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Citations de Daniel Morin (18)


Perdre un idéal est
Perdre une idée.
Une idée
perdue
N'est rien d'autre que Rien
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Est-ce qu'un jour dans ta vie
Tu as vécu un instant
En dehors de Maintenant ?
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La complétude dont parlent les enseignements n’a rien à voir avec le quantitatif, ce n’est pas l’inverse du manque, puisqu’on ne peut rien lui enlever, rien lui rajouter. Cette complétude, c’est l’absence du questionneur, l’absence de celui qui veut la complétude, ce qui va générer de ce fait un sentiment stable tout à fait compatible avec le monde de l’impermanence, du mouvement, du manque.
On ne peut expérimenter que l’impermanence ou le relatif, qui est une vision partielle de l’absolu mais de même nature. En tant qu’individu, il n’y a pas d’autre but possible que celui de vivre le relatif à 100%, tel qu’il apparaît.
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Que faut-il que je fasse
Pour être heureux ?
Admettre également le malheur
Lorsqu'il passe
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« “Au début, nous ne voulons pas être libres de l’ego. Nous voulons un ego libre, un ego grandiose, un ego superbe, un ego spirituel, aimant ”, voici une des perles d’Éclats de Silence de Daniel Morin... Chacun essaie tant bien que mal de glaner dans son coin quelque confort, un bien-être à lui. Dès lors, les plus nobles aspirations peuvent servir de paravents qui masquent mal un égoïsme forcené... Lire et suivre Daniel Morin nous écarte de ces périls et remet la spiritualité au centre de la vie... »
Alexandre Jollien (Extrait de la préface)
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As-tu un bâton
Avec un seul bout ?
Non !
Alors y a-t-il une chose
Sans une autre ?
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Rien, puisque cette pratique n'a rien à voir avec le temps ! Quand tu parles de maintenant, tu le penses. Dès que tu le penses, tu n'y es plus. Il y a toujours un léger décalage, car on ne peut pas définir maintenant. La mauvaise façon de s'y prendre serait de se demander : Comment je vais faire pour arriver à vivre le moment présent d'une façon perma­nente ? Ce qui reviendrait à projeter la présence dans le futur !
La seule possibilité de faire cet exercice, c'est maintenant. Si tu le fais une fois, tes actes auront une qualité d'être durant plusieurs heures. Tu seras en relation avec l'être et non avec l'avoir. La pratique ce n'est pas obtenir quelque chose, c'est mourir, là, tout de suite.
Où est le problème, là, maintenant ? Où ?
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Tu voudrais une complétude personnelle qui dure, mais dans le monde manifesté, qu’est-ce qui est permanent ? Y a-t-il une chose qui ne change pas dans le monde tel qu’on le vit ? Personne ne peut saisir l’expérience du permanent. Personne. Il peut y avoir une compréhension intuitive du permanent mais pas de saisie du permanent.
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Au fil de nos rencontres, je me suis aperçu qu’il y a une méprise, une confusion, car nous ne parlons pas du même moi. Quand vous parlez de moi, je sais que vous parlez d’un moi séparé personnel qui veut s’améliorer, aller mieux, qui aurait sa volonté, son libre arbitre, son histoire, etc., celui de la carte d’identité. Alors que je parle d’un moi référence de forme, un moi lieu-dit de conscience, qui n’implique pas le sens de la séparation. Il y a donc apparemment deux sortes de moi. Donc chaque fois qu’on emploiera moi, est-ce qu’on parlera de la même chose ? C’est important de clarifier ce point.
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Le sens commun de la séparation fausse toutes les recherches même les plus intéressantes, qu'elles soient d'ordre scientifiques ou religieuses. L'Absolu et le relatif sont inséparables, et sont toujours coexistants.
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La liberté, ce n'est pas ne pas se laisser toucher, mais au contraire se laisser toucher totalement, absolument, sans résistance aucune, sans chercher à défendre une quelconque image de sagesse.
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Question : Dans l'émoi amoureux, je projette sur la réalité quelque-chose d'idéal.
