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Critiques de David Drake (18)
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Autour d'Honor, tome 1 : Autour d'Honor

Franchement pas indispensable



Une courte œuvre ( à peine 350 pages). Voilà qui nous change des habituels pavés (d'ailleurs séparés en deux tomes) de l'univers d'Honor Harrington.



La première nouvelle, de Weber lui-même, met en scène la première rencontre entre chats sylvestres et l’ancêtre d'Honor. On y redécouvre la réelle intelligence de cette espèce télépathe.

C'est mignon, c'est frais, mais à mille lieux de la production habituelle de l'auteur. L'histoire manque cruellement de testostérone oserais-je dire et est, au final, assez inintéressante pour qui a lu toute l'histoire d'Honor. On n'y apprend rien de nouveau.



La seconde nouvelle est écrite par David Drake, un des piliers de la sf militaire au USA, ayant déjà collaboré avec Weber, Flint et surtout Stirling (le troisième auteur de cet ouvrage) mais inconnu en France en dehors d'une série de fantasy.

Un aristocrate profite d'un voyage d'exploration sur un planète naguère habitée par une espèce intelligente pour régler son compte à un navire Havrien pirate tout en ridiculisant des pilleurs d'artefact.

Cette nouvelle frise le ridicule. On se demande ce que vient faire cette espèce disparue, dont on ne saura rien d'ailleurs, dans l'histoire de l'honorverse. "L'annexion" du croiseur et le combat contre le havrien sont mal ficelés et trop vite expédiés. Bref sans intérêt.



La troisième nouvelle est de M. Stirling, autre auteur prolifique de sf militaire outre atlantique, inconnu en France (bien qu'y étant né).

Elle relate l'histoire du "matage" de l’insurrection des niveleurs par Esther McQueen dans la république populaire de Havre (épisode brièvement relaté dans Aux mains de l'ennemi, cinquième tome de l'histoire d'Honor Harrington).

Indéniablement la meilleure nouvelle des trois. Un court mais intense moment d'action.



Enfin la quatrième partie porte sur des notes et explications sur l'univers d'Honor.

On en apprend un peu plus sur l'histoire de la Diaspora, sur le fonctionnement des voyages hyperspaciaux, sur l'histoire de Manticore, de Havre et de la ligue solarienne.

Rien de révolutionnaire et deux avis possibles : Pour ceux qui privilégient l'histoire et s'intéressent peu aux détails du background scientifique et social, cette partie sera parfaitement rebutante. Pour ceux, qui comme moi, sont tombés amoureux de l'honorverse, cette plongée technique est très bien tournée et justifie presque à elle seule l'achat du bouquin.



En conclusion : Un livre pour les fans irrémédiablement mordus, uniquement.

On notera au passage que c'est la première fois que je mets uniquement trois étoiles à Weber, c'est dire...
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The fleet, tome 2 : Counter attack

Tome 2 de la série The fleet



Lu en anglais.



La série The fleet (6 tomes) est une anthologie de science-fiction militaire pilotée par David Drake et Bill Fawcett, comportant des nouvelles, de différents auteurs, et portant sur les affrontements entre L'alliance, une confédération de planètes, et les Khalians, des espèces de belettes hypertrophiées de 4 pieds (1 m 30). L'Alliance est en proie à des attaques, du piratage et de la prise d'esclaves, et ces attaques prennent de plus en plus d'ampleur jusqu'à menacer la flotte et l'Alliance toute entière. Plus on en apprend, plus on fait des découvertes qui ne semble pas coller; les Khalians en étant à l'ère pré-industrielle jusqu'à récemment et ont une connaissance très rudimentaire de la science et de la technologie; d'où vient donc leur flotte ? De plus, ils se battent avec une sauvagerie sans nom, jusqu'à combattre littéralement avec dents et griffes et ne se rendent jamais.



Les nouvelles varient de niveau en fonction de l'histoire et de l'auteur. On y trouve des batailles de marines en armure de combat, des prisonniers de guerre, des traitres, des chefs incompétents, des colonies retournées à la barbarie, des batailles spatiales, des ennemis qui se respectent, des humains dont l'apparence a bifurqué avec les millénaires (et la génétique), etc.



Cela donne un ensemble assez plaisant, même s'il est quelquefois inconsistant. Rien de super, mais une lecture tout de même agréable.



En conclusion, j'ai aimé.







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Le Seigneur des Isles, tome 1 : Le Seigneur..

