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Critiques de Daniel de Montplaisir (15)
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France-Russie, la grande Histoire : D'Anne ..

France-Russie - La Grande Histoire d'Anne de Kiev à Vladimir Poutine de Daniel de Montplaisir (348 Pages - Mareuil Editions )







D'abord un grand merci à Babelio et à Mareuil Editions pour ce beau cadeau.



Bravo à l'auteur, Daniel de Montplaisir pour ce travail pointilleux. En regardant à la fin du livre la liste de la documentation, des ouvrages, je ne peux qu'admirer.



Il a rempli mes petites cellules grises d'une foule d'informations.



Heureusement, j'ai lu quelques livres d'Histoire qui recoupaient le long cheminement des siècles entre la France et la Russie.



Je me suis aperçue de la montagne de mes lacunes et il faudra que je lise de nombreux ouvrages sur ces périodes .



Pour moi, j'aurais aimé que ce livre qui nous parle de plus de mille ans d'Histoire en 348 pages soit plus détaillé.



Un livre à conserver pour relire certains passages.



Le saviez vous qu'une reine de France se nommait Anne de Kiev. Cette belle et sage princesse épousa Henri 1er le 19 Mai 1051.



C'est le point de départ de nos liens avec la Russie.



Entre la France et la Russie cela ressemble à une chanson " Je t'aime moi non plus "



Plongez vous dans les pages de ce livre qui va vous surprendre et vous passionner.



Il est peut-être nécessaire pour mieux comprendre la guerre de l'Ukraine de repartir faire ce long voyage vers les siècles passés.



J'ai relevé quelques passages .



" La guerre est un massacre de gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui, eux se connaissent mais qui ne se massacrent pas. (Paul Valéry)



Sur l'arrivée des russes blancs en France. " La plupart arrivent démunis mais s'insèrent assez facilement dans la population française ...



...ils se font embaucher ouvriers d'usine, mineurs, matelots, artisans, chauffeurs de taxi..."



André Gide après un voyage en URSS a écrit un livre " Retour de l'URSS" Un grand succès. Les communistes intellectuels de l'époque dont Louis Aragon tentèrent de le faire interdire. André Gide racontait l'envers du décor.



J'ai relevé de nombreux passages qui ouvrent les yeux sur la pactomanie des états.



Franchement j'étais choquée par le manque d'honneur et de paroles données des pays.



Combien de morts pour toutes ces guerres inutiles ?



Ces pays se partagent des territoires comme nous coupons des parts de gâteaux au moment du dessert.



Je pourrais écrire des pages sur mon ressenti mais je préfère que vous preniez ce livre et que vous le lisiez.



Mireine



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Quand le lys terrassait la rose

Lu dans le cadre de la Masse Critique de février.



Quand on pense confrontations entre Français et Anglais, ce sont souvent Azincourt, Trafalgar ou Waterloo qui reviennent, toutes des défaites françaises. Parfois, Hastings et l'épopée de Guillaume le Conquérant peuvent venir à l'esprit, voire même Bouvines pour les plus calés en histoire médiévale. Pourtant des victoires françaises contre la perfide Albion il y en a eu plusieurs dans l'histoire, ce que s'attache à explorer Daniel de Montplaisir.



Chaque bataille évoquée est replacée dans le contexte de l'époque puis détaillée. Les répercussions de la victoire, y compris jusqu'à notre époque, sont également évoquées ce qui permet de mieux comprendre les récupérations politiques et/ou militaires. Le tout est très bien expliqué de façon claire avec toutes les clés pour bien comprendre enjeux et retentissements des batailles.



Une lecture très intéressante qui permet de se promener historiquement du Moyen Âge à l'Empire napoléonien, mais aussi de voyager en France, en Europe et dans le monde. Une ou même plusieurs cartes, afin de mieux localiser chaque bataille, seraient d'ailleurs les bienvenues pour mieux se repérer.
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Quand le lys terrassait la rose

Ce livre se finit avec la dernière victoire française contre l’Angleterre, le 17 juin 1815. Il s’ouvre avec la défaite de Waterloo le 18 juin 1815, où Napoléon perdit devant le général anglais Wellington. Montrant une fois pour toute, que l’Angleterre était décidément une nation gagnante face à la France, Waterloo c’est en quelque sorte rejouer Azincourt. Pourtant Waterloo n’est pas une victoire anglaise, elle est surtout une victoire prussienne. Premièrement, car l’armée sous les ordres de Wellington n’est que peu anglaise, mais surtout parce que les troupes de Wellington ont été soulagées et renforcées par le Maréchal Blücher à un moment décisif de la bataille. Waterloo pour les anglais est une « défaite gagnée ».



