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Critiques de Daniel Lang (9)
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Stockholm 73

Nous sommes à Stockholm, le 23 août 1973. Un homme entre dans une banque et prend en otage quatre employés de la Kreditbank. Cet homme, c’est Jan-Eirk Olsson. Un évadé de prison. Il veut de l’argent, et des devises. Il obtiendra également des forces de l’ordre la libération de son compagnon de cellule, Clark Olofsson, qui viendra le rejoindre à la banque. Ce court récit de Lang est donc le déroulé de ses jours de prise d’otage. Cette prise d'otages deviendra célèbre pour la sympathie qu'inspireront les deux braqueurs à leurs otages. Ceux-ci refuseront de témoigner à charge lors du procès, et iront même jusqu'à les défendre. Sentiment paradoxal donc, ou les victimes se prennent d’affection pour les bourreaux. Lorsqu’en 1978, un psychiatre américain s’intéressera à ce phénomène, il le nommera le Syndrome de Stockholm faisant référence à cette histoire de braquage. Je crois que je m’attendais justement à ce que cet aspect psychologique de l’histoire soit mise plus en avant, mais c’est plutôt un déroulé des faits qui est présenté aux lecteurs. Je reste donc un peu sur ma faim. Mais j’ai tout de même en apprendre plus sur ce fait divers
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Stockholm 73

💰LA VÉRITABLE CASA DE PAPEL💰



🦊 Un braquage fascine toujours, comme si voler une importante somme d’argent au-delà de la richesse, avait un symbole différent. Redistribuer à ceux qui en ont besoin, c’est-à-dire le plus souvent pour soi. Ce livre à plusieurs entrées, dont je n’avais pas connaissance alors que j’eusse employé l’expression de syndrome de Stockholm plus que régulièrement. Non, la Casa de Papel n’a rien inventé, tout a été étudié ou presque à partir de cet événement en 1973, lors de ce braquage à Stockholm. Avoir de l’empathie pour ses ravisseurs. Cela paraît surprenant de prime abord mais qui vous dit que vous n’auriez pas fait exactement la même chose lors d’un moment de survie. Certains ont eu l’occasion de s’échapper, et pourtant ils sont restés ensemble, en groupe, pour éviter de décevoir leur ravisseur. Entre documentaire, reportage et trame policière, Daniel Lang nous livre la version intégrale de ce moment-clé, dans ce récit journalistique en 1974•••



🦊 Du 23 au 28 août 1973, pendant six jours, nous passons au peigne fin chaque protagoniste. Entre négociations et surprises en tout genre, le dialogue entre le premier ministre suédois et une des otages demeure l’élément marquant de ce livre. On ressent alors, l’emprise parfois involontaire qu’a un ravisseur sur son otage. La peur des forces de l’ordre, armés jusqu’aux dents, et susceptibles de commettre une bavure, n’est plus une légende. On ressent à chaque phrase des otages une crainte de la police et une bienveillance à l’égard du braqueur. La bourde sur l’identité du coupable est assez surprenante mais il faudra excuser le poque qui ne disposait pas des moyens actuels. La police avait fait venir le frère et un ami d’un fugitif pour convaincre le braqueur de cesser son acte. Sauf qu’ils s’étaient trompés d’individu. Six jours, où chaque instant même attaché à une laisse, permet de respirer et de sortir la tête de l’eau. Chaque action ou omission peut faire basculer la donne, massacre ou libération des otages. Aucune stratégie n’est unanime, le jeu d’échecs peut commencer avec sa part de bluff. Suffoquant. Étouffant.

On avance à pas feutrés pour ne pas être le contre-héros du jour. Arrivant à faire venir par les policiers son ancien acolyte Clark de prison, ces derniers ont cédé sur certaines exigences jusqu’au dénouement final. Bien écrit et au cœur du braquage dans les moindres détails, cette enquête journalistique, à travers des témoignages des individus présents et rapports psychiatriques, on découvre ce syndrome si fantasmé.

