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EAN : 9782253079910
96 pages
Le Livre de Poche (13/01/2021)
  Existe en édition audio
4.24/5   7237 notes
Résumé :
& Classiques & Contemporains

Eric-Emmanuel Schmitt Oscar et la dame rose

Voici les lettres adressées à Dieu par un enfant de dix ans. Elles ont été retrouvées par Mamie Rose, la « dame rose » qui vient lui rendre visite à l'hôpital pour enfants. Elles décrivent douze jours de la vie d'Oscar, douze jours cocasses et poétiques, douze jours pleins de personnages drôles et émouvants. Ces douze jours seront peut-être les douze derniers. Mais... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (718) Voir plus Ajouter une critique
4,24

sur 7237 notes
Que dire encore d'un livre qui a été lu par plus de 3.000 personnes, 232 critiques, 133 citations, sinon que j'ai aimé au-delà de toute espérance. Je croyais me plonger dans une atmosphère lourde et triste, je me suis trompée. Ce petit bonhomme a des leçons à nous donner. J'ai été retournée par ses lettres à Dieu, cette correspondance avec ce Dieu dont il n'avait jamais entendu parler avant que Mamie-Rose lui suggère de s'adresser à lui.
J'ai été émue par son "amour" pour la petite Peggy bleue, c'est absolument touchant. La maladie, la souffrance, la vie, la mort, des thèmes difficiles à aborder, mais dans ce livre l'auteur a réussi à ne pas en faire un drame.
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Cherrrs Babéliens et chèrrrres Babéliennes,

