Christophe Chaplais

Rafraichissant est le premier mot qui me vient à l'esprit, rafraichissant et distrayant.

En revanche cela ne restera pas une lecture gravée dans ma mémoire.

En effet, quand dans un roman policier on découvre dès la moitié du livre qui est le coupable et rien ne vient nous faire douter, c'est tout de même raté.

Bref une lecture facile.

Avec cette énième journée de canicule qui s'annonce, je vous invite à la fraîcheur , à "Brest même " avec un petit détour chez ses voisines que sont le Conquet, Porspoder ... où il fait un petit 24° sous abri.



Arséne Barbaluc tient avec sa compagne et un couple d'amis, un concept "resto-bar-boutique" sur les quais ,à Brest. Leur petite entreprise ne connait pas la crise jusqu'au jour où son associé David est accusé de crimeS. Les vieux réflexes du vieux briscard reviennent au galop et il va enquêter pour trouver le ou les coupables.



C'est une sympathique balade dans Brest et ses environs, une ballade gastronomique, car qu'est-ce qu'il aime bien bouffer cet Arséne !

C'est normal il a été critique gastronomique dans une autre vie, mais quand même... Pour qui ne connait pas ces saveurs, ces assortiments, ça lasse un peu... Tous les chapîtres commencent par le nom d'un plat ( " nage de veau à l'armoricaine", " Mille-feuille à l'oseille", "jambon flambé au single malt" ... ). Et dans tous ces déplacements, il se fait un resto, et puis encore des plats, alcool ,détaillé, servis dans son resto où il cuisine des témoins ou des suspects.. ça lasse ! ( mais c'est très personnel, pour d'autres lecteurs, ça émoustillera leurs papilles ).

Ce qui m'a plu, c'est de parcourir le Finistère, l'auteur citant des noms de phares, de rues...c'est très réaliste. C'est ce qu'on vient chercher dans cette collection. L'auteur connait parfaitement la région.



Au fil de ma lecture, je me disais que ce genre de littérature (le roman policier de terroir) , ça se rapproche dangeureusement du style cosy mystery. On a bien un amateur qui se pique d'enquêter et qui s'avére plus doué que la police, une région qui sert d'écrin, et un personnage qui tient un resto comme d'autres personnages tiennent des salons de thé.

Mais cette histoire est écrite par un homme qui vise un public masculin ou mixte , avec un personnage masculin comme héros, de la vraie nourriture bien gastronomique (et pas des trucs de fille, du sucré , là on est dans le haut de gamme) et des voitures de collection ( Arséne faisant collection de "jouets"), Il n'y a donc pas grand-chose qui différencie les deux styles si ce n'est que, bien que léger ,Bouillon de minuit est "sérieux", là où les autrices de cosy mystery se lâchent souvent, avec de l'humour ou du farfelu.

Mais on n'est pas loin.

Mais je préfére le genre cosy mystery...

Mais ce bain de minuit fut agréable..

Arsène Barbaluc revient pour notre plus grand plaisir... mais cette fois pas en tant qu'inspecteur gastronomique !

Il s'est installé avec sa compagne sur Brest et a monté avec un couple d'amis un complexe bar-restaurant-et plus. Tout s'annonçait très bien jusqu'à ce que son associé soit accusé de meurtres et tentative de meurtre.

Les anciens réflexes reviennent alors et il va tout faire pour élucider cette affaire plus complexe qu'elle en a l'air.



J'ai été ravie de retrouver cet univers mêlant enquête et gastronomie, et le caractère bien trempé de ce personnage têtu.

Je ne connaissais pas l'auteur, mais ce livre vaut mille fois la peine d'être lu. Réminiscences subtiles du "Mystère de la Chambre jaune", de "Dix petits nègres", et de multiples autres fausses pistes, c'est un régal. Quinze jurés sont réunis à Chinon, dans un château avec passages secrets, pour décerner le titre envié de "Meilleur cuisinier de France", sorte de Goncourt de la gastronomie. Dans la région de Balzac et de Rabelais (abondamment cité), on savoure les plats et les vins proposés par les candidats, et les évènements se succèdent tambour battant. Dans un album de Tintin, "Le Sceptre d'Ottokar", ce sont les lunettes du vrai professeur Halambique qui offrent la clé du mystère. Ici, ce sera le goût d'un des ingrédients, mais je ne vous en dirai pas plus, et cela ne vous servira de toutes façons à rien. L'auteur semble avoir un faible pour les ambiances culinaires, parcourant les terroirs de France, puisqu'il était déjà l'auteur de "Pâté de corbeau aux amandes amères" qui se passe en Provence, "Salade russe aux noix de Grenoble", et "Addition salée au Croisic" dans le sud de la Bretagne. Les épices sont à la fois littéraires et gustatives. Soulignons une bonne idée: on trouvera en annexe, un index des personnages, initiative utile à laquelle Agatha Christie aurait bien fait de penser. Une citation du livre pour terminer: "Pendant que son corps se reposait, son cerveau avait continué à fonctionner" (p. 157).

