sait rien sur lui, on ne sait pas vraiment si on peut lui faire confiance… C’est un personnage vraiment intriguant.



Le point qui m’a plus que dérangé, c’est l’aspect religieux. Nous nous retrouvons dans un monde méconnu et l’auteur nous explique pas pourquoi il y a une religion ou d’où elle vient.



Bref, j’ai l’impression que cette critique parait très négative mais ce n’est pas le cas. J’ai vraiment été transporter par l’univers médiévale d’Alera. Je vous le recommande si vous avez besoin de vous échapper pour rêver sans vous prendre la tête. :)


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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Si il est difficile d'accroché à l'histoire au début, il est encore plus difficile de refermer ce livre à la fin. Je l'ai tout simplement dévoré. Le livre ne s'arrête pas aux histoires d'amours comme je le craignait, on s'attache à Alera, princesse au caractère qui ne convient pas aux femmes d'Hytanica mais plutôt à celles du royaume ennemi. En bref, j'attend de lire la suite avec impatiente.
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La Légende de la lune sanglante, tome 2 : Le ..

Après avoir adoré le premier tome, j'avais hâte de découvrir la suite des aventures d'Alera. Ce second tome est aussi prenant que le premier mais bien plus sombre puisque les héros évoluent dans un climat de guerre.



Dès le début du roman, Narian a disparu et Alera se retrouve mariée avec Steldor. Un mariage qu'on lui a imposé alors qu'elle en aime un autre. Toute la première partie du tome deux est centrée sur la relation entre Alera et son époux. J'avais détesté Steldor dans le premier roman mais ici, on le découvre amoureux d'Alera et jaloux que ses sentiments ne soient pas réciproques. Ce personnage, devenu roi, est ni bon ni mauvais. Il peut se montrer parfois horrible et violent (même s'il ne lève jamais la main sur sa femme) et d'autre fois attentionné et protecteur. Loin de l'aimer autant que Narian, j'ai appris en tout cas à apprécier Steldor tout au long de ma lecture.

Alera, l'héroïne, évolue énormément au cours du roman. Dans le premier tome, elle n'osait pas trop s'affirmer et restait docile. Ici, elle se comporte en reine et plus on avance, plus on l'admire. Elle m'a impressionée à la fin du roman où elle se comporte en adulte et plus en adolescente.

Narian, mon personnage préféré, m'a beaucoup manqué. Il est à Cokyri et est donc absent une bonne partie du roman. Cela dit, les rares scènes où il apparaît face à Alera ont capté toute mon attention. On se rend compte que leur amour est profond malgré tout ce qui les sépare.



L'histoire est, comme je le disais, très sombre. Les relations entre Hytanica et Cokyri sont de plus en plus tendues et bientôt, la guerre éclate. Autant j'ai trouvé la première partie plutôt calme, autant j'ai été complètement emportée par la suite. J'ai eu peur à de nombreuses reprises pour les personnages et les pertes m'ont fait beaucoup de peine.

Dans ce roman, nous en apprenons également plus sur Cokyri et ses dirigeants qui sont assez présents sur la fin du roman. Nous découvrons aussi le passé de London et notamment ce qu'il a vécut lors de son emprisonnement par les Cokyriens des années auparavant. London est un personnage mystérieux que j'affectionne beaucoup et même s'il est lui aussi assez absent, j'ai aimé les moments où il est aux côtés de la reine.

La fin du roman m'a plu mais en même temps, on sait que ça ne pourra pas durer. Je suppose que dans le dernier tome, Sacrifice, l'organisation du pouvoir risque d'être chamboulée à nouveau et forcément, la relation entre Alera et Narian aussi.



En bref, "Le temps de la vengeance" est un second tome à la hauteur du premier même si l'absence de Narian a été assez difficile. Je ne peux que vous recommander cette saga si vous aimez la fantasy "young adult" ou tout simplement les héroïnes fortes et combatives comme notre Alera.






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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Un premier tome enivrant, une virée charmante voire bouleversante entre fantasy et romance !



Depuis des années deux contrées, Cokyri et Hytanica, aux coutumes diamétralement opposées, se vouent une haine féroce, la guerre ayant fait rage durant une longue période. Même s’ils ne s’attaquent plus, les ressentiments n’ont pas changé et les frontières restent gardées scrupuleusement.



