À l’heure où ce quartier bourgeois s’éveille, un appartement reste plongé dans le calme et la pénombre. Une bougie posée sur un guéridon off re de timides lueurs à l’obscurité. La cire fond et coule dans un bougeoir ébréché.
Le silence règne dans la salle à manger, interrompu chaque seconde par le tic-tac d’une horloge. Sur une grande table en chêne, sont disposés un vase – dans lequel fanent les roses d’un bouquet – et une corbeille – où pourrissent trois pommes et deux poires. Les fruits dégagent une odeur pestilentielle qui se mêle à des effluves de tabac.