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Citations de Chrystel Duchamp (163)


Las, il décida de fermer les écoutilles. Plus que jamais il avait besoin de tranquillité. Il se réfugia dans un monde parallèle empli de sérénité : le passé. Sans aucune difficulté, il retrouva la douceur de son enfance. Les jeux avec ses frères, les rires de ses sœurs, les dîners en famille autour de la table en chêne, les longues promenades dans les bois, les étés au bord de la piscine…
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Quand on est con, c'est comme quand on est mort : c'est à jamais.
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Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide. Oui. Cette citation résume parfaitement comment nous en sommes arrivés là.
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À l’heure où ce quartier bourgeois s’éveille, un appartement reste plongé dans le calme et la pénombre. Une bougie posée sur un guéridon off re de timides lueurs à l’obscurité. La cire fond et coule dans un bougeoir ébréché.

Le silence règne dans la salle à manger, interrompu chaque seconde par le tic-tac d’une horloge. Sur une grande table en chêne, sont disposés un vase – dans lequel fanent les roses d’un bouquet – et une corbeille – où pourrissent trois pommes et deux poires. Les fruits dégagent une odeur pestilentielle qui se mêle à des effluves de tabac.
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«  Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide » .p156.
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L'art est immortel. Il nous survivra
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La vie est cruelle. On se croit à l'abri du malheur. On pense que les meurtres ne s'inviteront jamais dans notre foyer, que seuls nos voisins peuvent être les protagonistes de faits divers sordides. C'est faux. Les drames frappent n'importe qui, n'importe quand. L'horreur est commune. Elle nous guette tous.
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Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide.
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"Le rouleau compresseur".
A cette expression, Romain préférait la métaphore de la "Boule de neige".
D'abord petite, abritant en son centre la victime, elle prenait naissance au sommet d'une montagne avant de s'élancer le long d'un versant enneigé. Au cours de sa descente, elle grossissait, collectant preuves, témoignages et prélèvements jusqu'à former une énorme boule blanche. Quand l'enquête se concluait par une réussite, l'amas de neige arrivait intact en bas de la montagne. Quand l'enquête se soldait par un échec, la boule explosait et l'avalanche détruisait tout sur son passage.
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Je compose le numéro de Marie-Lou en observant le visage d'Anita, sans aucun doute passé plusieurs fois sous la lame d'un bistouri. Un nez parfait, des pommettes hautes et saillantes, des lèvres rouges et pulpeuses, une peau vierge de toute ride. Sur l'un des clichés que contient le dossier, les yeux bleus d'Anita semblent perdus dans le vide. Quelques mèches blondes s'échappent de son bonnet noir et viennent onduler autour de son visage de poupée. Me reviennent alors les performances d'Orlan et sa quête de beauté. Anita a suivi ses propres codes, ceux dictés par un Occident ô combien exigeant avec le sexe faible. Elle appartient à cette catégorie de femmes prêtes à tout pour atteindre la perfection. Celles qui achètent auprès de leur chirurgien esthétique le même nez que Nicole Kidman, la bouche d'Angelina Jolie. Choisir sa beauté sur catalogue. Comme on choisirait un sac à main.
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Avait-il suffisamment profité de ses parents ? Les avait-il suffisamment aimés? Que serait la vie sans cet homme et cette femme qui lui avaient tout appris ? Était-il prêt à les laisser partir? La réponse était claire. Non, il en était incapable.
(l'Archipel, p.75)
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Les émotions non exprimées ne meurent jamais. Elles sont enterrées vivantes et libérées plus tard de façon plus laide (Sigmund Freud)
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Certes, la vue d’un cadavre est choquante, mais les jours passent et cette vision s’estompe. L’odeur elle, reste à tout jamais. Elle vous colle à la peau, elle imprègne vos cheveux et vos vêtements. Vous avez beau vous laver deux fois, dix fois mille fois, elle persiste. Les souvenirs olfactifs sont les pires. Ils ne vous quittent jamais.
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— Si je te dis que, depuis toujours, les Belasko sont nuls en orthographe. Et si, chaque jour, je te répète que tu le seras aussi, comme tous les autres avant toi. Que va-t-il se passer ?
— Je sais pas.
— Je vais te le dire. Tu vas arrêter d’écouter en classe et tu vas bel et bien devenir nulle en orthographe. Or, si je ne t’avais pas mis cette idée dans la tête, tu aurais étudié pour progresser, tu aurais fait des efforts, tu ne te serais pas laissé abattre. Et, au final, tu aurais excellé en français.
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"Le rouleau compresseur".
Voilà l'expression qu'utilisent les policiers pour décrire la première phase d'investigation...A cette expression, Romain préférait la métaphore de "boule de neige". D'abord petite, abritant en son centre la victime, elle prenait naissance au sommet d'une montagne avant de s'élancer le long d'un versant enneigé. Au cours de sa descente, elle grossissait, collectant preuves, témoignages et prélèvements jusqu'à former une énorme boule blanche. Quand l'enquête se concluait par une réussite, l'amas de neige arrivait intact en bas de la montagne. Quand l'enquête se soldait par un échec, la boule explosait et l'avalanche détruisait tout sur son passage.
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Une victime, après avoir subi les assauts de son assassin, subissait la violence de l'autopsie.
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En résumé, les humains s'enquièrent de vos nouvelles :
- par politesse ;
- par automatisme ;
- par égocentrisme.
Fin de la démonstration.
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Une existence pour bâtir un empire. Quelques secondes pour le réduire à néant.
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Les lueurs des réverbères ondulent.Elles roulent,s'entortillent et forment des spirales infernales;boules de feu prêtes à s'écraser sur la capitale.Phares des voitures ,néons des bars,feux tricolores:toutes les sources de lumière se fondent les unes aux autres pour ne créer qu'une masse informe et éblouissante.
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La culpabilisation des victimes de viol était une réalité. Ces femmes à qui l'on reproche leurs jupes trop courtes, leurs talons trop hauts, leur poitrine trop généreuse, leurs hanches girondes... Des excuses étaient régulièrement brandies pour excuser un viol et, dans cette démarche de décrédibilisation fumeuse, nombreux étaient les complices : proches suspicieux, flics pourris, système juridique bancal...
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