Alera, princesse ainée du royaume d’Hytanica, avec l’arrivée de son dix-huitième anniversaire, doit faire un choix crucial pour son avenir mais aussi celui de son peuple : choisir son prétendant, celui qui deviendra le roi. Son père lui a déjà suggéré fortement Steldor, jeune officier de vingt et un an, fils du chef de la garde. Malgré la beauté, la prestance et le magnétisme qu’exerce ce dernier sur toute la gente féminine, Alera ne voit en lui que ses mauvais côtés. Son ambition mais surtout sa suffisance horripilent notre princesse qui ne supporte plus de l’entendre se vouer des louanges lors de chaque rendez-vous, ramenant tous les sujets de conversation à sa personne, à ses prouesses militaires.

L’arrivée de Narian, jeune cokyrien, étrange, solitaire et surtout dangereux va éveiller la curiosité d’Alera. Son intérêt pour lui va susciter bien des problèmes, car au-delà des convenances et de sa condition de princesse c’est toute la vie du peuple qui va être chamboulée avec l’arrivée de Narian et de sa véritable identité…



Ce livre est le premier tome de la trilogie de La légende de la lune sanglante, une fantasy très proche d’une romance historique et dont les amoureux du genre vont être comblés. Alera vit avec le poids de son statut et de son devoir. Dans son royaume se sont les hommes qui décident et les femmes doivent rester à leur place, ne s’occupant que de tâches comme l’art de recevoir ou la broderie. Cet univers est en tout point pareil à notre moyen-âge, où le protocole et les convenances étaient de rigueur dans les hautes sphères de la société. Cette vie-là, Alera ne l’a pas choisie et c’est douloureusement qu’elle se plie à la volonté royale. Curieuse mais aussi rêveuse, elle voudrait en savoir plus sur les tenants et aboutissants des affaires militaires et politiques mais cela ne sied pas à son rang de femme. Affublée jour et nuit d’un, voire deux gardes du corps, sa liberté est restreinte, ses paroles et mouvements épiés et relayés à ses parents. Alors quand Narian arrive avec ses secrets, bousculant le protocole avec ses manières et surtout chavirant son cœur, Alera veut croire que son avenir n’est pas tracé comme le roi l’entend. Mais au-delà de sa propre personne et de ses aspirations c'est l'avenir d'un royaume qui se joue, un avenir pouvant être synonyme de guerre !



Le récit à la première personne nous permet de voir ce monde au travers d’Alera. Les personnages n’en deviennent que plus attachants, plus intimes. Que nous les aimions ou les détestions, nous ne pourrons rester indifférents face à la force des sentiments qu’exprime notre princesse quand elle nous parle de chacun d’eux. Nous deviendrons suspicieux quant à certains nous interrogeant quant à leur loyauté. Souvent nous aurons envie de bousculer la jeune fille pour qu'elle réagisse mais il ne faut pas oublier que les valeurs en place sont prises très sérieusement et tout manquement au devoir ou trahison sont passibles d'un châtiment mortel.

Entre légèreté, ragots à l'heure du thé, et gravité quand il s'agit de stratégie militaire en salle d'audience, les chapitres nous mettent face à une panoplie de situations. L'auteure vient agrémenter son récit d'un décor riche, approfondi. C’est un univers complet qui nous est décrit et non une simple romance historique juste axée sur l’amour. Le style de Cayla Kluver est agréable, naturel, sans longueur. Même si parfois certains passages semblent légers, l'auteure se rattrape juste après et nous continuons donc notre lecture paisiblement. Mais c'était sans compter sur la fin où nous nous trouvons chamboulés et ne devront notre salut qu’en sachant qu’il y aura une suite…



Un premier tome plutôt dramatique mais qui appelle le second avec frénésie, un véritable cri du cœur !
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

La couverture de ce livre est vraiment magnifique, toute en relief et très réussie. Par contre, une fois n'est pas coutume, j'attendais un tout petit peu plus du contenu. Ce qui m'a le plus gênée c'est le fait que, pour moi, l'histoire.. (la suite sur la bibliothèque de lilie)
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Pour un premier roman écrit par l’auteur à tout juste 14 ans, je dois dire que je suis bluffée ! Aléra est le premier tome d’une trilogie qui ne laisse présager que du meilleur et il serait dommage de passer à côté (même pour les adultes).