Ça fésait un pétit bout dé temps que jé boulais m'entréténir abec bous parcé qué j'aime beaucoup cé qué bous faites. Jé né souis pas babélienne moi-même. Ou plutôt, jé lé souis mais par membrrrre interposé. Jé m'éxplique : jé souis la grrrand-mèrrre dé Paola93130. Bous sabez, la portougaise, pas très foutée, qui aimérrrait passer sa bie à lirrre. Et bieng, comme jé souis pour toujours dans son coeurrrr, jé lis abec elle toutes les critiques dé Babélio et tous les libres qu'elle lit. C'est joustement pour l'une d'eux qué jé suis lá. Lé dernier qu'elle a lou, c'est Oscarrr et la Dame en rrrose et c'est moi qui bais donner mon abis aujourd'houi parrrce qu'elle s'est endorrrmie…en pleurrrant. Ah ! Santa Mãe de Deus, qu'elle est sensible cette andouille…mais jé la comprrrends.
D'abborrrd, il faut que bous sachiez que jé né souis plus de botre monde…Depuis le 24 octobre 2006, je suis bénue bibre à côté dé Dieu. Comme lé pétite Oscarrr dou libre d'Eric-Emmanuel Schmitt. Ben… tiens, jé viens dé lé voirrr passer, lá, lé pétite Oscar. Il gambade, il saûte, il s'amouse, quoi….comme nous tous ici-haut. Parrrce que nous, ici, au Parrradis, on rrrigole bien plous qué bous en bas, bous sabez ! Ici, pas dé bagarrres, pas d'embrrrouilles, pas dé souffrrrances, de différrrences ou d'indifférrrences. On n'a pas d'âge, ici. Pas dé couleur dé peau, pas dé larrrmes et pas dé douleurrrs. Pas dé haine, pas dé biolence. Ici, on s'aime tous. On est heurrreux tout lé temps. Et c'est bien Dieu qui beut ça. C'est pourrr ça qué lé pétite Oscarrr, il a trrrès bien fait dé loui écrire, au Bon Dieu. Au seul. Parcé qu'il n'y en a qu'une dé Bon Dieu. Et c'est lé même pourrr tout lé monde.
En plous, il est tellement rigolo, lé pétite Oscarrr, quand il écrit. Ah, il nous a bien fait rirrre, abec ses lettres, à toutes les deux. Et lé Bon Dieu, Il s'en marre encorrre, à s'en taper sour les couisses. J'imagine la frayeur dé madame N'da. Pétite peste qu'il est. Boyez bous, qu'il a réoussi à nous faire passer un si bonnne moment, abec oune histoirrre toute courrrte, pleine dé tendresse, d'amourrr et dé bie. Ah, chénapan qu'il est. Mais c'est pas facile aussi, pour oune pétite, de passer une si maubais moment. C'est pourrr ça qué c'est bon d'écrirrre au Bon Dieu : Il aide. C'est dé la « psychologique » pourrr certains. Mais en fait, non, c'est lé Bon Dieu.
Bon, jé vous laisse. Il faut qué j'aille jouer abec Oscarrr. On ba s'amouser abec les nouages…
Grrrand-mèrrre Conceição.
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Court roman mais grand émoi!
Schmitt réussit à raconter la souffrance, la tristesse, l'espoir et la mort avec poésie, humour, sentiment et paix. le livre fourmille de sujets à réflexion et l'histoire se lit facilement, même si on a envie de la recommencer après la première lecture. le rapport à Dieu et à la religion chrétienne est abordé avec simplicité et sagesse. C'est simple, c'est beau et c'est riche.
Si vous n'avez pas tout compris du livre, vous pouvez pleurer devant le film, il est aussi beau.
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Cela faisait des semaines, (peut-être même qu'il faut que je compte en mois), que ce livre attendait d'être lu...
Ma petite collégienne tenait absolument à partager cette lecture avec moi, et de mon côté, je traînais les pieds, j'avais toujours quelque chose d'entamé, en cours... en fait je n'avais pas envie d'entrer dans une histoire où il était question de cancer, où c'était un enfant qui le subissait... et dans laquelle, je savais, en lisant la 4ème de couverture, qu'il en mourrait...
Et puis hier soir, j'ai tenu ma promesse, et en fait j'ai dévoré ce petit-grand roman.
Il est fort probable que je le relise rapidement d'ailleurs.
Eric-Emmanuel Schmitt, à travers les yeux de cet enfant, Oscar, qui écrit à Dieu, aborde des sujets qui nous concernent tous, la maladie, la mort, l'amour aussi, le rapport aux autres... le regard, qu'on offre ou qu'on détourne sous couvert de pudeur, mais qui, somme toute, est très lâche...
Des questions philosophiques et existentielles, qu'il est si facile de laisser dans un coin perdu de notre cerveau...
Son écriture est à la fois très rapide (le roman est très court) et d'une densité étonnante.
J'ai pris l'habitude, depuis quelques temps d'avoir, lorsque je lis, toujours près de moi, ces petits scotchs avec le bout coloré, vous savez, pour marquer certains passages et choisir ce que je pourrais écrire dans la rubrique citation sur Babelio.
Et bien pour ce tout petit livre, il y en avait partout, tant l'écriture est dense, et tout fait sens (j'ai été raisonnable... je n'en ai finalement mises que trois!).
Dépêchez-vous de le lire, ne traînez pas en chemin comme moi !
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Beau livre, très pudique, sobre qui aborde un sujet cruel, la maladie d'un enfant et sa mort imminente.
Ce livre est triste bien sûr, mais bien écrit, émouvant. Eric-Emmanuel Schmitt ne tombe pas dans le pathos, l'émotion facile, l'excès de larmes...
J'ai beaucoup aimé ce texte très court, qui se lit en une petite soirée. J'attendais beaucoup de ce roman, je ne suis pas déçue. Je recommanderai la lecture de cet ouvrage, bien rédigé et d'une grande intelligence et sensibilité. Bravo et merci monsieur Schmitt.
Lien : http://araucaria20six.fr/
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Citations et extraits (413) Voir plus Ajouter une citation
J'ai essayé d'expliquer à mes parents que la vie, c'était un drôle de cadeau. Au départ, on le surestime, ce cadeau: on croit avoir reçu la vie éternelle. Après, on le sous-estime, on le trouve pourri, trop court, on serait presque prêt à le jeter. Enfin, on se rend compte que ce n'était pas un cadeau, mais juste un prêt. Alors on essaie de le mériter. Moi qui ai cent ans, je sais de quoi je parle. Plus on vieillit, plus faut faire preuve de goût pour apprécier la vie. On doit devenir raffiné, artiste. N'importe quel crétin peut jouir de la vie à dix ou à vingt ans, mais à cent, quand on ne peut plus bouger, faut user de son intelligence.
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Cher Dieu,
Le petit garçon est mort.
Je serai toujours dame rose mais je serai plus Mamie-Rose. Je ne n’étais que pour Oscar. Il s’est éteint ce matin, pendant la demi-heure où ses parents et moi nous sommes allées prendre un café. Il a fait ça sans nous. Je pense qu’il a attendu ce moment-là pour nous épargner.
Comme s’il voulait nous éviter la violence de le voir disparaître.
C’était lui, en fait, qui veillait sur nous.
J’ai le cœur gros, j’ai le cœur lourd, Oscar y habite et je ne peux pas le chasser. Il faut que je garde encore mes larmes pour moi, jusqu’à ce soir, parce que je ne veux pas comparer la peine à celle, insurmontable, de ses parents.
Merci de m’avoir fait connaître Oscar. Grâce à lui, j’étais drôle, j’inventais des légendes, je m’y connaissais même en catch. Grâce à lui j’ai ri, et j’ai connu la joie. Il m’a aidée à croire en toi. Je suis pleine d’amour, ça me brûle, il m’en a tant donnée que j’en au pour toutes les années à venir.


