Christian Boiron

On ne conserve pas des valeurs.On les transcende sans cesse .Sinon,elles meurent d'elles-mêmes .

Le sourire présente deux aspects différents : il peut être soit un sous-rire, le ton au-dessous du rire, et c'est alors l'expression d'une petite gêne que l'on accepte avec amusement, soit un signe d'amour, d'attendrissement, une sorte de caresse adressée au regard et qui traduit l'ouverture et la complicité. Se sourire à soi-même, c'est sourire à la vie. Le bonheur est le sourire de la vie.

Pour une définition scientifique du bonheur

- Le bonheur est un état physio-psychologique, qui caractérise le bon fonctionnement de l'organisme ; il traduit en particulier l'harmonie entre les deux parties du cerveau dotées du pouvoir de décision : le limbique et le néocortex ou, en d'autres termes, le cerveau des automatismes et celui de la réflexion personnelle ;

- Le bonheur est accessible à chaque être humain, quels que soient sa richesse, son statut social et ses capacités intellectuelles. Les hommes sont égaux devant le bonheur, alors qu'ils ne le sont pas devant le plaisir ou la souffrance physique, ni devant le statut social ;

- Le bonheur est indépendant du plaisir et de la souffrance (physique), de l'amour, de la considération ou de l'admiration des autres ;

- Le bonheur entraîne l'épanouissement de l'individu qui devient alors une source de rayonnement pour le groupe social dans lequel il est inséré, et dont il renforce ainsi la cohésion et l'harmonie. Le bonheur de l'individu nourrit le groupe, ce qui n'est pas le cas du plaisir.

En conséquence, la quête du bonheur est non seulement légitime pour l'individu mais elle doit même être considérée comme un véritable devoir éthique en considération du groupe.

Le danger des émotions:
Le theatre, le cinéma ou la littérature remplissent la même fonction:développer artificiellement des émotions en donnat la possibilité de les assouvir
Que va t on y chercher ?
Du sang, des larmes, de la peur. en fait des plaisirs de compensation, où l'intelligence reste bien souvent passive, alors que le limbique est aux commandes et renforce son pouvoir et ses croyances.

Le cerveau n'est pas seulement divisé en deux parties comme on le dit parfois, la gauche et la droite. C'est beaucoup plus subtile. Le cerveau est aussi composé de trois étages principaux correspondant à la fois à des étapes de l'évolution, et à des niveaux d'organisation spécifiques. On appelle ces trois cerveau : le reptilien, le limbique et le néocortical.

Chacun a sa place, chacun est essentiel au bon fonctionnement de l'homme, et donc à son bonheur : le reptilien est responsable de la surveillance et de la gestion de la physiologie organique, le limbique de la conservation de l'espèce et de l'individu, le néocortex est la source du progrès et de l'évolution.

Il ne semble pas y avoir de réelle hiérarchie entre eux ; ils sont destinés à fonctionner ensemble de façon collégiale. Ce qui signe la personnalité spécifique de l'individu, c'est la symphonie, la synergie entre les trois parties de son cerveau, dans une partition qui reste à inventer à chaque instant.

Les voyages forment la jeunesse. en fait , ils cultivent l'intelligence en permettant de découvrir l'immensité de sa subjectivité et de ses conditionnements. Et il n'est pas nécessaire de voyager très loin: lire des journeaux différents, parler avec des gens auxquels on n'adressait pas la prole, regarder d'autres peintures, d'autres films, en bref sortir de ses habitudes;

Le cerveau n'est pas seulement divisé en deux parties comme on le dit parfois, la gauche et la droite. C'est beaucoup plus subtile. Le cerveau est aussi composé de trois étages principaux correspondant à la fois à des étapes de l'évolution, et à des niveaux d'organisation spécifiques. On appelle ces trois cerveau : le reptilien, le limbique et le néocortical.

Chacun a sa place, chacun est essentiel au bon fonctionnement de l'homme, et donc à son bonheur : le reptilien est responsable de la surveillance et de la gestion de la physiologie organique, le limbique de la conservation de l'espèce et de l'individu, le néocortex est la source du progrès et de l'évolution.

Il ne semble pas y avoir de réelle hiérarchie entre eux ; ils sont destinés à fonctionner ensemble de façon collégiale. Ce qui signe la personnalité spécifique de l'individu, c'est la symphonie, la synergie entre les trois parties de son cerveau, dans une partition qui reste à inventer à chaque instant.

Le plaisir et le bonheur sont des sensations de nature et de niveau différents: la plaisir émane des cerveaux reptilien (fonctionnement physique, instinct alimentaire et sexuel) et limbique (automatismes), alors que le bonheur est l'expression de l'harmonie entre le cerveau néocortical intelligence, (instinct de découverte) et les deux autres cerveaux.

Le rire est une bonne façon de s'entraîner à ne pas prendre les choses trop au sérieux : la dramatisation est propice au système limbique alors que le néocortex se trouve mieux dans une atmosphère détendue à laquelle il contribue d'ailleurs beaucoup. S'entraîner à pouvoir rire ou sourire de tout est une excellente gymnastique du bonheur.

Si des évènements ou des comportements engendrent notre colère, c'est seulement le fait d'un de nos conditionnements qui se déclenche malgré le désaccord de notre intelligence