« Toutefois, malgré leur apport, vers dix-huit heures, Wellington croit la partie perdue : « Nu-tête, adossé à un arbre, il voyait sans bouger son armée battue. Elle fuyait autour de lui. Son désespoir était au comble. J’ai vu des larmes sortir de ses yeux » a rapporté l’un de ses officiers d’état-major. Mais, une heure plus tard, le gros de l’armée prussienne, avec à sa tête le vieux maréchal Blücher, le soldat le plus déterminé d’Europe à combattre Napoléon, vole enfin au secours des Anglais. Dès lors, la tendance s’inverse […]. » p.13



D’accord Waterloo n’est pas une victoire 100% anglaise, cela n’empêche pourtant point la défaite française face à l’anglais quand bien même les anglais ne soient pas seuls sur le terrain. Et c’est vrai. Et seul ou pas, dans l’imaginaire, l’anglais reste doué au combat en témoigne Québec, Crécy (1346), Azincourt (1415) qui fut la grande défaite de la noblesse française lors de la Guerre de Cent Ans.

Pourtant, c’est méconnaître l’histoire de penser ainsi. Comme va le montrer l’auteur, 700 ans de batailles, d’échanges de poudre et de coup d’épée, nous lient à l’Angleterre, penser qu’elles furent toutes des victoires anglaises, est faux. Pour rétablir une certaine vérité dans l’imaginaire collectif, il est temps de lire ce livre.

Je ne dirai toutefois pas qu’il faut le lire par chauvinisme, cela serait absurde. Mais il est à lire pour se rendre compte à quel point la France et l’Angleterre sont liées (ceci bien avant la Guerre de Cent ans), pour voir l’évolution du système de l’armée et de ses armes, pour connaître les causes des conflits, pour voir que l’Angleterre est aussi française.



« Qu’est-ce que l’Angleterre ? Une colonie française qui a mal tourné », aurait déclaré Clemenceau :



Diable ! Qu’est-ce que je dis là ? L'Angleterre française ?.....



(Suite blog)
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Louis XX : Une autre histoire de France

Tout d'abord, je remercie l'éditeur, ainsi que Babélio, de m'avoir permis de découvrir cet ouvrage.



Pourquoi l'ai-je "choisi"? Eh bien parce qu'il m'a intrigué, pardi !

En attendant de recevoir mon bouquin via la poste, j'avais un peu "googlisé" Louis XX... Oui, oui, j'ai osé ! Incroyable, en France, il y a encore des Rois !

Personnellement, n'étant, en plus, pas française, j'avais une vue assez réduite de l'histoire de France et plus réduite encore de l'histoire espagnole.

Ma conception était la suivante : en France, le 13 juillet 1789, le peuple, pauvre et affamé, en a eu ras-le-bol de son Roi et du reste de la famille et les Révolutionnaires ont coupé la tete à toute la famille royale. Plus de descendance donc ! mais alors, d'où sort-il ce Louis XX ? Un usurpateur ? Que nenni !

Quant à ma conception de l'histoire espagnole, elle était plus réduite encore que l'histoire française : en Espagne, il y a un Roi, parce qu'il y a toujours eu un Roi qui est le fils d'un autre Roi, lui même fils d'un autre Roi qui était, également, fils d'un Roi et ainsi depuis.... Très longtemps sans doute !

A aucun moment, je n'ai imaginé que les histoires sont plus imbriquées, plus complexes et que les situations politiques actuelles sont l'héritage de lois faites et défaites par d'anciens dirigeants.

Ce livre est donc une masse d'informations hyper intéressantes et, ce qui le rend plus vivant encore, ce sont les interventions de Louis XX justement ! Ces regards qu'il apporte à l'auteur ancrent le livre dans une réalité proche.