Aléra est la princesse héritière du royaume d’Hytanica où les femmes n’ont aucun pouvoir. Dans cet esprit, chaque héritière doit convoler le jour de sa majorité afin d’assurer la pérennité du royaume et passer les rênes du pouvoir à son mari. D’où un choix de maris très restreint, le prétendant devant être irréprochable, fin stratège, bretteur agile, bref un roi en devenir. L’amour n’ayant que peu de place en définitive, Aléra se retrouve pris au piège du choix imposé par sa père, un jeune homme nommé Steldor qui, s’il est particulièrement beau et doué en tout, n’est pas exempt de défauts. Prétentieux, présomptueux et ne semblant intéressé que par la couronne et aimant s’écouter parler, Aléra a bien du mal à se faire à l’idée qu’il devienne son mari...


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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Décidément, la collection MsK nous réserve de bien jolies surprises. Une fois de plus, j’ai donc pris beaucoup de plaisir à lire ce roman, écrit par Cayla Kluver alors qu’elle n’était âgée que de 16 ans. Ce qui force déjà mon admiration, rien dans le style ni l’histoire ne trahissant sa jeunesse, bien au contraire !

Premier tome d’une trilogie dont je suis pressée de dévorer la suite, cette histoire nous mène donc dans un monde où deux royaumes s’affrontent, l’intrigue nous happant dès les toutes premières pages. Quant au romanesque de l’histoire, il ne pourra que faire vibrer les cœurs des lecteurs, et surtout des lectrices de tout âge...



La princesse Alera, jeune et jolie héroïne, vit au royaume d’Hytanica, où les femmes restent soumises à la volonté des hommes qui y règnent en seuls maîtres. Cette princesse de dix-sept ans se voit imposer par son père d’épouser l’homme qu’il lui a choisi et dont elle ne veut pas : Steldor, un jeune guerrier particulièrement bel homme, mais dont la vanité lui est franchement insupportable.

D’autant que survient Narian, séduisant garçon en provenance du royaume ennemi de Cokyri, gouverné quant à lui par les femmes. Son sens des responsabilités pousse Alera à lui résister pour obéir à ses devoirs de princesse, tandis que son cœur lui dicte une tout autre conduite. Mais que penser de ce Narian qui, enlevé par les Cokyriens alors qu’il n’était encore qu’un bébé, revient chez lui animé d’intentions mystérieuses. Impossible en effet, même pour nous, lecteurs, de nous forger une opinion sur sa loyauté et donc la suite de ses aventures.



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La Légende de la lune sanglante, tome 3 : Sac..

Alors que cet univers avait beaucoup à offrir, cela reste bien trop en surface. Les amourettes occupent malheureusement une place trop centrale au détriment des intrigues politiques et des jeux de pouvoir. Les héroïnes féminines au « caractère fort » n’ont pas su me convaincre. Alera est bien trop passive. Au delà de la déception, je suis malgré tout assez satisfaite d'avoir boucler cette saga.
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La Légende de la lune sanglante, tome 3 : Sac..

Après avoir beaucoup aimé le premier et le second tome, j'avais hâte d'attaquer le troisième et dernier opus. Je sentais qu'il allait être beaucoup plus sombre mais je n'étais pas pressée de dire adieu aux personnages. Ce dernier livre clôt parfaitement la trilogie. Je suis tombée amoureuse de ce roman, c'est un énorme coup de coeur.



Le premier tome posait l'univers et l'histoire. Nous étions dans la tête de l'héroïne, la princesse Aléra et nous suivions sa rencontre avec Narian, un Hytanicain élevé parmi les Cokyrien. Dans le volume suivant, Alera avait épousé Steldor et était devenue reine. J'avais aimé la voir évoluer, gagnant en assurance. A la fin de l'histoire, les Cokyriens avaient envahis Hytanica et Alera avait été forcée de conclure une sorte d'accord. Nous retrouvons notre personnage à ce moment-là. Elle n'est plus reine désormais mais Grande Prêvote et doit, avec Narian, faire en sorte que la cohabitation se passe bien. Narian, qui est mon personnage préféré de la série, m'avait cruellement manqué dans "Le temps de la vengeance" mais il est ici présent tout au long de l'histoire. Alera et Narian sont désormais en couple et même s'ils doivent le cacher, leur amour est toujours aussi fort.

