(après la mort de Nyctéia la nourrice)
Les trois soeurs se rapprochent, blanches, tremblantes, puis s'amarrent les unes aux autres, en cercle, têtes inclinées, choeur de douleur et de déploration, les chevelures se frôlent et se mêlent -la couleur fauve d'Harmonia, les frisures de Sophro, les tresses luisantes de Diké- non, les ainées ne reprocheront pas à la cadette, les bras se croisent sur les épaules, les doigts se cherchent, se nouent, un murmure naissant, un lent balancement, les voix elles aussi se nouent et se chevauchent...