Le seigneur des somnifères



David Drake (né en 1945) est un ancien avocat également diplômé en histoire. Sans doute marqué par ses deux années de service au Vietnam (et au Cambodge) durant la guerre du même nom, il est devenu un auteur de premier plan en matière de SF militaire, avec sa série Hammer's Slammers ou un cycle plus récent, Republic of Cinnabar Navy, inspiré par les romans consacrés à Jack Aubrey (donc par le même contexte Napoléonien, anglais et naval qui a donné naissance à Honor Harrington). En plus de son propre travail, il lui est également souvent arrivé de fournir à d'autres auteurs la trame générale de leur histoire, ces derniers se chargeant de « combler les blancs ». le moins que l'on puisse dire est que ces collaborations impliquent des noms connus des aficionados de SFFF, comme Karl Edward Wagner, S.M. Stirling ou Eric Flint.



Le roman que je vous présente aujourd'hui est de la fantasy et pas de la SF militaire : paru en 1997, c'est le premier du cycle du même nom, qui compte 9 volumes en VO (l'auteur lui a donné une conclusion en 2008), 6 pour un premier sous-cycle et 3 pour un second (La couronne des Isles). Bragelonne a traduit les trois premiers avant (selon toute probabilité) d'abandonner la série (la dernière parution française remonte à… six ans). Et franchement, je ne peux pas jeter la pierre à l'éditeur, car ce premier tome est particulièrement médiocre, et ce sur tous les plans. Je me demande même comment il a pu aller jusqu'à trois volumes, pour être totalement franc.



- le style, la technique narrative



Commençons par le plus évident : le style de l'auteur est complètement plat, sauf en de rarissimes occasions (qui concernent un des personnages, Ilna), il n'arrive tout simplement pas à intéresser. C'est d'autant plus grave que l'histoire tire terriblement en longueur, puisque le livre fait 600 pages. Pour tout dire, je m'ennuyais déjà dès les premières pages, et était prêt à abandonner le livre au bout de quelques chapitres. Mais bon, j'ai une politique : ce qui est dans le programme de lecture du blog est lu jusqu'au bout, car je ne me vois pas écrire une critique sur une lecture partielle. Certains le font, je ne le critique absolument pas, mais ce n'est pas ma manière de procéder.



Certes, la seconde moitié du roman (passé la page 290, en gros) se révèle (un peu) plus intéressante, mais dans l'ensemble l'histoire est terriblement plate. Et c'est d'autant plus étonnant qu'il y a des scènes qui, théoriquement, devraient être à grand spectacle. Mais j'y reviendrai…Et puisque nous en sommes à parler de paradoxes, en voici un autre : le livre est gros, l'histoire tire en longueur à coup de scènes inutiles, mais dès qu'il y a un événement potentiellement intéressant, il est systématiquement expédié en 3-4 pages. Et ce pour une raison simple : les nombreux chapitres font tous largement moins de 8-10 pages, parfois 2 à 4.



Visiblement, l'idée derrière ces mini-chapitres était de créer des cliffhangers ou une montée artificielle de l'intérêt chez le lecteur : pari complètement perdu. Vu la platitude de la narration, le côté ectoplasmique des personnages, carton-pâte de l'univers et l'absence de toute cohérence dans l'intrigue, malgré l'emploi de ces techniques artificielles l'intérêt n'est pas créé, ou, les rares fois où il l'est, pas maintenu.



- L'univers



J'ai lu à propos de l'univers qu'il était complexe et intéressant. Par rapport à du Young Adult ou à de la Fantasy d'ultra-mauvaise qualité auto-éditée, peut-être (et encore, j'ai de gros doutes). Mais pour un auteur du calibre de Drake, multi-publié et se permettant d'aider d'autres auteurs (y compris une pointure comme feu Karl Edward Wagner), l'univers du roman est, et je pèse mes mots, une pitoyable coquille vide avec des décors en carton-pâte. Prenez n'importe quel univers uniformément reconnu comme riche et cohérent, comparez-le à celui-là, et vous aurez la même différence qu'entre les décors / effets spéciaux de la série originale de Star Trek d'il y a 50 ans et la future série Star Trek : Discovery de 2017.