Pendant toute une partie du tome, je n'ai pas compris pourquoi Alera ne se révoltait pas, se contentant de négocier avec l'ennemi. Pourtant, à un moment, j'ai réalisé qu'elle voulait à tout prix éviter que son peuple souffre. C'est une véritable reine et un personnage au courage hors du commun. Narian quant à lui, a beaucoup changé. Il est fou d'Alera et cet amour lui a permis de s'ouvrir davantage. J'ai également beaucoup aimé sa relation avec Cannan, basée sur le respect et l'admiration.



J'ai été surprise de voir que l'auteure avait également inséré un second point de vue. Dans les précédents tomes, nous n'étions que dans la tête d'Alera or ici, nous suivons aussi Shaselle, la fille de Baelic et cousine de Steldor. Nous ne connaissions que très vaguement ce personnage et j'ai été au début septique. Cependant, j'ai vite changé d'avis puisque sa vision des choses est très importante. Alera est au bastion, tentant de tout faire pour arranger les choses mais Shaselle est parmi le peuple et nous comprenons ainsi à quel point les Hytanicain sont en colère contre l'ennemi. Shaselle est encore une adolescente mais pourtant, elle veut participer à la révolte. C'est une jeune fille attachante même si elle ne se montre pas toujours mature.



Ce tome est plus intense que les précédents. Au début de l'histoire, Steldor et Galen tente de petites révoltes mais nous comprenons bien vite qu'un mouvement plus vaste est en cours. Les Hytanicain refusent la domination et sont prêts à se battre. Autant je n'ai jamais pu supporter Steldor, autant là, il m'a bluffé. Il a beaucoup mûri et n'hésite pas une seconde à se mettre en danger pour sa cause. Lui et ses compagnons sont capables de tout pour leur patrie et la liberté du peuple.

J'ai eu des larmes aux yeux à de nombreuses reprises car vous vous en doutez, en temps de guerre, il y a des pertes. L'auteure devait faire disparaître des personnages et ces scènes sont bouleversantes.



J'aurais néanmoins aimé un petit épilogue, qui se serait déroulé quelques années plus tard. En effet, le roman s'achève sur quelques questions. Nous ne savons pas comment les choses évolueront pour les royaumes mais l'auteure nous a laissé quelques pistes, comme si c'était à nous de l'imaginer.



Pour conclure, je vais avoir énormément de mal à me remettre de ce roman. Je me suis tellement attachée à Alera, Narian, London, Steldor, Shaselle et les autres que c'est difficile de leur dire adieu. Je vous conseille fortement cette trilogie qui fait désormais partie de mes préférées et je félicite (même si elle ne me lira jamais!) cette jeune auteure pour avoir écrit une si belle histoire.
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Cette saga me tentait depuis pas mal de temps. J'avais toutefois peur que le côté jeunesse soit trop présent et me gâche la lecture. Et puis je l'ai finalement trouvé à moitié prix. Je n'ai pas hésité une seconde, une fois arrivé dans ma PAL, il en est sorti presque immédiatement. Et je me suis demandée pourquoi j'avais attendu aussi longtemps avant de le lire !



L'univers créé ici est riche, complet, avec une mythologie, un passé est des légendes bien ancrées, bien définies. J'ai adoré découvrir ce monde médiéval, ce monde de châteaux, de légendes, de guerres historiques... Mais ce que j'ai le plus apprécié, c'est de me retrouver, pour une fois, de l'autre côté de la barrière...

Ici, nous sommes du côté de la royauté, au coeur de la noblesse, une famille régnant sur tout un royaume, le royaume d'Hytanica. Cette famille royale a su me séduire totalement. Elle est aimée du peuple, prend soin de ses sujets. Notre héroïne est Alera, princesse héritière du trône, auquel elle devra bientôt accéder. Et cette héroïne est tellement vraie, tellement entière, tellement unique et attachante, que j'ai adoré la suivre au fil de ses aventures...



