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Citations de Céline Maltère (26)


Je suis Hubert Lantier, pirate bibliophile, passionné d'histoire et de généalogie. J'ai vécu bien du temps en mer, mais il est un temps où l'on quitte le navire, vous connaissez cette expression...Je passe mes journées dans les livres désormais.
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Pour lui, le pouvoir revenait aux femmes, plus froides, plus dignes et plus barbares.
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ses regrets tombaient de son crâne, sur les épaules de son chemisier jaune.
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Une nuit où la lune semblait plus proche de la terre, nous sentîmes, raidis sur nos sièges, que quelque chose se passait. Une émanation silencieuse s’échappait du luisel, une respiration d’outre-tombe qui ne me trompa point. Alors, elle se leva très lentement de sa couche mortuaire et, je vous jure qu’en ce vingtième jour de janvier, je vécus une épiphanie incroyable : cette femme inquiéta mes sommeils. Je savais que les soirs où viendraient me rejoindre les dames du sérail, je me laisserais caresser, et j’imaginerais que ce serait sa main, d’une blancheur éblouissante, qui glisserait sur ma peau. Rien que cette pensée du plaisir à venir m’inspirait des frissons voluptueux. Mon cœur avait ourdi sa chute : il battait à tout rompre dans mes entrailles ! »
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Plus près d’elles, je pus voir la verdeur de leur corps qui se tortillait à la lune. Leur peau décomposée s’offrait le luxe hypodermique d’une blancheur d’os.
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La lune est froide au Mont Parnasse
Où les ventres nus se déchirent.
Le sergent suçote et aspire
Dans la nuit les tendres carcasses.
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Le phare qui balayait régulièrement mon visage faisait naviguer ma silhouette sur le mur de ma chambre. Il semblait vouloir se mêler à la conversation, comme s'il voulait me retenir en Bretagne.
Serge Gonzales ( A condition que le temps soit clair).
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Le vent la porta doucement jusqu'à une terre où se dressait un phare. Ce genre de construction l'avait toujours émerveillée ; elle rêvait de s'enfoncer dans l'un des ces drôles d'œsophages.
Céline Maltère (Migdalor)
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Sachez que mon fantôme a le cœur des irréductibles, décidé et blafard, prêt à tout pour toucher celle qu'il aime.
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Je referme le livre. Je suis libre.
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La sorcière que j’étais arriva chez le chevalier rouge avec la bête de somme, la chouette et le nourrisson qui braillait. Elle demanda qu’on lui donnât asile pour la nuit car la route l’avait harassée. On voulut qu’elle se présentât: qui était-elle, d’où venait-elle, où allait-elle? Pourquoi avait-elle gravi cette montagne? Elle n’accepta de fournir des explications qu’au seigneur du château. Avec son attirail dont elle refusait de se séparer, on la fit entrer dans une salle où le chevalier dînait: assis, il paraissait plus grand qu’un chevalier debout. Il était long et plat, anguleux et juteux du sang dont il ne se lavait pas. À sa vue, elle fut mal à l’aise… C’était un échalas douteux comme l’était sa demeure: la toiture était trouée de toutes parts; les tapisseries, mangées par la vermine, pendaient prodigieusement aux murs qui s’effritaient; une dalle sur trois, par son absence, risquait de vous faire trébucher…
C’est là que la sorcière revit Helga! Ses jambes faillirent se dérober devant la beauté retrouvée! Mais, aussitôt, le suzerain la pressa de répondre aux questions qui lui avaient été faites: pour ne pas importuner le seigneur, elle avait d’abord demandé à des gens des bourgs alentour de lui donner un lit; ils l’avaient chassée au lance-pierres, tel un corbeau, avaient maudit l’oiseau de mauvais augure; elle venait de Sibérie, avait marché des mois enceinte, et elle avait mis bas non loin de là. Elle se nommait Grischter.