Le seul bémol que je mets à cet ouvrage c'est qu'il n'est pas forcément accessible sans pré-requis. En effet, il faut, je pense, bien maîtriser l'histoire de France pour pouvoir pleinement apprécier ce livre.



Il comblera, néanmoins, les attentes des connaisseurs.
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Quand le lys affrontait les aigles



Voici donc un essai qui raconte l’histoire tumultueuse et non moins sanglante des relations entre la France et l’Allemagne, depuis leur naissance conjointe lors du traité de Verdun, en 843, qui divisa en trois parties l’empire de Charlemagne, chacune revenant à l’un des petits-fils.



Histoire dont l’auteur montre qu’elle peut se réveiller à l’occasion d’événements en apparence anodins, comme lors de cette célèbre demi-finale de la Coupe du Monde de Football, en 1982, lorsque le gardien de but allemand Schumacher heurta violemment – et sciemment ! – le joueur français Battiston.



Mais depuis Bouvines à Verdun, en passant par Waterloo, les confrontations seront multiples et autrement plus violentes, avec des succès et des défaites de part et d’autre, jusqu’au cataclysme final de l’Occupation et la Libération. Cependant, tout ne se résume pas aux guerres entre la France et l’Allemagne. Il y eut aussi des trêves, des alliances.



Ces deux destinées nationales prirent très vite deux chemins distincts, qui décidèrent de leur histoire : d’une part un système héréditaire (la France) et d’autre part un système électif (l’Allemagne). Ainsi, l’unité de la France sera nettement plus précoce que celle de l’Allemagne, laquelle deviendra effective sous l’impulsion de la Prusse – à travers un politicien de génie, hélas pour nous Français : Bismarck –, en janvier 1871, dans la Galerie des Glaces du château de Versailles, avec la proclamation de l’empire d’Allemagne.



Car « le nationalisme allemand n’est pas né, comme le français, d’un accroissement de l’autorité de l’État central, mais, au contraire, d’une réaction de la dilution de celui-ci. Ce qui explique beaucoup de leurs différences de caractère », dit le texte.



Histoire longue de plus de mille ans entre ces deux Nations nées du même empire, celui de Charlemagne, et dont se mêleront d’autres Nations, dont l’Angleterre, la Russie et surtout l’Autriche. Dès lors, « ce n’est plus la Germanie [qui, au passage, date d’avant l’ère chrétienne], ou l’Allemagne, ou même le Saint-Empire qui fait face au royaume de France – de moins en moins pur le meilleur, de plus en plus pour le pire –, mais la maison de Habsbourg, ou d’Autriche ». Finalement, après avoir fortement influé sur les destinées de l’Allemagne, alors morcelée en plusieurs micro-États, les Habsbourg, à la traîne de celle-ci, s’éteindront avec elle, en 1918.



Des noms entrent dans cette histoire, qui résonnent encore aujourd’hui : Frédéric Barberousse, Philippe-Auguste, Saint Louis, Charles Quint, Louis XIV, Frédéric II de Prusse, Napoléon, Bismarck, etc. Parce que, autant que pour l’Angleterre ou l’Espagne, le destin de l’Allemagne est indissociablement lié celui de la France. Destin qui, depuis 1945, a cessé de se jouer sur les champs de bataille et pendant les occupations de part et d’autre.



Et si l’on évoque volontiers les trois occupations allemandes – 1870, 1914 et 1940 –, il ne faudrait pas ignorer les nôtres ainsi que leur cortège d’exactions françaises, comme celles, entre autres, de Turenne dans le Palatinat, au XVIIe siècle. Sachant que « les campagnes militaires françaises de ce dernier tiers du XVIIe siècle ont presque toujours affecté l’Allemagne san que, presque jamais, les États allemands en aient pris l’initiative ».





Histoire fratricide, certes, mais pas seulement puisque les échanges culturels seront riches entre ces deux pays – ce dont l’auteur ne parle pas assez à mon avis.



Le travail de Daniel de Montplaisir est à saluer pour sa densité, même si l’on sent poindre ici et là des jugements très personnels. Ainsi, on aura compris que les sympathies monarchistes de l’auteur lui font dénigrer des figures majeures de l’histoire de France, dont Napoléon III, sans qui, pourtant, nous serions restés à la queue de l’Europe. Lire à ce propos l’exceptionnel biographie de Pierre Milza consacré à ce personnage trop souvent, et injustement, calomnié.