Venons tout de suite au seul bémol que je pourrais accorder à ce livre : le nombre de personnages au début de l'histoire. L'auteur nous présente un flot continu de nouveaux personnages, tous aussi importants les uns que les autres, qu'il est difficile de se rappeler qui est qui. Mais rassurez-vous, ce sentiment de panique disparaît très vite et on se familiarise très rapidement avec nos personnages !



L'intrigue amoureuse est au premier plan, certes, mais elle est mêlée fondamentalement au fil conducteur de l'histoire. Si elle est omniprésente, elle est nécessaire au déroulement du récit qui est lié avec les amours d'Alera. N'ayez pas peur, rien de fleur bleue ou de larmoyant, au contraire, Alera est une fille de caractère qui ne se laissera pas séduire si facilement. D'où mon intérêt à ce trio amoureux plutôt exceptionnel car on assiste ici à une cour ratée à laquelle la princesse est totalement insensible. Alera nous prouve une fois encore sa force de caractère ainsi que son courage, mais c'est à vous de découvrir pourquoi...

Le personnage de Miranna, la petite soeur d'Alera, m'a beaucoup plu également. Plus jeune que sa soeur, on la sent malgré tout dotée d'une grande maturité qui ne peut que ravir le lecteur. Adieu adolescentes niaises et crédules ! Ici, nous avons affaire à des jeunes femmes fortes et loin d'être dociles !

Concernant Narian, personnage sur lequel l'histoire principale va venir s'appuyer, il m'a totalement troublée. Mystérieux, c'est un jeune homme avec lequel on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser. Toutefois on sent un fond vraiment bon à l'intérieur de lui qu'on ne peut que s'attacher à ce personnage très sombre qui saura faire chavirer leur coeur de la princesse. Ce duo de choc m'a tenue en haleine ! Pendant leurs séparations, j'ai pu ressentir la frustration d'être éloignée de l'être aimé. Autant vous dire qu'on sent un amour fort et passionné !



London est également, à mes yeux, un personnage central du récit. Garde du corps d'Alera, on s'attache très vite à ce gros bougre pas si bête que ça, dont on sent un véritable attachement et dévouement à la princesse dont il a la garde. Les clefs de l'intrigue lui appartiennent et la plupart des révélations sortent de sa bouche. Un personnage important donc, mais...



Les pages se tournent d'actions en actions, de révélations en révélations... Aucun temps mort pour notre héroïne qui va se mettre dans de drôles de situations pour quelqu'un de son rang ! Si à Hytanica les femmes sont mises de côté et ne se mêlent pas des affaires politiques du royaume, c'est tout l'inverse qui se passe à Cokyri, le royaume ennemi. Ici, les femmes portent des culottes, montent à cheval et dominent les hommes ! Encore un élément qui a su me ravir pour son originalité !





Si vous aimez les châteaux, les intrigues médiévales, les coutumes de l'époque et les héroïnes loin d'être fades, vous serez servis avec ce premier tome qui nous annonce une suite prometteuse tant la fin clôt ce livre en une chute formidable !
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La légende de la lune sanglante, tome 1 : Alera

Cayla Kluver nous emmène ici dans le royaume d'Hytanica, dans lequel se passe l'action. Loin des univers que je croise habituellement dans les romans fantasy, on ne trouve ici pas de créatures monstrueuses ni de magie, on plonge dans un univers médiéval. À cause d'un manque de descriptions à mon goût, j'ai eu un peu de mal à me représenter ce royaume. Et d'ailleurs, je n'ai pas bien compris si Hytanica était une ville ou un royaume. On nous parle de royaume, mais il n'est pas question d'autres villes ou villages... Je regrette également un manque d'originalité dans la faune et la flore décrites par l'auteur. D'ailleurs en y réfléchissant, il ne me semble pas qu'il soit question de beaucoup d'animaux à part les chevaux (de chiens éventuellement ?), et je n'ai qu'un vague souvenir de la végétation décrite. De même, les unités de temps (jours - mois) et les saisons sont identiques aux nôtres, c'est tellement dommage ! Cependant, certaines descriptions sont au contraire extrêmement bien faites (je pense notamment au passage des fêtes de la moisson), à tel point qu'on s'y croirait ! Mais il y a tout de même un manque de consistance dans l'Histoire de ce peuple.