A bientôt,
Mamie-rose.


PS: Les trois derniers jours, Oscar avait posé une pancarte sur sa table de chevet. Je crois que cela te concerne. Il y avait écrit : « Seul Dieu a le droit de me réveiller.»
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Si je m'intéresse à ce que pensent les cons, je n'aurai plus de temps pour ce que pensent les gens intelligents.
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- Faut pas tirer une tête pareille, docteur Düsselsorf. Ecoutez, je vais vous parler franchement parce que moi, j'ai toujours été très correct sur le plan médicament et vous, vous avez été impeccable sur le plan maladie. Arrêtez les airs coupables. Ce n'est pas votre faute si vous êtes obligé d'annoncer les mauvaises nouvelles aux gens, des maladies aux noms latins et des guérisons impossibles. Faut vous détendre. Vous décontracter. Vous n'êtes pas Dieu le Père. Ce n'est pas vous qui commandez à la nature. Vous êtes juste réparateur. Faut lever le pied, docteur Düsseldorf, relâcher la pression et pas vous donner trop d'importance, sinon vous n'allez pas pouvoir continuer ce métier longtemps. Regardez déjà la tête que vous avez.
En m'écoutant, le docteur Düsseldorf avait la bouche comme s'il gobait un oeuf. Puis il a souri, un vrai sourire, et il m'a embrassé.
- Tu as raison, Oscar. Merci de m'avoir dit ça.
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" Tout le monde te cherche à l'hôpital, Oscar. c'est le branlebas de combat. Tes parents sont désespérés. Ils ont prévenus la police.
- Ça ne m'étonne pas d'eux. S'ils sont assez bêtes pour croire que je vais les aimer quand j'aurais les menottes...
- Qu'est ce que tu leur reproches ?
- Ils ont peur de moi. Ils n'osent pas me parler. Et moins ils osent, plus j'ai l'impression d'être un monstre. Pourquoi est-ce que je les terrorise ? Je suis si moche que ça ? Je pue ? Je suis devenu idiot sans m'en rendre compte ?
- Ils n'ont pas peur de toi, Oscar. Ils ont peur de la maladie.
- Ma maladie, ça fait partie de moi. Ils n'ont pas à se comporter différemment parce que je suis malade. Ou alors ils ne peuvent aimer qu'un Oscar en bone santé ?
- Ils t'aiment Oscar. Ils me l'ont dit.
- Vous leur parlez ?
- Oui, ils sont très jaloux que nous nous entendions si bien. Non pas jaloux, tristes. Tristes de ne pas y parvenir aussi.
J'ai haussé les épaules mais j'étais déjà moins en colère. mamie-Rose m'a fait un deuxième chocolat chaud.
- Tu sais Oscar. Tu vas mourir, un jour. Mais tes parents, ils vont mourir aussi."
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Eric-Emmanuel Schmitt : "Raconter La Callas, c'est parler d'opéra mais aussi de la vie".
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