On notera aussi quelques approximations. Par exemple, à propos de l’enlèvement puis l’exécution du duc d’Enghien, sur ordre de Napoléon, la fameuse phrase « C’est pire qu’un crime, c’est une faute » n’a pas été prononcée par Talleyrand – pas plus que Fouché, d’ailleurs – mais par Antoine Claude Joseph Boulay de la Meurthe. Idem, le symbole à tête de mort – appelé Totenkopf – n’était pas seulement porté par la Waffen-SS mais toute la SS.





(Remerciements aux éditions Mareuil et à Babelio)

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Quand le lys affrontait les aigles

Ah! qu'elle est bien longue l'histoire des démêlés entre la France et l'Allemagne. Il faut d'ailleurs relativiser car, au cours de ces mille ans, la France n'était pas celle que nous connaissons et c'est encore plus criant pour l'Allemagne qui n'existe en tant que telle que depuis 1871.. Alors en fait, l'ouvrage se remplit de faits et d'évènements dont la pertinence par rapport au propos annoncé n'est pas toujours convaincant et c'est le récit des démêlés qui devient long. De plus l'identification de "coquilles" contrarie la confiance dans les données historiques utilisées. Ouvrage de Mareuil Edition reçu dans le cadre de la Masse Critique
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Quand le lys terrassait la rose

Pour paraphraser l'auteur est faire référence au rugby, moi même, avec un ami rugbyman amateur, plus jeunes, quand l'Angleterre battait le XV de France, nous envoyions les anglais aux gémonies en nous récitant nos batailles perdues : Waterloo, Trafalgar, Aboukir, Crécy, Poitiers, Azincourt...

Daniel de Montplaisir part de Waterloo, dans sa préface, de fort bon aloi, pour finir par... Waterloo, bouclant ainsi la boucle.

Les amoureux de l'histoire, que je suis, apprécieront ce bouquin qui le mérite amplement.

Partant de Guillaume le conquérant et la bataille d'Hastings, permettant à ce dernier d'occuper le trône d'Angleterre, de faire du français la langue remplaçant le saxon et à la reine Mathilde de se faire connaître par la fameuse tapisserie qui porte son nom, qu'elle n'a pas tissée et qui se trouve à Bayeux, en Normandie, comme chacun sait, pour terminer, sept siècles et demi plus tard, par cette fameuse bataille de Waterloo (défaite napoléonienne, mais victoire royale).

Au cours de la lecture, le lecteur, va, entre autres, à Bouvines, puis Formigny et Calais. Ah! Calais, merci Henri II. Ensuite La Rochelle, Fontenoy et les Amériques, sans oublier le rachat de Dunkerque aux anglais par Louis XIV. Que des victoires françaises!

Il s'agit, ici, d'un livre passionnant, clair, précis, intelligent et extrêmement bien documenté.

L'écriture est alerte, jamais ennuyeuse et s'il y a quelques dates, quelques noms, par-ci, par-là, c'est qu'ils sont nécessaires à la compréhension. En revanche ce livre est plein d'anecdotes, de citations à-propos et, parfois, pleines d'humour.

Je recommande ce livre qui fera changer d'avis ceux, dont je faisais partie, qui pensent que, tout au long de l'histoire, les anglais n'ont fait que nous battre à plate couture, c'est le contraire. Quant-au rugby c'est une autre paire de manche.



Je remercie Babelio pour cette masse critique et Mareuil éditions de 'avoir fait parvenir ce livre. Ce fut un plaisir de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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France-Russie, la grande Histoire : D'Anne ..

Daniel de Montplaisir dresse un tableau quasi exhaustif et très instructif de l’histoire des relations entre la France et la Russie depuis le mariage d’Anne de Kiev avec le roi de France Henri Ier au XIème siècle jusqu’à nos jours.

