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Critiques de Claire Maximova (2)
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La tyrannie du silence

C’est l’histoire de Claire Maximova, qui fut abandonnée de son Dieu, celui avec lequel elle vouait une passion sans partage et lui avait donné sa vie…



C’est l’histoire de Claire, cette jeune Ukrainienne de 16 ans, issue d’une famille orthodoxe très pauvre et qui va trouver sa vocation dans « l’Amour de Dieu. »

C’est l’histoire de Claire, pleine d’amour, pleine d’espoir, pleine de ferveur s’étant convertie au catholicisme, qui veut secrètement ressembler à Sainte Thérèse de Lisieux et qui va rejoindre, quelques années plus tard, contre vents et marées et malgré l’hostilité de sa propre mère, l’ordre des Carmélites.



C’est l’histoire de Claire, rebaptisée à son entrée au couvent « Sœur Virginie de Jésus » qui découvre avec stupeur et désenchantement un monastère insalubre et crasseux où vive une communauté de sœurs vieillissantes et aigries.

Claire va très vite s’apercevoir, qu’il n’y n’a pas de bienveillance ni de solidarité dans ce lieu et que toutes les initiatives de sa part seront brutalement bridées.

Qu’il existe seulement des codes de vie établis entre ses sœurs carmélites, qu’il faut scrupuleusement respecter.



C’est l’histoire de Claire, Sœur Virginie, livrée à des tâches des plus ingrates, qui semble étouffer, mourir à petit feu dans ce monastère. Qui doit affronter la réalité de sa vie monacale, triste, austère et rigide et qui demandera de l’aide, un soutien à un frère spirituel, pour ne pas parfois tomber dans la folie, comme d’autres sœurs sont tombées avant elles.



C’est l’histoire de Claire, Sœur Virginie, qui rencontre Pierre-Judas (nom modifié par l’auteure) son frère spirituel. Un prêtre carmel, membre de l’Opus Dei, pratiquant la mortification corporelle. Un pervers narcissique qui en devenant le seul confesseur et le seul confident de Claire, va se servir de toutes ses faiblesses et de la crise existentielle qu’elle traverse, pour la manipuler et pour abuser d’elle « spirituellement », puis « physiquement ».



Pierre-Judas lancera un jour à Claire, sœur Virginie, ces paroles tranchantes et cyniques :

« Tu n’obtiendras rien, Ils sont trop occupés à faire la chasse aux pédophiles ; ce que moi, j’ai fait, ce n’est pas grave. Je ne risque rien. »



C’est l’histoire de Claire Maximova, sa foi brisée, salie, souillée, piétinée dans son intimité, détruite dans son âme et dans son corps, qui en cherchant de l’aide chez ses supérieurs et les prélats de l’Eglise, ne va rencontrer qu’une effroyable indifférence, qu’un silence oppressant et assourdissant, qu’une incompréhension totale.

Certains responsables de l’Eglise catholique, la traitant affabulatrice et aussi essayant de la culpabiliser qu’elle aurait « charmé » son frère spirituel.



Ce témoignage est bouleversant.

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La tyrannie du silence

Le résumé en 4e de couverture est certainement de l'auteur. C'est moi qui ai ajouté les guillemets à certains endroits... le langage ampoulé commence avant l'ouverture du livre...



" Témoignage. Alors qu'elle a 16 ans, en Ukraine, la vocation de Claire lui apparaît : sa vie est à Dieu. Quelques années plus tard, elle entre au Carmel en France, avec le désir d'y trouver le "silence sonore" de la contemplation. Idéaliste, elle doit affronter la réalité d'une communauté vieillissante, dans un monastère insalubre. Comme dans "un puits noir", elle va tomber dans le "silence oppressant de l'isolement".

Peu après ses voeux solennels, un carme devient son frère spirituel. Une relation de confiance se noue, dont le prêtre va se servir : l'accompagnement s'étend jusqu'à devenir une mainmise qui culmine avec les abus physiques.

