... alors que ma colombe avait disparu dans le ciel, un son fin et aigu a retenti. On aurait dit des notes de violon. Puis les sept petits tuyaux ont résonné en même temps, et j’ai eu l’impression d’entendre un concerto d’instruments à cordes. C’était une pure merveille. On ne voyait plus la colombe, seulement des nuages blancs, à l’intérieur desquels se jouait une musique presque miraculeuse. J’étais plongé au cœur de la Voie des Oiseaux, dont nos anciens sages avaient rêvé. Ces oiseaux dont on ne discerne pas la trace, mais dont on devine le passage à l’écho ondoyant de leur vol.