Vous écrivez, c'est évident, pour le lecteur, mais vous ignorez de quel lecteur il s'agit. La pire bêtise c'est de croire que les gens qui mènent une vie linéaire aiment les univers réalistes, que les mathématiciens aiment les romans logiques. Ou encore, ce qui est pire, que les pauvres aiment les histoires où l'on raconte en détail leur misère. Pourquoi cela les intéresserait-il ? Ils vivent dedans. Je connaissais une dame très gentille, pieuse même, qui étai folle du marquis de Sade. C'était ma mère. (p. 81)