Les époux restèrent et, malgré l’amour qu’ils me portaient, la nostalgie me gagna. Les enfants me manquaient. Bien sûr, ils me rendaient visite, mais ils avaient changé. Je ne retrouvais plus cette simplicité qui avait fait notre quotidien. Je regrettais l’innocence perdue. Avec amertume, je constatais leurs différends. Les rancœurs avaient pris la place des chamailleries…
Ma vie bascula lorsque la mort emporta Mme Belasko. Un souvenir atroce que j’aurais aimé effacer de ma mémoire. Et quand, quelques mois plus tard, son époux me quitta à son tour, mon cœur se brisa.