Les hytanicains sont un peuple assez peu ouvert, dans le sens où les femmes n'ont pas le droit à grand-chose, même celles de haut rang. En gros, elles sont utiles pour des questions de décorations, du fonctionnemement de la maison, de l'organisation de réceptions... ce genre de choses bassement futiles, mais leur avis n'est que peu (voire pas du tout en fait) écouté. Leur maris a même le droit de les corriger s'il l'estime nécessaire ! J'ai d'ailleurs trouvé les personnages féminins très mièvres, niais et naïfs. Aucun caractère, aucune volonté, raaaaaaa on a juste envie de leur mettre un bon coup d'pied où je pense !



Les personnages masculins sont bien travaillés. D'ailleurs finalement, chaque personnage est plutôt bien travaillé et correspond à ce qu'il doit être.



Steldor m'exaspère particulièrement, avec son caractère de "beau gosse et jle sais", sûr de lui, dédaigneux, méprisant. C'est bien sûr le but recherché !



Narian aussi m'exaspère d'ailleurs, avec son air hautain et rebelle.



En fait, j'ai du mal à cerner ces 2 personnages, je me méfie de tous les 2, j'attends de voir ce que donne la suite.







Face à Hytanica, on trouve le royaume de Cokyri, les méchants, le côté obscur. Ils sont décrits comme des barbares sanguinaires, avides de batailles, de pouvoir et sans aucun état d'âme face aux ennemis. Cependant, leurs moeurs sont bien différentes de celles des hytanicains. En effet, la femme tient une grand place dans leur société, et ce que ce soit en politique ou dans la vie de tous les jours.







L'histoire est relativement basique. Des méchants (les cokyriens) qui veulent tuer les gentils (les hytanicains pour ceux qui suivent pas !) et s'emparer de leur royaume, bon, c'est du déjà vu, rien de bien original. Surtout que le pourquoi du comment de cette haine reste encore assez flou. Mais surtout, j'ai trouvé que l'histoire peinait vraiment à débuter : il n'y a pas vraiment d'action. Finalement, on suit surtout la vie d'Alera, ses "problèmes" (ou pas...), les choix qu'elle doit faire et les responsabilités qui la guettent et pour lesquelles elle n'a pas vraiment ni d'envie ni d'intérêt. Ce qu'elle est en réalité au fond d'elle-même est loin de ce qu'elle montre, puisque c'est ainsi qu'on l'a élevée finalement. Mais quand même, elle reste trop effacée et trop soumise.







Le style d'écriture de Cayla Kluver est fluide, facile à lire et léger. Peut être un peu trop simpliste par moment.







En résumé, même si ce n'est pas un coup de coeur à cause d'un manque de consistance dans l'histoire, j'ai tout de même passé un bon moment et apprécié cette lecture.
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La Légende de la lune sanglante, tome 2 : Le ..

Après avoir adoré le premier tome, j'attendais avec impatience de pouvoir lire cette suite ! Et je ne suis pas déçue !



La première moitié du roman ne contient pas vraiment d'action, à l'instar du tome précédent en fait. Mais ça ne me dérange pas, et je trouve que ça reste passionnant et intéressant.

On suit Alera à la Cour, essayant de remplir sa fonction de Reine et de tenir tête à son désormais mari Steldor. J'adore toujours autant suivre Alera. Elle n'est pas sûre d'elle, apeurée même, mais il faut garder à l'esprit qu'elle a grandi dans un monde où il est normal pour un mari de battre sa femme, ou pour un père de battre sa fille. Personne ne peut rien y redire alors comment ne pas avoir peur à sa place. Ce n'est pas pour autant qu'elle rend la tâche facile à Steldor. Elle ne gagne pas toujours face à lui, mais elle essaie. Même si ça l'amène parfois à faire des trucs idiots, ce qu'elle reconnaît.

