Jusqu'au départ, j'avais économisé ce parfum, au point de me contenter parfois de déboucher le flacon et d'en aspirer l'arôme, le soir avant de m'endormir. Toute nue au milieu des autres, j'avais regardé tendrement le flacon - Orgueil, de Lelong ; quel beau nom pour un parfum, ce jour-là - et j'avais versé lentement tout l'Orgueil entre mes seins.