Claire Dumay

Au bout de la jetée ou les arcanes du corps - Claire Dumay - Collection Proses - Atelier de l'agneau - lu en septembre 2019.



Tout à fait inconnue pour moi, j'ai découvert Claire Dumay grâce à Masse Critique Babelio de septembre 2019 et à l'Atelier de l'Agneau qui m' a fait parvenir ce livre. Je remercie vivement l'un et l'autre.



Ce n'est pas simple de faire une critique sur ce livre, il est divisé en 7 chapitres suivant un parcours de vie naturel, partant de l'enfantement (et bien avant, de la virginité) , les enfances, les attachements (au couple), le corps, la solitude (Seule), la vieillesse (Vieillir) et enfin la mort (Partir).



Les chapitres sont eux-mêmes divisés en 27 proses courtes dans lesquelles l'autrice nous entraîne dans son voyage intérieur, une exploration au plus profond d'elle-même, de son corps, de sa pensée.

Son style est précis, direct et intime, les mots sont choisis, étudiés.

L'autrice utilise la première personne du singulier pour transcrire ses ressentis.



Ai-je aimé cette lecture ? Je peux dire que oui, mais ce n'est pas un genre que je lirais souvent, entrer ainsi dans l'intime de quelqu'un n'est pas chose aisée, le livre fermé, les mots de Claire me poursuivent encore.



Je l'ai lu en continu, mais on peut lire les différentes parties séparément.

Je ne sais pas dans quelle catégorie classer cet écrit de Claire Dumay.



Si vous voulez en savoir plus sur cette autrice, rendez-vous le mardi 15 octobre à Paris : 20h "les mardis littéraires" du Café de la mairie, Place St- Sulpice : les auteurs de l'Atelier de l'agneau Claire Dumay, Alexandre Desrameaux.



Claire Dumay est l'autrice de 4 autres livres :

Les étreintes bloquantes - Crispation, les arêtes - Arracher le tapis - Liquidation.

Ouvrage lu dans le cadre de Masse Critique (merci à Babelio et aux éditions de l'Atelier de l'agneau).



Ouvrage lu, donc, et... je ne suis pas vraiment rentrée dedans. L'auteur dissèque à la fois les rapports au corps et les relations dans son couple. Le livre compte 24 chapitres abordant 24 thèmes tels que "Le gras des bras", "Je me mouche" ou encore "J'ai chaud".

Je reconnais du style et une belle écriture à Claire Dumay. Ses phrases, bien construites, sont pleines d'évocations. Pourtant, ça ne prend pas (en ce qui me concerne).

Peut-être est-ce parce que les nuances de consistance de la morve, entre la liquide goutte au nez du froid et le "glaireux" mucus de malade, ou ses problèmes de mycoses vaginales me laissent de glace et n'éveillent en moi aucune curiosité particulière. Claire Dumay aborde le corps dans ses manifestations les plus terre à terre voire triviales, sans tabou et sans pudeur. Mais je n'en ai pas saisi l'intérêt, désolée pour elle.



Certains récits, en revanche, donnent à sourire. Par exemple quand elle s'efforce de comprendre les calculs pour connaître son tour de poitrine. Claire Dumay tend à montrer, comme une sorte de fil conducteur, le caractère répétitif des soins corporels, notamment avec les poils (occasion d'un petit clin d'oeil sur l'idéal féminin lisse et doux comme de la soie et la réalité plus velue). Oui, là, je ne peux qu'être d'accord. Mais la description de sa manie de coller des poils pubiens, arrachés un à un et longuement admirés, sur des feuilles de papier calque ou encore de les offrir à ses filles pour leur journal intime, ça m'a donné envie de lâcher l'affaire. Heureusement, comme c'était l'avant-dernier chapitre, j'ai tenu bon.



En résumé, "Les étreintes bloquantes" ne restera pas dans ma mémoire comme une de mes meilleures lectures. Son point fort reste la qualité d'écriture de l'auteur. Quant au fond, peut-être suis-je passée à côté. Mais je ne retenterai pas l'expérience pour vérifier.

Merci à l'atelier de L'agneau et à Masse critique pour cet envoi.

Un recueil de textes courts sur le corps dans tous ses états. De la virginité à la mort. L'écriture est fouillée, poétique, on est clairement dans de la littérature de haut vol. Et pourtant, J'ai trouvé ce texte ardu à suivre, ceci explique sans doute cela.