En 1907, alors que la plus grande course automobile à travers la France se prépare, Arsène Lupin s’ennuie. Le comte Sfonsa, grand favori de l’épreuve, déclare à qui veut l’entendre qu’il fera une nouvelle fois triompher les couleurs italiennes sur les routes de l’Hexagone. Touché dans son âme de patriote, Lupin relève le défi, pour l’honneur du drapeau tricolore. Alors qu’il se bat pour la victoire finale, le gentleman-cambrioleur sauve de la noyade une jeune femme, poussée du haut du pont de Port-Launay. Lorsqu’il apprend que l’inconnue a été agressée sur son lit d’hôpital, puis qu’elle a été enlevée, Arsène Lupin décide de voler à son secours… Entre Brest et le pays des Abers, Lupin affrontera un ennemi redoutable qui ne recule devant rien pour arriver à ses fins, et découvrira la vérité qui se cache entre réalité et légendes du passé.

Éditions Alain Bargain



J’ai reçu ce livre dans le cadre de masse critique par Babélio.



L’écriture de Christophe Chaplais est agréable. J’imaginais aisément l’époque, les scènes et les personnages. Il est facile pour un bon lecteur, de finir ce roman en une nuit. Tellement il est plaisant. Le scénario tient parfaitement la route. Pour ma part, comme une bonne série, je préfère savourer à dose quotidienne le moment de retrouver l’intrépide héros de Maurice Leblanc. Où le héros arrive toujours à se sortir de situations périlleuses et cela au nez et à la barbe de la police. Mème si, le passage de l’explication de la cachette du trésor, m’a quelque peu perdu, je suis convaincue que « Le trésor de la côte des légendes » plaira aux nostalgiques comme moi, d’Arsène Lupin.



Claudia
Lien : https://educpop.fr/2022/04/0..

Il y a longtemps que je croise ces polars bretons sans vraiment m'y intéresser. Je ne lis plus guère de romans policiers et ces objets à mi-chemin entre la littérature et le tourisme me laissaient perplexe. L'opération Masse Critique de Babelio m'a donné l'occasion de tester avec Le Trésor de la côte des légendes. Ce titre m'attirait doublement car, pour une fois, l'enquête ne portait pas sur un meurtre et mettait en scène un personnage que j'ai appris à apprécier : Arsène Lupin.



Nous sommes en 1907. Arsène Lupin s'ennuie. Sous l'identité de Paulin Nerse, il s'est fait un ami qui lui fait une proposition qui va le sortir du marasme : participer à une course de voitures autour de la France, un "marathon de la route". Arsène-Paulin espère bien en profiter pour faire triompher le drapeau tricolore et faire mordre la poussière au vaniteux comte Sforza. Mais, en passant près de Brest, Lupin doit interrompre sa course pour porter secours à une ravissante inconnue que des malandrins ont voulu pousser du haut d'un pont. Lupin se trouve embarqué dans une enquête pleine de mystère. Cette fois, il n'a plus le temps de s'ennuyer.



Le lecteur, par contre...



Pour un Lupin qui commence avec une course de voitures, on peut dire que celui-ci ne sort pas des sentiers battus : Lupin vient au secours d'une blonde au village angélique, il multiplie les déguisements, plastronne dans les journaux, ridiculise la police, patauge dans la semoule et trouve finalement le trésor. Par contre, je n'ai pas retrouvé les ingrédients qui m'ont plu dans la plupart des Lupin que j'ai lus. Par exemple, le fait de se demander si Lupin ne se cache pas sous telle ou telle identité. Même quand l'auteur ne nous indique pas que tel personnage est Lupin déguisé, on l'évente assez facilement. Sans doute est-ce dû au fait que la narration colle aux semelles de Lupin alors que, dans beaucoup des romans d'origine, on entre dans l'histoire par d'autres personnages, d'autres situations et Lupin arrive à se cacher dans les replis de sa propre aventure. Ce qui fait tout l'intérêt des romans de Maurice Leblanc, c'est aussi l'art de présenter des situations désespérées et en apparence inextricables, comme Lupin mortellement blessé dans L'Aiguille creuse ou le dilemme de Paul Delrose dans L'éclat d'obus. Ici, même quand Lupin se trouve dans une position critique, il s'en sort en un demi chapitre. Dans l'ensemble, le suspense est plutôt poussif dans ce roman. On voit les péripéties arriver dix chapitres à l'avance. Même l'énigme centrale du roman est éventée dès le titre. Dès lors, on s'impatiente de voir Lupin aussi long à trouver ce fichu trésor.