Claire se décide finalement à parler – sans se douter qu'elle se heurtera, là encore, à un "silence funeste" : ses signalements seront étouffés. Malgré tout, elle avance, change de vie et alerte le procureur de la République ainsi que les instances ecclésiastiques supérieures.

Dans ce récit poignant, elle met enfin des mots sur la double emprise et entrouvre les portes du Carmel, lieu secret s'il en est. Si, jusqu'à maintenant, les abus spirituels et sexuels étaient associés aux déviances des communautés dites nouvelles, cette fois-ci, la question se pose dans un ordre aussi ancien et prestigieux que le Carmel.,"







J'ai passé toute la première partie du livre à décéder, tant le langage employé est ampoulé, plein d'adjectifs, de métaphores, de paraboles et autres lourdeurs, pour raconter son désir de rentrer dans les ordres, en Russie, expliquant que sa mère est le diable en personne, qu'elle est battue régulièrement parce que sa famille veut lui enlever ça du crâne.. un petit extrait du texte ampoulé ci dessous, photographié (page 73).



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La deuxième partie, la plus intéressante à mes yeux, raconte la vie de postulante, puis de novice dans les 4 Carmels où elle a vécu (je n'ai pas compris pourquoi ni comment il y a eu ces changements). Elle parle de l'insalubrité des monastères carmélites, la saleté, les souris, les moisissures, les araignées, mais aussi de la façon dont les soeurs plus agées et les Supérieures peuvent casser les volontés et la fraicheur des "nouvelles": les "Rêgles" complêtement idiotes, il faut le dire, sur le comportement à avoir, et elle, la narratrice, qui ne veut qu'une chose: être Sainte Thérèse de Lisieux. Ce genre de témoignage sur les communautés de Religieuses m'intéresse : de par ma famille très Catholique, qui a donné, côté maternel, un grand-oncle prêtre, devenu Prélat de Sa Sainteté, et côté paternel : deux grand-tantes carmélites, entrées au Carmel à 17 et 16 ans, et un moine trappiste, qui a fini par se suicider. J'avais beaucoup aimé le livre d'une certaine Claire, qui racontait ses trois années chez les Clarisses, (livre de poche, il y a au moins 20 ans). Bref, la troisième partie est intéressante, quand on arrive à comprendre.



La troisième partie (à partir de la page 202 environ) raconte l'attachement qu'elle a envers son "frère spirituel" à qui elle se confie, ses doutes, sa foi, il fait de même, et s'écrivent, se téléphonent, s'envoient des emails (?????) (Mais COMMENT EST-CE POSSIBLE? le Carmel est un ordre fermé de contemplatives !!!) Elle habite plus ou moins dans l'hotellerie de son monastère à lui (?? Comment ??), et lui veut vraiment l'aimer charnellement, mais il la dégoute. Elle continue de le voir, de lui écrire, et partent même en vacances ensemble (??? Nonmého, où on est là?) tout est d'un compliqué, on ne comprend rien sauf qu'ils ont une liaison, mais qu'elle n'en n'a pas envie, elle.



Le livre est composé de 75 chapitres (!!) l'un s'intitule "plainte". Et je n'ai pas compris de quoi il s'agissait, en tous cas pas de plainte.



Je pense donc que le sous-titre est mensonger, car il n'y a pas de prêtre, mais un prieur, je ne suis pas sûre-sûre que cette liaison ait commencé par un viol (à part le 1er baiser, dégouttant de saliv, beurk). Pas de plainte, rien à ce sujet. Et la liaison avec son "frère spirituel" a lieu alors qu'elle a déja quitté l'ordre des Carmélites, travaille et a un studio. La seule part qui m'intéresse c'est la vie quotidienne dans ces communautés religieuses, et les brimades dont sont victimes les jeunes soeurs.



Livre quasiment inintéressant et mal écrit. Un pensum !
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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