(...) Je crois que l'écriture vient sans doute d'une fracture initiale. Celle-ci a déterminé en moi, au cours de l'enfance, un sentiment de grande insécurité, de peur permanente. (...) Ecrire, c'est ma réponse à cette déchirure. (...)Ce fut avant tout la nécessité d'affronter ma peur, de tenter de la vaincre. (p. 12)