Ouf! Le moins qu'on puisse dire est que cet album jeunesse, au dessin de bois magnifique, ne laisse pas indifférent. Rose Blanche est une jeune citoyenne allemande au temps du troisième Reich et non loin de son village, elle découvre un camp de travail, dans lequel femmes et enfants portent l'étoile jaune au torse et la faim au ventre. Décidée à ne pas rester passive devant leur détresse, elle commence alors à leur livrer de la nourriture sous le nez des nazis, empruntant la forêt. Et puis, un jour, ils ont tous disparus. Alors qu'elle était sur place, dans un brouillard épais, deux soldats allemands passent par là. Croyant voir une forme humaine, l'un des deux soldats tire. La mère de Rose Blanche ne retrouva jamais sa fille qui avait disparue dans la forêt.
Alors, oui, Rose blanche a été fusillée par erreur. Même les prisonniers juifs qu'elle a nourris sont probablement été assassinés aussi. Mais ce qu'il reste, c'est son incroyable courage, sa bonté et son humanité, qui aura certainement adoucie le calvaire des prisonniers et qui contre la croyance selon laquelle tous les allemands approuvaient les nazis.
Vous aurez comprit que cet album n'est pas pour la très jeune jeunesse. Néanmoins, ce bel album qui n'illustre pas visiblement la violence ( on la devine) est certainement pertinent pour traiter du sujet avec les enfants d'âge scolaire. Rose avait des convictions, elle croyait faire ce qui était juste, ce qui était bien. C'est sans aucun doute un grand message d'espoir quand les gens autours de vous ont une vision contraire.
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Une collection parfaite pour découvrir les mystères de la connaissance, après l'eau, la peur et le temps voici venir l'heure de mieux comprendre la pandémie. La particularité de ce texte documentaire est de donner la parole au virus : c'est donc le coronavirus qui raconte sa propre histoire, celle de son parcours mais aussi de son passé. S'ils peuvent être définis comme du "vivant non vivant" les virus sont étroitement liés à la vie, même lorsque leurs phases de sommeil durent des millénaires. Imbriqués dans le "tricot du monde", ce sont les déséquilibres provoqués par les activités humaines exponentielles qui permettent aux virus de muter et de proliférer.
L'homme peut donc être considéré comme l'origine ou la source de bien des épidémies, en limitant les espaces naturelles et en exploitant les animaux sauvages. L'espèce humaine crée ainsi les conditions de sa propre extinction. Le secrétaire des Nations Unies parle ainsi de "suicide collectif" et n'hésite pas à qualifier notre espèce de véritable "arme de destruction massive". Le virus n'est donc pas une malédiction divine, même s'il vient sanctionner d'une certaine manière l’hubris de l'homme. Christophe Gallaz livre ici un récit édifiant, en passant par la culture des Aymaras, en revenant sur les origines de la vie il parvient à éclairer la manière dont nous vivons les épidémies. L'auteur constate malheureusement pour conclure, comme d'autres scientifiques, que nous ne tirerons pas plus cette fois que par le passé de leçon de cette expérience collective.
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Cet album raconte l'histoire d'une petite fille allemande pendant la guerre 39-45. Elle est appelée Rose Blanche. Un jour, elle voit un petit garçon juif se faire arrêter par la milice. Elle cherche à savoir où il est emmené et trouve un camp de concentration. Elle est généreuse car elle va amener à manger aux enfants du camp qui vivent dans la forêt à côté de chez elle. Mais ça lui coûtera cher...
Melisa
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