Merci à Masse Critique et à l'atelier de l'agneau pour ce livre étonnant. Au premier abord, je n'aurai probablement pas acheté cet ouvrage. J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans au début, mais j'ai beaucoup aimé l'écriture. L'auteur y décrit avec beaucoup de détail ses petits travers, les défauts de son corps mais aussi ce qui l'énerve comme le rhume. Au départ on se demande où vont la conduire ces critiques puis on se laisse emmener par le récit.

bref j'ai bien aimé mais sans plus..

Je ne regrette néanmoins pas cette lecture.

J'ai reçu ce livre dans le cadre de l’opération « Masse critique » du 11 septembre et je remercie Babelio pour cet envoi .

Je l'avais choisi car je pensais que c'était un recueil de nouvelles, et j'avais envie de commenter des nouvelles.

Je me suis trompée , il s'agit d'un recueil de pensées de l'auteur sur elle-même : moi, moi et moi.

Moi et mon corps dans l'espace : je suis visible , je suis sensible, je suis nue.

Moi et mon corps dans le temps : je suis jeune , je suis vieille, je ne suis plus.

Moi et mon corps dans la société : j'hérite, je procrée, je transmets.

J'ai repris ma lecture à plusieurs reprises, avec de bonnes intentions . Malgré cela, ce travail d'introspection ne m’émeut pas.

Je ne peux nier le talent de l'auteur . Écrire cinq pages sur la pratique et l’expérience du suppositoire relève de la prouesse littéraire.

J'ai détesté ce livre. J'adore lire mais là, ça relevait quasiment du défi.

L'écriture est lourde, saturée, indigeste. C'est un flot interrompu de mots. Heureusement qu'il n'y a pas d'histoire parce qu'il faudrait des années pour en venir à bout à force de revenir sans cesse en arrière pour reprendre le fil de la lecture.

Ça ressemble plus à un blog ou à un journal intime, oui un journal intime dans lequel l'auteur nous raconte sa vie, ses misères. Les sujets abordés sont sans intérêt.

Clairement, je n'ai pris aucun plaisir, j'ai eu l'impression d'assister à une performance de style contemporain, tellement contemporain que je suis passée à côté. Ce livre me semble être une sorte de thérapie posée sur papier. C'en est presque dérangeant cette intrusion dans l'intimité névrosée de cette femme.

Pour conclure, je n'ai pas été sensible à l'étalage de mots savants, au manque de pudeur, au côté thérapeutique de l'écriture et à la mise en page.

Merci à Babélio,



premier challenge et découverte avec la Masse Critique…



Arracher le tapis…



C’est…. déchirer les écorces,



éplucher les différentes strates de l’intériorité pour arriver au plus près de soi, révéler son for en ses moments de faiblesses, méticuleusement, en acceptant que certaines évanescences transpirent, révélées…



Accepter la droiture des règles, non pas comme seules contraintes érigées de façon titanesques et bloquantes, dictant la conduite, mais comme des balises, bouées à la mer, repères salvateurs qui aiguillent le moi, béquilles indicibles, qui assurent un équilibre entre l’émotionnel, les pulsions, les énergies.



Une écriture nerveuse, saccadée, rythmée, vive et piquante, comme une plongée en apnée dont on ressort….qui frôle parfois la frénésie et que je comprends…
Lien : https://lecturesindelebiles...

gagné dans le cadre de masse critique.

De prime abord, je n'aurais pas acheté ce livre car le titre ainsi que le thème abordé ne m'attirent pas.

On dirait que l'auteur s'analyse au microscope, elle s'ausculte, elle découvre chaque partie de son corps comme si elle était extérieure à elle même. Ce livre m'a fait penser à celui de Daniel Pennac, journal d'un corps.

C'est une lecture très particulière, pas forcément passionnante car on peut le ressentir comme un livre écrit par une personne uniquement centrée sur elle-même, Néanmoins, même si il ne m'a pas spécialement plu, il faut reconnaitre que dans certaines parties on se reconnait et que cela prête à tout le moyen à sourire, voire franchement à bien rire. Moi en tout cas, lorsqu'elle parle de ses cheveux et du rapport compliqué qu'elle entretien avec son coiffeur, je m'y suis reconnue et j'ai bien ri de moi.