Citations de David De Thuin (21)
- Donc, je disais... Muscade était un petit écureuil plutôt sagace qui...
- 'Sagace' ? Tu ne peux pas parler avec des mots qu'on comprend ?
- C'est que j'aime utiliser le terme qui correspond exactement à l'idée que je veux exprimer. En même temps, ça te permet d'apprendre de nouveaux mots et d'avoir un vocabulaire plus sophistiqué que celui de Melvin.
- Dans ce cas-là, cinq mots suffisent.
(p. 19)
- Brrr ! J'ai froid et j'ai les pieds trempés... J'ai envie de rentrer.
- Regarde tous ces flocons qui voltigent dans les airs et qui se déposent sur le décor. C'est incroyable, les spectacles que la nature nous offre. Comment fait-elle ça ? Tu vois, en fait, la magie, c'est tout ce qu'on ne comprend pas.
(p. 11)
- Qu'est ce que tu fais ?
- "Pour bien démarrer la journée : un grand bol d'eau fraîche et trois aspirines." Ceci était un message du Ministère de la Santé.
- Pourquoi t'es passé me prendre ce matin ? Ce n'est pas dans tes habitudes.
- Je ne sais pas, je me suis trouvé une vocation : je veux te suivre partout comme ton ombre.
- De cette façon, tu deviens l'ombre d'un gars qui vit dans l'ombre.
- Laquelle ?
- Celle de ma mère. Depuis qu'elle n'est plus là, je suis triste et calme à la fois. L'ombre réconfortante de son souvenir m’enveloppe constamment. Comme un éternel refuge maternel.
- Wow ! Elles ont l'air d'être drôlement efficaces, tes aspirines.
- D...Dites... Heu... Les gars, j'ai l'impression d'être suivi, pas vous ?
- C'est normal, crétin. On est derrière toi.
- Je me rappelle... Ça a eu lieu p... pendant la nuit. P... pas de chance... S'il n'y avait pas eu de tempête, le bateau serait arrivé intact sur la plage.
- Certainement pas. S'il n'y avait pas eu de tempête, le bateau aurait été réduit en miettes encore plus vite. Et vous seriez mort à coup sûr. Personne n'accoste jamais ici. C'est impossible.
- M...mais pourquoi ?
- Vos vêtements sont secs.
- Ils sont chauds. Ça fait du bien.
- Ça aussi, ça va vous faire du bien. Potage ail et châtaignes. Après l'avoir bu, vous n'aurez plus froid.
- SLUUURP. Houlà ! J'aurai plus d'amis non plus. ...Y a beaucoup d'ail.
- Ouais, mais à mon avis, contrairement à Émilie, celle-là pourrait être élue la fille la plus froide de la ville.
- Et encore ! Ce n'est rien à côté de sa sœur ! La morte. Bon, d'accord, ... c'est un peu limite comme vanne.
- Non, non... Je ris... Mais à l'intérieur.
- Je viens de vivre une hallucination. Comme la fois où mon frangin s'était levé avant moi et avait fait la vaisselle. (p. 14)
- Ça y est, j'ai les photos des six victimes de l'affaire du berger. Vous avez remarqué ? Elles ont toutes les cheveux roux.
- Et elles sont toutes un peu grassouillettes.
- Dis donc un peu de respect pour ces défuntes !
- Ben quoi ?...
- Il a raison. Ça leur fait deux caractéristiques en commun.
- Le patron est déjà là ?
- Oui. Et il est venu à deux avec son humeur des mauvais jours.
Ne tirez pas sur le gorille !
Le meurtre parfait est de pousser l'autre au suicide...
- Nous voilà ! Qu'est ce qui s'est passé ?
- Devinez...
- Aouf ! Quelle horreur ! On dirait un plat de pâtes bolognaise géant.
- Avec très peu de pâtes.
- C'est arrivé quand ?
- On attend le légiste pour avoir un premier avis, mais le meurtre est récent, le plat est encore tiède.
- Eh, bien... Merci pour votre intervention, Monsieur...
- "Le roi des bourdons"... Appelez-moi "Le roi des bourdons". À l'avenir, "Gardez l'œil attentif et les oreilles qui bourdonnent" !
- Qu'est-ce que c'est que ce dicton foireux ?
- La ferme, Jacques. (p. 24)
[Zélie]
- D'accord ! Je viens avec toi, mais je te préviens ...
... je ferai la tête toute la journée.
[Le père]
- Marché conclu !
- Alors ? Ta journée ?
- Mortel. Je suis content d'être rentré. Et toi ?
- Moi ? Rien. Je n'ai pas bougé.
- Comme d'habitude, quoi !
- Demain, je vais avoir maman à l'hosto, tu viens avec moi ?
- Pff ! ... Non.
- Tu ne viens jamais la voir.
- À quoi ça sert ? Elle ne sait même plus qui on est.
- C'est notre mère.
- Il faudrait peut-être que tu penses à arrêter de boire.
- Il faudrait peut-être que tu arrêtes de te prendre pour mon père. (p. 9)
- Oui... ?!
- Bon anniversaire, Drazig !
- Qu... Quelle surprise ! ... Merci les amis. Entrez. Désolé de vous recevoir dans cette tenue, mais je ne m'attendais pas à avoir de la visite. Enfin... c'est pas grave... Vous avez déjà vu un mec en caleçon.
- Oui, mais c'est ce genre de caleçon qu'on avait jamais vu.
- Normal, c'est un modèle très rare.
- J'imagine... Ils ne doivent pas en vendre beaucoup
- Ok. Je vis mettre un pantalon.
- Ouf ! Merci Drazig !
- Oh !... C'est juste mes deux amis d'enfance : Charles et Jean-Basilic.
- Jean-Basilic ?
- Ne me dis pas que c'est son vrai prénom ?
- Heu... Non, on l'appelle comme ça entre nous.
- Et Serge, c'est ton ami aussi ?
- Oui, mais ce n'est pas la même chose... Charles et Jean-Basilic sont de vieux amis. Tout ça remonte à la petite enfance. Une période riche et floue à la fois.
- Rue René Lagomme... Ce nom m'évoque quelque chose... C'est quoi déjà ?
- Ben oui, Lagomme, c'est le héros qui a évité à la ville une énorme inondation.
- C'est marrant comme on fait preuve de reconnaissance envers les mecs bien, alors qu'on ne fait rien pour se rappeler les sales types ?
- Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?
- Je ne sais pas... On pourrait inaugurer le square du violeur de minuit ou l'impasse de l'étrangleur de vieilles dames...
- Ah oui, t'as raison ! Je me demande pourquoi ils n'y ont jamais pensé ?!
- Trois meurtres pour une si petite ville c'est beaucoup , non ?
- Aucune ville n'est trop petite pour abriter un tueur en série.
- Glups ! Tu penses vraiment que... que nous avons affaire à un... tueur en série ?
- C'est à espérer. Tu préfères qu'on soit face à trois meurtriers différents ?
- C'est quoi, cet attroupement ?
- Tu connais l'inspecteur Tush ?
- Non.
- Moi non plus, je ne le connaissais pas mais il se trouve que c'est le père de Soizic.
- Carrément ! C'est bouleversant. Non mais sans déconner... Et alors ?
- C'est le gars qui s'occupe de l'affaire de la morte.