L'auteur défend la thèse que les deux pays ont presque toujours intérêt à s’allier, qu’ils ont trop souvent du mal à se comprendre et que les tentatives de rapprochement avortent quasi systématiquement. Il conclut par un constat terriblement lucide : Actuellement cette alliance a très peu de chances de se réaliser, la France ayant "renoncé à son indépendance, a renoncé à son poids dans le monde" et la Russie revendique être un des pays qui compte sur la scène internationale.

Petit bémol l’auteur est très critique à propos de la France, surtout à partir de la chute de la Royauté (son côté royaliste légitimiste ?). Il qualifie « la France d’instable et ses dirigeants de peu fiables, menant une politique étrangère erratique et imprévisible », sauf De Gaulle. L’empire Russe et ses successeurs, relativement épargnés par ses critiques, quant à eux ne daignent s’abaisser à traiter d’égal à égal avec « d’éphémères dirigeants républicains »

Il apparaît en conclusion que pour que les conditions d'une entente solide et pérenne entre les deux pays soient réunies, il faudrait que pendant un temps relativement long, ils soient dirigés tous les deux et simultanément par deux véritables hommes d'état alors qu'à ce jour, selon le titre du dernier chapitre de l'ouvrage, il y a "Le petit coq face au grand ours".

Je tiens à remercier Mareuil Editions et Masse Critique de Babelio de m'avoir envoyé ce livre difficile et enrichissant.

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Quand le lys terrassait la rose

Tous les français qui s’intéressent à la France et les autres devraient lire "QUAND LE LYS TERRASSAIT LA ROSE" de Daniel de Montplaisir, sous-titré "700 de victoires françaises sur l'Angleterre (Mareuil Éditions).



Ce livre est une merveille d'érudition, d'élégance et de malice. Il parcourt à bride abattu mais avec beaucoup de détails ignorés 749 ans de victoires françaises sur les anglais . Il rappelle que durant tout le moyen-âge les anglais voulait être français et versa. Leur soif d'être des continentaux étaient à ces moments-là sans limite. Ils le furent longtemps en Aquitaine. Il signale aussi que les français ont souvent perdu sur le tapis vert de la diplomatie ce qu'ils gagnaient par le boulet du canon.



Daniel de Montplaisir démythifie l'historiographie officielle et remonte le moral.



Il n'y a pas de message politique mais on peut conclure que la France devint un grand pays parce qu'elle eut de grands rois et que les français le furent aussi. La saignée de 14-18 entraîna une anémie qui l'aura minée pour toujours.( in Le Blog à Dancharr)
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Quand le lys terrassait la rose

Waterloo, morne plaine mais surtout l'arbre qui cache la forêt ... car cette victoire anglaise (quoiqu'un peu prussienne quand même ) a durablement ancré dans la conscience collective que lorsque le royaume de la rose affronte la France , l'Angleterre écrase les petits frenchies... Et pourtant de la bataille d'Hastings qui régla la succession d'Édouard le confesseur en faveur du Normand (et donc français ) Guillaume le conquérant en passant par Château Gaillard, la Roche aux Moines, Bouvines, la Rochelle... Les victoires françaises sont nombreuses et souvent éclatantes. C'est ce que cet essai pas ennuyeux pour un sou vous amène à découvrir sur les champs de batailles où se croisent Louis IX, Édouard III, Aliénor, du Guesclin, Charles VII et Jeanne d'Arc... de l'interminable(et interminée) guerre de Cent ans aux guerres de Louis XV, des luttes d'influence maritimes à la perte du Canada Français. .. pour en finir avec les idées reçues d'une Angleterre invaincue et d'une France toujours perdante. C'est très bien écrit, érudit avec juste ce qu'il faut d'humour. Merci donc aux éditions Mareuil et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse Critique et que je recommande aux passionnés d'Histoire et à ceux qui veulent s'ouvrir l'esprit sur une autre vision des interactions européennes .
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Louis XX : Une autre histoire de France

Je remercie Babelio et son opération masse critique qui m'a permis de découvrir ce livre. J'avais choisi ce livre car l'histoire de France et de ses rois m'intéresse, et je connaissais absolument rien sur l'après Louis XVIII d'un point de vue royauté. En tant que belge, même en tant qu'intéressé, l'histoire de France est tellement riche que c'est impossible de tous connaitre.

