Julia m'écrivait qu'elle avait enfin pris l'avion pour ce Grand Nord auquel elle rêvait, qu'elle avait revendu tout ce qu'elle possédait. Elle se disait heureuse et consciente que cet abandon des obsessions vides de la cinquantaine était la seule chose à faire. C'était une répétition confortable de la vieillesse, une façon de se défaire lentement.