La quatrième édition du Prix Facile à lire Bretagne démarrera en janvier 2023 dans 68 communes de la région. 8 livres seront soumis aux votes des lecteurs, dont "Les pieds dans la terre" de Claire Lecoeuvre et Arnaud Tételin (Editions des éléphants, 2022) présenté dans cette vidéo par Virginie Lescop et Anne-Laure Potevin de la Médiathèque départementale d'Ille-et-Vilaine.
Ce prix littéraire, qui s'adresse avant tout aux personnes "éloignées" du livre, est porté par Livre et lecture en Bretagne, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles, la Région Bretagne, la Sofia (sous réserve), les quatre départements bretons, le CLPS et l'AMISEP (organismes de formation spécialisés dans le champ de l'illettrisme), et la Ligue de l'enseignement du Morbihan.
https://facilealirebretagne.wordpress.com
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L'augmentation du niveau des océans inquiète une population importante : 1 personne sur 10 dans le monde pourrait être touchée. Déjà en 2002, le Premier ministrede l'état du Tuvalu, Koloa Talake accusait les Etats-Unis et l'Australie de ne pas avoir participé à l'effort international pour réduire leurs émissions de gaz à effets de serre et donc de mettre en danger son archipel. Tuvalu pourrait en effet disparaître d'ici l'année 2050. Que deviendrait alors ses 11 000 habitants ? Si certains pourraient être accueillisaux îles Fidjiou en Nouvelle-Zélande ce ne résout pas tout. D'autant que c'es bien plus de 11 000 personnes qui risquent d'être touchées par le réchauffement climatique.
Bienvenue dans le royaume des poulpes !
Plongeons, plongeons au cœur des océans, allons voir l'un des animaux les plus étonnants de notre planète : le poulpe.
Comprendre ce qu’est le réchauffement climatique, c’est comprendre comment fonctionne notre monde et comment le faire évoluer. C’est commencer à trouver une solution, c’est s’engager tous ensemble pour améliorer les choses. (p.14)
Et pourtant, le statut de réfugié climatique n'existe pas encore. (...) Certains d'entre nous imaginent que nos pays seront envahis par ces populations. (...) Peut-on accepter de laisser des gens mourir ainsi ou vivre dans l'extrême pauvreté parce que nous avons peur de ne pas avoir assez pour nous ? (p.83-84)
La plage ne s’arrêtent pas d’un coup. Le sable s’accumule et forme des dunes. Là, quelques plantes réussissant à pousser, avant même que les dunes soient très stables : ce sont des pionnières.
Le travail de Darwin a bouleversé la science et la vision des gens. Certains ont voulu appliquer sa théorie aux sociétés humaines mais l'ont schématisée. Ils ont retenu, ou voulu retenir, que les êtres vivants doivent lutter pour leur survie. La compétition est devenue normale. Ce raccourci a servi à justifier une société inégalitaire, où il est normal que très peu de personnes puissent s'enrichir énormément tandis que le plus grand nombre vit dans la misère. La compétition est partout : à l'école pour les enfants, au travail pour les adultes et dans les échanges quotidiens : notre économie, nos jeux, la perception de nos vies.
Pourtant Darwin lui-même parle d'autres interactions. Il observe que les plantes, comme la violette, ont besoin des insectes comme les bourdons pour se reproduire. Là, il ne s'agit pas de compétition mais de coopération. A la même époque, un biologiste russe, Pierre Kropotkine, raconte qu'en Sibérie, il a observé énormément d'entraide entre animaux. C'est d'ailleurs lui qui invente ce mot, "entraide" : s'aider mutuellement.
« Si le climat était une banque, les pays riches l’auraient déjà sauvé. »
Hugo Chavez
Au Canada, bouleaux et sapins de Douglas échangent du carbone, un élément essentiel pour les plantes. Comment font-ils ? Les racines des plantes sont quasiment toujours associées à des champignons. Ces derniers sont capables d'aller chercher de l'eau et des nutriments loin dans le sol. On appelle cette association la mycorhize. Les bouleaux et les douglas sont connectés aux mêmes champignons? Ce réseau leur sert à échanger des ressources. Les arbres les plus à l'ombre et avec moins d'accès au soleil reçoivent plus de carbone que les autres.
Les reines de la nuit sont affamées, elles partent chasser.
Hop, elles attrapent au vol moustiques, mouches, papillons ou araignées, miam !
Le petit Nemo, comme tous les poissons-clowns, est un poisson bien fragile. Dans tous les océans, ces espèces vivent cachées dans les tentacules d'une anémone. Leur alliée est urticante, elle brûle la peau. Les prédateurs évitent donc de s'en approcher. Sans elle, les poissons-clowns se feraient vite dévorer. L'anémone se nourrit de leurs excréments. Une autre partie de ses repas vient d'une autre symbiose avec une algue, comme pour le corail. Et ce n'est pas tout car l'anémone héberge bien d'autres animaux, comme le crabe-porcelaine, des escargots et des crevettes. Une vraie boule de vie ! Mais cette vie est menacée. Le bouleversement climatique réchauffe les eaux et les rend plus acides. Ces changements stressent les anémones qui expulsent leurs algues. On appelle ce phénomène le blanchiment car les algues colorent anémones et coraux. Cela va plus loin, car sans les algues, les hôtes peuvent mourir. Les poissons-clowns subissent aussi ces conditions. Ils sont plus stressés et ne pondent quasiment plus d’œufs.