Daniel : C'est ce qui fait que c'est attirant quand c'est tout neuf, et qu'après dix ans ...
Q : Je m'hypnotise tout seul, c'est une pure projection.
D. : Bien sûr. Cette projection, c'est une façon de recréer artificiellement ton idéal, l'éden, le non-manque. C'est une tentative desespérée, car il y aura toujours un manque dans la manifestation. Je dis souvent : mon idéal moins ce qui est = mon manque. Si tu obtiens ce que tu désires, ce sera obligatoirement temporaire.
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Tu as beau répéter sur tous les tons qu’il n’y a pas d’éveil tant que cette « personne » reste là, que l’éveil c’est justement la fin de cette « personne », parce que cette personne n’est rien d’autre qu’un concept, l’illusion d’être « un sujet, observant des objets » et que c’est cette illusion qui empêche le non-manifesté de se manifester.
Adel Rifaat à Daniel Morin
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-Est-ce que ceux qui accueillent des élèves se trompent ? Car certains de ces élèves ne veulent pas simplement aller mieux, ils veulent l'éveil .
-C'est quoi l'éveil ? Pour moi , c'est ne plus prendre l'impression d'être séparé pour une réalité, c'est la vision de l'inséparabilité. Ce n'est pas un pouvoir sur la manifestation ! Certains enseignants ont un language de non-dualité, mais en fait ne font que renforcer le faux moi, l'histoire personnelle. Ce n'est pas mal en soi, ça fait partie du spectacle !
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Ce qu'on appelle la confusion, le chaos, ce sont les mouvements de force qui échappent à nos capacités de comprehension. Paradoxalement, le chaos participe à l'équilibre. L'équilibre parfait, ce serait l'immobilité, le non-mouvement. Seul le Tout est logiquement immobile, contenant tout le temps et tout l'espace. Dans notre monde relatif, rien n'est immobile. Nous avons un aperçu de l'équilibre quand on ressent de l'harmonie. Donc le moi est toujours en recherche de l'équilibre parfait qui n'est autre que l'Absolu insaisissable.
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Chaque tradition recèle des exemples vivants de femmes et d’hommes qui sont beaux, qui font envie et qui témoignent d’une ouverture aux autres traditions, au-delà même des contradictions apparentes. Toutefois, beaucoup d’histoires traditionnelles sont considérées comme des réalités indiscutables, et bloquent une certaine liberté de penser.
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Je vais marteler et répéter de différentes façons une seule et unique chose.
Le but est dans le point de départ, ici, dans le présent, expression exacte et impersonnelle de la Réalité, de Dieu.
La dissolution de l’entité séparée n’est pas un but à atteindre dans le futur, car la vision de l’illusion d’être une entité autonome n’est possible que maintenant, là où sont nos pieds.
Puisqu’aucune chose n’existe indépendamment des autres, étant en interrelation simultanée, il n’existe pas d’extérieur à la Totalité. Il n’existe donc pas de séparation ou d’autonomie d’un élément ayant un libre arbitre indépendant de son environnement.
J’observe que, bien que convaincus intellectuellement par la non-séparation, beaucoup d’enseignants spirituels ne placent pas cette évidence en priorité, et restent accrochés à leur croyance en une entité qui devra évoluer, se transformer, changer afin d’atteindre un état spécial personnel et permanent« …!!!
« Comment celui qui se croit séparé pourrait-il un jour vivre une non-séparation ? Comment les efforts d’un personnage pourraient-ils aboutir à sa propre disparition ? C’est aussi vain que vouloir faire l’expérience d’une absence, car il faut une présence pour pouvoir concevoir une absence
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L’auteur propose un retournement, une position radicalement opposée à l’idée de progression, qui consiste à vivre l’immédiateté comme étant l’expression exacte et impersonnelle de la Vie telle qu’elle est perçue. La dissolution de l’entité séparée n’est pas un but à atteindre dans le futur, car la vision de l’illusion d’être une entité autonome n’est possible que maintenant.
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