J'aime bien son côté anti super-héroïne. Elle n'a pas de super-pouvoirs et n'a que sa tête pour s'en sortir. Il lui faut du temps pour prendre conscience qu'elle est devenue reine et qu'à part son mari, personne ne peut lui manquer de respect. Quand elle envoie son père bouler, lui qui tentait encore une fois de la rabaisser, c'est juste jouissif ! Pan ! Dans les dents ! Elle lui renvoie tout ce qu'il lui a fait histoire qu'il se remette un peu en question. Et c'est petit à petit qu'Alera acquiert un véritable statut de reine. Mais il lui sera dur de s'imposer car c'est une femme dans un monde d'homme. Mais grâce à ceux qui lui font confiance, elle parviendra à s'affirmer et à gagner le respect.



Steldor est énormément mis en avant et on est constamment sur les montagnes russes avec lui. On l'adore et on le déteste tour à tour. Car, oui, il pique souvent des crises d'adolescent capricieux, il est arrogant, provocateur, macho, impulsif, mais il est aussi parfois adorable, responsable, concerné et touchant. Bref, on ne sait jamais sur quel pied danser avec lui. Et sa relation avec Alera en ressort houleuse et faite de confrontations permanentes. Cela dit, les évènements feront évoluer sa pensée.

Narian est le grand absent par contre. Il est très rarement présent ici. Mais ça se comprend.

On rencontre de nouveaux personnages sympathiques, comme l'oncle de Steldor : Baelic. Et bien sûr, j'aime toujours autant cette ribambelle de personnages secondaires attachants comme Cannan, London, Galen et bien d'autres. On aperçoit de belles amitiés entre eux, et j'aime beaucoup le fait qu'ils aient eux aussi leur petites histoires à côté. Après, c'est vrai que l'on s'attarde surtout sur les gardes et que l'irrévérence de certains me paraît toujours aussi illogique, mais bon, ça n'empêche que j'adore cette saga.



L'intrigue se déroule sur une année, et je l'ai trouvée bien menée. Il y a plus d'action, plus de combats, plus d'enjeux dans ce second tome - du moins, dans le seconde moitié -, et ça devrait faire plaisir à ceux qui avaient reproché ce manque au premier tome. Je n'en fais pas partie, puisque même sans ça, j'avais adoré. Des secrets seront dévoilés aussi. Notamment sur le passé de London.

Et franchement, j'adore les prologues qui ne se comprennent vraiment qu'en cours de roman !



La tension et l'action montent donc à partir de la moitié du roman, car le conflit entre Cokyri et Hytanica atteint son apogée. Les choses changent radicalement et la saga prend un tournant très différent mais qui m'a plu tout autant. Les personnages sont confrontés au pire. Cela devient plus sombre et plus cruel. C'est dur et tout le monde ne va pas s'en sortir. Les personnages vont devoir traverser énormément d'épreuves. Et si quelques retournements de situation ont l'air un peu facile, je peux vous assurer que le reste met sous pression. Je n'ai pas trouvé le roman prévisible et j'étais bien incapable de lâcher le livre. Je peux vous dire que j'ai eu très, très peur pour mes personnages favoris ! Je continuais à lire avec appréhension. D'autant qu'il y a surtout un de mes chouchous pour lequel j'ai eu la trouille de ma vie, jusqu'au bout ! Que d'émotions !



Ce tome 2 a une véritable fin, cependant je ne cracherai pas sur la suite. Je suis curieuse de savoir ce que l'auteur va faire dans ce troisième et dernier tome. Et j'ai très envie de retrouver mes persos fétiches !

J'ai beaucoup d'affection pour cette saga, et ça ne se dément pas avec cette suite qui gagne en plus un souffle épique. Elle fait partie de mes chouchous ! J'aime cette héroïne, l'histoire et ses personnages. Oui, ce n'est pas de la fantasy avec plein de magie surpuissante, elle est plus terre-à-terre, mais c'est tout aussi passionnant de suivre le destin de ces personnages et de ces deux royaumes. J'ai l'impression d'avoir un peu du mal à faire passer l'étendue de mon enthousiasme, il est pourtant bel et bien là !
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