Quant aux personnages, Lupin mis à part puisque son personnage est déjà défini - pour ne pas dire calibré - à l'avance, ils n'ont guère d'épaisseur. Que ce soit dans le cas de la demoiselle en détresse ou du méchant, l'auteur se contente de décrire leurs caractéristiques morales mais on a du mal à les retrouver dans leur manière d'agir. Si j'avais dû décrire ces personnages en ne me basant que sur leurs actions, réactions ou discussions, je ne serais peut-être pas arrivée au même portait. Ainsi, par exemple, l'auteur insiste lourdement sur le fait que le méchant est un "monstre". Pour moi, c'est juste un malandrin prêt à tout. Il m'a fait beaucoup moins flipper que Daubrecq dans Le bouchon de cristal. De plus, là encore, le suspense n'est pas au rendez-vous puisque le personnage est présenté comme louche dès sa première apparition.

Enfin, pour terminer une critique déjà bien assez longue, je dirais quelques mots du style. Ou plutôt de l'absence de style. Sans être mauvais, c'est un style passe-partout, avec des expressions toutes faites. Pas de quoi relever un Lupin à la sauce bretonne bien fade.

L'intrépide héros de Maurice Leblanc n'a pas dit son dernier mot ! Au lieu de se reposer sur ses lauriers, il se lance à la poursuite d'un mystérieux agresseur qui martyrise un vieux professeur et sa charmante petite fille, la jeune Andréa.

Grâce à Arsène, elle échappe à la mort, trouve l'amour et hérite d.......



Mais n'allons pas si vite! Il faudra vaincre un adversaire coriace, déjouer les surveillances policières et résoudre une énigme avant que Lupin puisse s'estimer satisfait.



On retrouve les fondamentaux du roman d'aventures, des péripéties, des poursuites, une belle menacée de mort et un affreux méchant.

Un scénario qui tient la route, et qui plaira aux âmes nostalgiques et aux lecteurs fidèles à ce diable d'Arsène ! .

C'est la première fois que je lis un livre de l'auteur où il n'est pas question de gastronomie et de gourmandise. Habituellement j'aime beaucoup ses polars bretons gourmand. Cette fois il nous propose ici un pur thriller et j'avoue que j'ai moins adhéré à cette nouvelle histoire

Un tueur en série sévit dans la région, de Brest au Croisic et de Nantes au pays des Abers. Il signe ses crimes en dessinant sur le torse de ses victimes une constellation au coeur de laquelle il loge une balle. La police arrête un suspect mais son fils Antoine est persuadé de son innocence.

Bon le point positif de ce polar c'est qu'il m'a baladée d'un bout à l'autre de cette belle Bretagne que j'affectionne tant.

Alors oui au final ce fut une agréable lecture.

Et il y a des chance que je retourne retrouver une prochaine fois Arsène Barbaluc, son enquêteur gourmet et bon vivant




Lien : https://collectifpolar.com/

Le meurtre d'une ancienne star de rock est soumis à la sagacité d'un enquêteur gastronome venu à Guérande aider un ami à monter son restaurant

Je n'ai jamais su résister à un petit polar breton.

Bon Ok certain diront que Guérande n'est pas en Bretagne mais marre des puristes. Moi du moment qu'il y a du beurre salé.

Non sérieusement, on passe un sympathique moment de lecture avec l'inspecteur Arsène Barbaluc, il faut dire que la visite de la cité médiévale avec ce fin gastronome est vraiment délicieuse. Alors pourquoi bouder son plaisir


Lien : https://collectifpolar.com/

"L'astronome" tele est le surnom donné à un tueur en série.... il dessine sur le corps de ses victimes des constellations et loge une balle sur chaque étoile.... Un suspect est arrété mais son fils croit en son innocence... il se lance alors dans une enquête...

Un vrai plaisir de retrouver Arsène Barbaluc pour une nouvelle enquête!

Lors du mariage de son meilleur ami, le frère de ce dernier se suicide... Mais queqlues jours après, le cadavre disparait pour .... réapparaitre dans une cuve de nougat!

Arsène Barabluc va alors se rendre à Aix en Provence pour mener son enquête, tout en nous régalant les papilles de mets délicieux!

j'aime toujours l’ambiance et les personnages des enquêtes de l'inspecteur Barbaluc. on se régale dans un policier qui n'est pas sanglant mais prenant quand même.

j'ai aimé les personnages et l'intrigue mais aussi l'univers gastronomique dans lequel nous sommes plongés.