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Le phare se dresse, impassible. Tout autour, l'océan gronde. A cet endroit, l'on ne saurait éviter les courants. Les bateaux le connaissent, ce lieu beau et trompeur. On ne l'appelle pas l'enfer pour rien. Lui, il reste là, hiératique. Il est un point de repère, inaltérable. Une mouette le survole en riant.
Geneviève Le Bras (Les pierres noires).
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Fleurs bicéphales
Qui se nourrissent
Aux interstices
Du désir
Et du manque

Géographie
D'un cœur
Adorateur
Je plante en elle
Mes horizons
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Dehors, mes fils font la guerre.
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Des buses, que je pris d’abord pour des vautours, volaient près du grand peuplier. Je sentis alors le poids d’un regard étranger. Personne autour de moi, à moins d’un fou tapi dans l’ombre d’un mausolée. Je me rassurai en pensant que cette espèce de monomane ne sévit que de nuit.
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On avait accusé les livres d'être le lit des contestations. Les romans de science-fiction avaient autrefois "bourré le crâne" des citoyens, les invitant à la méfiance, à vivre dans la peur du lendemain. Ils prédisaient que nos sociétés les brûleraient, que les gens se rebelleraient contre l'interdiction des livres. Mais, le moment venu, cela n'avait ému personne. Aucun slogan ne fut nécessaire. Il avait suffi de laisser faire, de permettre à l'homme de descendre sa pente naturelle, de simplifier les mots et les phrases et, surtout, de fournir maints divertissements.
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«Ludmilla alluma une Boyard maïs et contempla rêveusement le sexe d’Heinrich retournant calmement à la flaccidité. Curieusement, ce spectacle lui donnait à chaque fois l’envie de se taper une choucroute garnie. Réprimant cette obscure pulsion elle se leva, entièrement nue, pour aller contempler une fois de plus l’icône de saint Athanase au-dessus du bidet. L’image sainte avait disparu! À la place, en lettres de sang, on avait marqué Geben Sie uns Heinrich! Les surfeurs nazis les avaient retrouvés…»
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Nous longeâmes un petit couloir ; il ouvrit une porte derrière laquelle je vis une femme splendide qui était allongée. Et elle était vivante ! Il devina ma surprise : il conservait rarement des monstres vifs, cela les rendait invendables. Aussitôt, je compris pourquoi il ne voulait pas de mes poissonnes assassinées !
« Je tiens fort à cette femme hybride.»
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L’homme est un loup
Pour l’homme et pour la bête,
Indigne de son nom.
Pas à pas, je m’éloigne de la cité :
Je préfère vivre avec les loups.
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Je m’éloignai de ce désert. La côte adriatique était ciselée comme un bijou. La mer si calme, si différente de l’eau tumultueuse que j’avais observée durant des jours, s’offrait à moi, parsemée de ses grottes et de ses rocailles. Je demeurai un long moment devant le champ marin, ébahie par l’écume qu’il laissait à mes pieds, vestiges de Vénus, restes de la naissance de l’amour.
Je patientai encore des nuits entières, à l’abri d’une caverne humide blanchie par les embruns. Je sentis passer des orages, je me séchai aux rayons ardents du soleil… L’automne ne venait pas!
Pourtant, un soir, aux prémices d’octobre, alors que la lune était pleine, une nuée de volatiles, moineaux démesurés au bec de vautour, s’avança vers mon antre. Ils croassaient mélodieusement: leur chant de femme était agréable à entendre, tout comme leur froissement d’ailes dans la nuit. Cette symphonie n’avait pas le même effet sur moi que la voix de mon Élionore: il avait quelque chose de funeste, qui m’incitait à me perdre dans les flots profonds et obscurs… C’était la mort, éclatante de terreur. Mais je ne pouvais pas mourir dans mon rêve, céder à cette facilité à laquelle s’opposait Angusta. Je devais finir cette épreuve.
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