A noter que j’apprécie infiniment cette collection chez Allia tant sur le fond que la forme. Il y a un sacré catalogue de petites pépites à découvrir, je vous conseille d’aller jeter un œil •••
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Stockholm 73

Un ouvrage qui se lit rapidement, environ 110 pages, et qui retrace la prise d'otage de quatre employés à la Kreditbank de Stockholm en août 1973. Cette affaire donnera lieu à la définition du syndrome de Stockholm lorsque des otages sont pris d'empathie envers le ou les ravisseurs.

Il s'agit du déroulé des faits avec des informations issues des entretiens que l'auteur, journaliste, avait réalisé avec tous les protagonistes de l'affaire.

Je l'ai trouvé intéressant mais un peu court, notamment sur le mécanisme psychologique de ce syndrome
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Incident sur la colline 192

Plongée détaillée dans l'horreur de la guerre, et surtout dans la tête des hommes qui survivent au cœur de celle-ci.

L'ouvrage est court mais fascinant, il relate l'enlèvement, le viol et le meurtre, avec préméditation, d'une jeune femme vietnamienne par cinq GIs. Ou plutôt par quatre soldats puisque l'un d'entre eux choisira de ne pas participer à ce crime de guerre et de dénoncer ceux qui y prirent part. On découvre aussi le procès qui s'ensuivit, et les souvenirs du principal protagoniste de cette triste histoire.

De nombreux questionnements philosophiques, sociétaux, et comportementaux se posent lorsqu'on parcourt ce livre.

Un témoignage utile pour mieux cerner les mécanismes de la guerre et les méandres de la psychologie humaine.

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Incident sur la colline 192

Avant de lire le pavé de Nathan Rera sur "Outrages / Casualties of war", j'en ai profité pour lire pour la première fois le récit journalistique de Daniel Lang, qui est un modèle d'économie narrative autour d'un fait réel. Un petit livre percutant qui trouve parfaitement sa place aux éditions Allia et qui n'a rien perdu de son impact, l'auteur ayant retiré de ce fait divers " de guerre" quelque chose restant incroyablement et tristement séminal aujourd'hui. Je le conseille même à ceux qui sont peu convaincus par les films de Kazan et De Palma qui s'en sont inspiré ou l'ont adapté.
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Incident sur la colline 192

Le traumatisme que Eriksson a rapporté de la guerre du Viet-Nam, c’est d’avoir participé à une mission d’observation avec quatre autres soldats, dont le chef a sciemment décidé d’enlever une jeune vietnamienne, de se donner du bon temps avec ses copains et de la tuer. Eriksson a refusé de participer à cette folie prédatrice, pris le risque de dénoncer les faits à sa hiérarchie, de s’obstiner malgré les réticences, et des sanctions ont, à force de persévérance, été prises - puis trop prévisiblement aménagées.



Eriksson un taiseux du Minnesota, raconte ça à l’auteur, entre de grands plages de silence, réfléchissant à ce que la guerre fait des hommes, mais pas tous.



C’est d’une grande pudeur dans un récit auquel la précision très clinique donne une grand intensité. Daniel Lang expose des faits qui impliquent ce que sont les hommes au sens de masculin et ce que la guerre biaise (ou révèle?) en eux. C’est un intéressant retour, digne et retenu, quoique impitoyable, sur notre condition d’humains.

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Stockholm 73

Paru en 1974, le reportage de Daniel Lang relate le fameux braquage de banque en Suède, qui vit les otages se prendre de sympathie pour leurs ravisseurs.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
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Stockholm 73

Malgré quelques éléments flous - j'ai notamment eu beaucoup de mal à comprendre la géographie des lieux et la disposition de la banque - et l'absence de portée littéraire de ce document purement journalistique, l'histoire est intéressante et la gestion d'une telle situation de crise par la police semble aujourd'hui pour le moins surprenante. Mais c'est surtout le comportement des victimes, bien que paradoxal et assez incompréhensible, qui est fascinant.

L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Incident sur la colline 192

Révélés par un soldat américain après le conflit, le viol et le meurtre d’une jeune Vietnamienne en 1966 sont au cœur de l’enquête glaçante du reporter Daniel Lang.
Lien : http://next.liberation.fr/li..
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