Christine Marsan

Le défi que nous nous sommes fixé a été de CO-rédiger un livre sur l'intelligence collective : devenir nous-mêmes une matière première d'expérimentation, écrire ce livre en intelligence coopérative et non pas en intelligence collectée. Car comment parler d'Intelligence Collective en écrivant seul ? Comment parler du «CO» sans expérimenter et incarner ce «CO» ?

L'intelligence collective est un cheminement individuel, vécu dans l'interaction à l'Autre et dans la coopération de projets menés ensemble. C'est aussi une attention, une vigilance, une présence à ce qui est. Voici comment chacun des coauteurs en parle.

Plus une personne sera solidement ancrée dans la terre et sa tête connectée au ciel, et plus l’énergie de vie circulera en elle : elle deviendra un canal de réceptivité des effluves de la vie et découvrira les trésors qu’il y a à apprendre à vibrer avec le vivant. Cette symbiose avec les pulsations de la nature apporte sérénité, paix intérieure, calme, et également force, puissance, énergie à déployer dans ses projets, grande joie et émerveillement continu. Cela devient un élixir de jouvence. Il ne reste plus qu’à découvrir les clés qui permettent de vivre cet état au quotidien.

Nous voilà donc engagés à explorer l'amour, l'acceptation et la compassion pour qui nous sommes afin de les répandre autour de nous, auprès de celles et ceux qui souffrent et aspirent à être guéris de leur peine.

Souvent lorsque nous sommes en transition, nous savons d’où nous partons, ce que nous quittons, ce que nous ne voulons plus, mais nous nous sentons perdus face aux nombreuses pistes qui s’offrent à nous. Car dans notre monde interconnecté, il y a tant de possibles, de sollicitations, et par conséquent d’inspirations que ce sont autant d’occasions de se perdre.

C’est alors l’opportunité
de se poser et d’écouter
cette gestation intérieure
qui a besoin que l’on prenne soin d’elle

Oser changer sa vie ? Est-ce une illusion, une fuite devant son quotidien ou s’agit-il d’oser réaliser ses rêves, de réussir ses projets, d’oser franchir le premier pas, de s’aventurer en terre inconnue et faire le grand saut vers… ?

Une vieille prophétie avait annoncé qu’il était temps désormais de faire battre à nouveau le cœur de la terre et que les hommes devaient s’unir pour commémorer le vingt et un mars de chaque année cette extraordinaire occasion.

Quant à l’évolution de l’Islam, son radicalisme l’arrangeait. Il n’avait quasiment rien à faire pour qu’il sombre spontanément dans les forces obscures. L’idéal suicidaire des plus extrémistes lui convenait tout à fait et il se régalait des nouvelles qui régulièrement parlaient de ces exaltés qui faisaient sauter des autobus remplis de civils. Un véritable délice

C’est toujours plus enrichissant de pouvoir adopter deux points de vue, notamment lorsqu’ils sont opposés !

La conscience de soi passe par la rencontre de l'altérité.

Lorsque les forces de la lumière s’éveilleront, viendront à elles, comme par magie, tous les alliés pour réussir leur quête. Les plus grands éveillés viendront porter leur soutien et l’apparente innocence des guerriers de lumière se transformera en une force invincible.

Si les femmes pouvaient donner la vie et incarner la douceur, certaines telles les lionnes du désert, aimaient broyer les hommes entre leurs dents et leurs griffes acérées. Elles jubilaient par-dessus tout à la vue du sang et de la souffrance humaine. Ces amazones infernales étaient ses meilleures alliées et il savait fort bien les récompenser.

Il n’aimait rien ni personne hormis Satan. Et encore ne s’agissait-il que de fascination, pas d’amour. Cependant, il avait appris qu’exclure les femmes, les mépriser et les tyranniser avait à terme conduit à de grands désordres, y compris à ébranler le pouvoir des hommes ! Il pensait plutôt les utiliser et s’en faire des alliées.

Avec le virus I Love You, il avait provoqué un immense désordre mondial. Et comme il avait le sens de l’humour et aussi celui de la formule, il était assez content de son œuvre. Un poison nommé « je t’aime », quel raffinement ! Simpliste, économique et puissant. Tous les êtres en mal d’affection de par le monde étaient tombés dans le panneau et cela avait fait des millions de « victimes », et pour lui tout un réseau de nouveaux noms de proies potentielles.

Avec ses dons, son avenir était tout tracé. Il fit ainsi tous les apprentissages possibles pour savoir manipuler les énergies à mauvais escient. Puis il se maria et, là, le pire arriva. Son épouse appartenait aussi à une lignée ayant des pouvoirs dans la région. La rumeur disait que tout le monde n’était pas intègre dans sa famille et qu’on y avait pratiqué de la sorcellerie.

Claire et Marc avaient d’ailleurs ce mélange de discrétion et d’authenticité que l’on trouve chez ceux qui sont proches de la nature. Claire était rousse, ses cheveux étaient ondulés et ses immenses yeux bleus exprimaient une grande force. Car si elle était aimable, accueillante, généreuse et patiente, elle avait aussi un fichu caractère. Elle pouvait aussi être pète-sec et ne mâchait pas ses mots. Elle aimait les personnes franches et authentiques. Et si, avec son mari, elle ouvrait sa maison à tous ceux qui en avaient besoin, elle n’en était pas moins exigeante dans sa sphère intime.

L’exotérique lui permit d’avoir le titre de docteur, l’ésotérique de sceller définitivement un pacte avec le diable en personne. Car ce dernier, flatté d’être ainsi mis en exergue, ne résista pas à la tentation de séduire Sariman.

« avoir une énergie à soulever des montagnes ». Habituellement, on parle de foi et en fait là est justement la question : les deux sont liés…

Dans toutes les civilisations, il existe des personnes qui ressentent ainsi les énergies du reste du monde et qui s’en servent pour aider les autres, pour les soulager de leurs maux, voire les guérir. De la Sibérie à l’Afrique en passant par l’Amérique du Sud et du Nord, on trouve ce type de praticiens.

Si les élucubrations de quelques « alter » lui posaient question, Sariman savait que, là comme ailleurs, ils restaient des êtres humains. Il pouvait alors les soumettre en agissant sur leurs points faibles, à savoir leur orgueil, leur fascination pour le pouvoir. Si certains méprisaient l’argent ou le sexe, le besoin insatiable de reconnaissance avait encore de beaux jours devant lui.