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3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nice , le 22/06/1905
Mort(e) le : 14/08/1975
Biographie :

Dans la salle de rédaction de "Bravo", se trouvait un tout jeune homme qui ne ressemblait guère aux autres jeunes gens qui travaillaient.
N'élevant jamais la voix, il écrivait bien simplement des articles sur le Théâtre.
Dès qu'il était libre, il travaillait pour lui, lisant des revues littéraires ou poétiques.
C'était Claude-André Puget.
D'une taille moyenne, les cheveux légèrement bouclés, une paire de lunettes sur des yeux bleus, Claude-André Puget arrivait du Midi, de Nice exactement, où, de 1921 à 1927, il fut un avocat brillant.
Mais depuis longtemps déjà il écrivait, s'adonnant surtout à la poésie.
A Nice, il avait fait ses études avec Georges Neveux, Maurice Jaubert, et même il avait eu - Ô destin ! - comme professeur de philosophie, Jules Romains !
Celui-ci avait aussitôt discerné le talent du jeune poète et il écrivit la préface du premier volume de vers de son élève : "Pente sur la mer", en 1920, qui publia depuis deux autres plaquettes : "Matin aux oliviers" et "Miracle de dormeur".
C'était l'époque où il est enthousiasmé par le mouvement surréaliste.
Il collabore à presque toutes ces revues d'avant-garde qui firent florès jusqu'en 1928 mais sans jamais s'enrôler dans aucune bande.
Enfin, grâce à l'amitié de Jacques Théry, alors directeur de "Bravo", il vient à Paris, où il débute dans le journalisme.
Le théâtre l'attire.
Il retrouve son ami Neveux qui vient de faire jouer "Juliette ou la clef des songes", devient l'ami de Marcel Achard, de Steve Passeur, d'Henri Jeanson.
Enfin, l'année dernière, durant l'été, il écrit "La ligne de coeur" qui va marquer ses débuts au Théâtre....
(extrait du numéro 288 de "La Petite Illustration" paru le 2 janvier 1932)

Fils d'un journaliste, Claude-André Puget est né en 1905 à Nice (Alpes-Maritimes) où, ses études de droit terminées, il s'inscrit au barreau en 1922. Il troque la toge d'avocat niçois en 1929 contre une plume de journaliste parisien qui deviendra deux ans plus tard celle d'un écrivain et auteur dramatique très apprécié : que ce soit, entre autres, pour : La Ligne de cœur (1931), Valentin le Désossé (1932), Les Jours heureux (1938), Echec à Don Juan (1941), Le Grand Poucet (1943) ou La Peine capitale (1948) (Comédie française). Le Roi de la Fête (1951), Le Cœur volant (1957), Un Nommé Judas (1955) et La Lumière Noire (inédit). Ces deux derniers ouvrages en collaboration avec Pierre Bost.
Homme de théâtre aux oeuvres charmantes, fines et féeriques, Claude-André Puget s'est révélé
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Source : Catalogue de la BNF
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Video et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo

Valentin le Désossé
Pièce de théâtre de Claude-André PUGET réalisée pour la télévision par François GIR sur la pittoresque figure de Valentin le Désossé, célèbre danseur et contorsionniste du bal du Moulin Rouge. Ce clerc de notaire tranquille qui pendant vingt ans n'a lâché ni les dossiers poussiéreux de son étude, ni la petite bourgeoise qu'il a épousée, file un beau jour vers les flons flons et...

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Perrine.- Mais, à la fin qui êtes-vous, mon frère ?

Thimothée, déclamant.- "Bien fendu de la gueule, et beau dépescheur d'Heures, beau desbrideur de messes, beau décrotteur de vigiles, et, pour parler sommairement, vrai moine si oncques en fût depuis que le monde moinant moine de moinerie".
Rabelais, ma chère, Rabalais. Il faut toujours en revenir à lui.

Perrine.- Comment l'appelez-vous ?

Thimothée, en buvant.- Lisez-le, ma charmante. Je ne saurai trop vous le conseiller.
Il n'y a pas de lecture plus saine après les Écritures...
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Lorsque le rideau se lève, la scène est vide. Mais, tout de suite, et ce pendant que l'heure sonne au clocher d'une église voisine et qu'on entend, venant de la rue, la voix d'une poissonnière ambulante qui appelle ses chalands :
"Allons ! les dames d'en haut ! v'là la marchande de gros poinclos ! allons les dames des rues ! v'là la marchande de crabes velus !"
On voit apparaître sur le palier un garçon de treize à quatorze ans, vêtu d'une vieille culotte rapiécée, d'une chemise en loques, d'une ceinture en laine de couleurs, coiffé d'une espèce de bonnet et nu-pieds.
Du seuil, avec précaution, il jette un regard dans la pièce, constate qu'elle est vide, entre, et, dès lors, tout ce qu'il y découvre le plonge, semble-t-il, dans l'étonnement le plus admiratif.
Il touche avec délicatesse les meubles, les tapis, les bibelots, comme s'il les caressait.
Puis il va vers la porte de droite, second plan. Même jeu que précédemment.
Rassuré de ne voir personne, il entre dans la chambre.
Dès qu'il a disparu, un bruit de pas dans l'escalier, et Perrine entre, portant un plateau chargé d'une assiette de viandes froides, de pain, d'un pichet de cidre et d'un gobelet, qu'elle va poser sur une table....
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Nous sommes à Saint-Malo, en l'an de grâce 1666.
Le "salon de compagnie" au premier étage d'une maison qui forme hôtel particulier.
Ameublement disparate, mais qui témoigne d'une assez grande opulence.
A gauche, une porte-fenêtre, ouverte au lever du rideau, donne sur un balcon qui surplombe la rue et d'où l'on aperçoit la mer, assez loin.
Au fond, une haute porte à double-battant, également ouverte au lever du rideau, donne sur le palier de l'étage.
A droite, deux portes, l'une au premier plan, fermée, l'autre au second, ouverte.
Aux murs : des portraits de famille, des armes.
Bahuts, tables, fauteuils, chaises et tabourets.
Un matin ensoleillé de la fin du mois de juin.....
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