Donc premier point j'ai emmagasiné énormément d'informations nouvelles, cet ouvrage est très riche. Niveau écriture ce n'est pas un ouvrage tout public mais on est pas non plus dans un style élitiste non plus. Chaque chapitre est agrémenté de nombreuses notes pour une meilleur compréhension.

Sur le contenu comme je l'ai déjà dit je ne connais pas du tout cet aspect de la France donc je fais entière confiance en l'auteur au sujet des informations données dans cet ouvrage.

Par contre j'ai eu beaucoup de mal à lire l'ensemble de cet ouvrage car c'est quand même une fameuse "brique" comme on dit. C'est le genre d'ouvrage où il faut prendre le temps de lire, car justement il y a beaucoup d'informations, car ici je dois reconnaitre pour pouvoir le finir dans le mois j'ai galéré et du coup j'en ai perdu le plaisir de lire qui est quand même primordiale. Je conseillerai donc aux gens de lire cet ouvrage car il est très intéressant mais de prendre le temps pour le faire.
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France-Russie, la grande Histoire : D'Anne ..

J’ai eu l’immense plaisir de lire : « France, Russie, la grande histoire : D’Anne de Kiev à Vladimir Poutine » écrit par Daniel de Montplaisir.

Grâce à l’opération masse critique de Babelio que je remercie infiniment ainsi que les éditions Mareuil.

Depuis un an, déjà, la Russie est sur le devant de l’actualité, mais peu de personnes connaissent l’histoire de ce pays, histoire qui éclaire le présent.

Pour ma part étant passionnée d’histoire, j’avais déjà des bases, mais qu’est ce que j’ai appris avec ce livre passionnant !

L’auteur y déroule parallèlement l’histoire de la France et celle de la Russie à partir du XIe siècle qui les a réunis grâce au mariage d’Henri 1er qui a besoin d’être protégé des Germaniques et d’Anne de Kiev dont le père cherche à se protéger des Ottomans. Cette jeune femme belle et douce fut même la régente pendant 1 an prenant l’éducation de son fils et sa charge très au sérieux.

Ensuite, pendant 600 ans, on suit l’histoire de ces deux pays qui restent éloignés l’un de l’autre pour se rapprocher lors d’une nouvelle alliance provoquée par Ivan le terrible qui pour se développer à besoin d’un accès sur la mer baltique et se tourne vers la France en deuxième choix le premier ayant été l’Angleterre.

S’en suivront des siècles d’incompréhension, de trahisons, je t’aime moi non plus.

Je ne vais pas vous raconter toute l’histoire, je vous laisse le plaisir de la lire, un bloc-notes à la main et peut-être des cartes des différentes époques sous les yeux, on visualise mieux ainsi !

C’est une lecture, profonde, intelligente, issue d’énormément de recherches, d’archives.

Écrit dans un beau français, des mots choisis et précis.

Un livre à garder pour pouvoir le relire, en ressortir certains passages au vu de l’actualité.

Vraiment, je suis très heureuse d’avoir pu lire ce livre instructif.


Lien : https://sandetcesttout.com/
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Quand le lys affrontait les aigles

Lecture inhabituelle pour moi, préférant généralement les romans historiques aux livres purement historiques. Mais c’est un ouvrage absolument passionnant. Clair et exhaustif, selon la ligne que s’est fixé l’auteur, mais également dense et complexe. En témoignent les 23 pages d’index des noms cités que l’on retrouve à la fin.

Retracer 1000 ans d’Histoire franco-allemande n’est évidemment pas aisé tant il y a de choses à dire et cela a dû représenter un travail colossal. En résulte un remarquable ouvrage, pas vraiment facile d’accès à moins d’avoir déjà une solide culture historique mais passionnant et éclairant à bien des égards.



Du partage de l’immense Empire carolingien qui préfigure les frontières entre la Francie et la future Germanie et des premiers conflits autour de la Lorraine qui perdureront pendant plus d’un millénaire, à la chute de l’Empire napoléonien et l’instauration (quasi) définitive des frontières française, c’est un tour d’horizon d’une grande précision qui mérite une seconde voire une troisième lecture tant il y a d’éléments à retenir.



Tout est passé au crible, autant du côté français que du côté allemand, prussien, autrichien avec quelques incartades du côté anglais, espagnol et russe. Les houleuses successions, les alliances et les trahisons, les perpétuels conflits territoriaux, les petites et les grandes guerres, l’organisation politique, les changements de régime, les personnages qui feront date et ceux qui joueront un rôle important mais que l’Histoire ne retiendra pas, les avancées culturelles et technologiques au fil des siècles, le détachement progressif de la religion, l’origine dès le XIIIème siècle des différences de pouvoir, central en France, fédéral en Allemagne, rien n’est laissé de côté.



Que ce soit par exemple les Croisades, les guerres de Religion ou la Révolution, l’auteur a eu la bonne idée de privilégier l’impact qu’ont eu ces événements marquants et connus sur les peuples et les sociétés plutôt que de les décrire en détail. Il s’est intéressé aux évolutions et aux fondements même de ces deux grandes nations que sont la France et l’Allemagne dont les histoires sont issues d’un socle commun.



Pour alléger l’ensemble, même si cela reste très dense et demande une bonne concentration, de nombreuses anecdotes sont distillées ça et là. Comme l’origine du nom Allemagne (les tribus Alamans, en français "tous les hommes", en anglais "all men"), l’origine de adoption de l’aigle comme emblème germanique et de la fleur de lys comme emblème français, et d’autres plus étonnantes comme l’introduction dans les foyers français du sapin de Noël à partir des années 1830.



Une très bonne lecture, qui aurait peut-être méritée d’être plus facile d’accès mais sur laquelle je reviendrai assurément. Une véritable mine d’informations. Je pense également me procurer 'Quand le lys terrassait la rose' qui raconte les victoires françaises sur l’Angleterre, plus nombreuses que ne le laisse penser l’imaginaire collectif.
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Charles X

La vie de Charles X est loin d’avoir été celle d’un monarque et le souvenir qu’il laisse dans les mémoires donne une image particulièrement négative du personnage : frère de Louis XVI et de Louis XVIII, il est le dernier Bourbon de la branche aînée à avoir été sacré roi de France. Emporté par la révolution de 1830 et la monarchie de Juillet qui a vu la maison d’Orléans atteindre le trône tant convoité, Charles X n’est pas un roi dont on enseigne le règne à l’école, l’englobant dans la Restauration, période coincée entre l’épopée de l’Empire et les premières revendications sociales qui feront évoluer la France vers le pays qu’elle est aujourd’hui. Membre correspondant de l’Institut, président d’honneur de la Société Chateaubriand et président de la Nouvelle Société des études sur la Restauration, Jean-Paul Clément décide de revenir sur ce roi, « souvent considéré comme un sot » [page 11], et nous livre une biographie éclairée du dernier Bourbon régnant, ainsi qu’un tableau d’une France en pleine évolution, entre Ancien régime et monde moderne, où la vie intellectuelle fourmille à tout les niveaux, et ce, avec le concours de Daniel de Montplaisir, conseiller à l’Assemblée Nationale et historien.



Né le 9 octobre 1757 et mort le 6 novembre 1836, la vie de Charles X reste exceptionnelle et ce, sur plusieurs niveaux : outre le fait qu’il aura passé trente et un ans de sa vie en exil (il meurt à l’âge de 79 ans) et qu’il n’aura régné sur la France que cinq années, il est aussi le roi de France qui aura vécu le plus longtemps (Louis XIV aura vécu 76 ans) et le seul à se faire enterré en dehors du royaume de France et de Navarre. Inhumé dans le monastère franciscain de La Castagnavizza à Göritz en Italie, sa sépulture est toujours entretenue par les moines du monastère.



La suite sur le blog:

http://unepauselitteraire.com/2015/10/16/charles-x-de-jean-paul-clement/
Lien : http://unepauselitteraire.co..
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Charles-Joseph Bonaparte

« Charles-Joseph Bonaparte » de Daniel de Montplaisir est la biographie d’un petit-neveu de Napoléon Bonaparte, né à Baltimore dans le Maryland en 1851. Il est très attaché à sa ville où il vivra toute sa vie et où il exerce le métier d’avocat.

Il viendra ensuite à la politique aux côtés du président Théodore Roosevelt et finira par fonder le bureau qui deviendra le FBI.

Il n’ira jamais en France.

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