En plus d'être un décor vide et mal fait (comparez avec la Trilogie Loredan, ma dernière critique, par exemple…), ce cadre n'est même pas original : c'est une resucée sans âme du monde de Terremer, le talent d'Ursula le Guin en moins, évidemment (c'est copié jusqu'au peuple qui vit sur des bateaux et qui ne touche jamais terre). Mais pour s'en rendre compte, encore faut-il connaître ses classiques… J'ajoute qu'il y a presque autant de voyages dans les Plans d'existence que dans un Elric moyen, sauf que contrairement à Moorcock, le voyage interdimensionnel (ou onirique, dans la lignée de la cité de la perle) dure 3-4 pages et pas des dizaines ou des centaines. D'ailleurs, l'influence de l'anglais est également sensible à un autre niveau : comme Hawkmoon, deux des personnages, Garric et Cashel, participent à la lutte Loi / Chaos ou Bien / Mal et en tout cas à l'équilibre cosmique de façon involontaire, juste parce qu'ils veulent sauver leur amoureuse ou leur amie d'enfance.



Le plus gros fiasco dans la construction de l'univers reste cependant la magie, alors qu'elle est omniprésente dans l'intrigue : l'auteur nous parle de magie sympathique, de magie imitative, mais sans jamais développer ou expliquer. Et quelle subtilité chez les magiciens ! En gros, il y en a de deux espèces : super-puissants mais très très cons (du genre : ils lancent des sorts hyper-puissants of the Dead mais sans savoir ce qu'ils font, et sans se préoccuper des contrecoups -c'est comme ça que l'histoire démarre, d'ailleurs : l'un d'eux balance un sort pour faire couler la flotte du roi, mais le contrecoup entraîne la submersion de l'île de Yole où il se trouve, c'est con, hein…-), ou bien maîtrisant la théorie mais incapables, sauf en présence d'un nexus de pouvoir, de lancer le moindre sortilège d'envergure, car présentant la puissance, par rapport aux précédents, d'une pile AAA par rapport à un réacteur nucléaire (Tenoctris). Je sais pas moi, il doit bien exister des magiciens puissants et érudits / responsables, ou des gros cons avec 2 watts de puissance magique, non ?



- Les personnages : une galerie digne d'un casting d'une série de la CW



Vous trouviez les magiciens cons comme des balais ? Attendez de voir les personnages principaux… Stéréotypés, d'une pauvreté psychologique confondante, ils se révèlent tous plus inintéressants les uns que les autres, à l'exception d'Ilna et, dans une certaine mesure, de Tenoctris. Tous les clichés y passent (attention aux spoilers, par contre…) : le vieux vétéran qui est lassé de tuer mais le fait quand-même et qui se révèle, malgré son air inoffensif et son âge, super-badass dans l'exercice (Nonnus), la jeune villageoise (Sharina) super-belle, super-gentille et super-pure qui se révèle être la descendante de la comtesse locale (enfin… non, rien), le jeune villageois beau, intelligent et à l'âme noble, descendant de l'ancien roi (Garric), et son meilleur ami (Cashel), le colosse au coeur d'or mais qui pète la nuque des démons à mains nues (véridique !), rapport sans doute au fait que sans le savoir, c'est un peu le Gandalf local sur les bords, hein (le type est berger…). Ajoutez la soeur de celui-ci, Ilna, le genre farouchement indépendante, amoureuse de Garric, qui est trop con pour s'en rendre compte, mais à qui, en même temps, elle ne prend pas la bouche, hein, faut les brusquer, des fois, les p'tits paysans. Et Liane, la fille d'un noble qui va beaucoup attirer Garric et déclencher la terrible jalousie d'Ilna (avec des conséquences très, très néfastes). Par contre, on va éviter de parler des méchants, tellement ils sont en mousse et ultra-stéréotypés.



Vient s'insérer là-dedans Tenoctris, la magicienne sans pouvoir (l'auteur nous le répète encore, encore et ENCORE au cours du récit) mais qui a quand-même pu voyager dans le temps sur 1000 ans pour échapper à la submersion de l'Isle que j'évoquais auparavant. Et donc elle s'échoue près du village de nos héros-qui-s'ignorent. Pour un patelin perdu dans la brousse, il y a quand-même une sacrée brochette de badass dans le coin : Nonnus, Garric le descendant des rois (qui s'ignore), Cashel le Gandalf local (qui s'ignore), Sharina la fille cachée de la Comtesse (qui, s'i… vous avez compris, je pense), enfin bref, c'est comme si vous, en vacances, vous faisiez naufrage de votre pédalo et vous échouiez près d'un groupe de cabanons où il y a Claudia Schiffer, Bruce Springsteen et Robert de Niro quoi. Statistiquement parlant, il y a plus de chances que vous tombiez sur doumé, marius et jeannette en train de picoler du pastaga en bouffant des olives à noyaux qui piquent, m'enfin moi je dis ça, je dis rien, hein.



Ah oui dis donc, quelle galerie extraordinaire de personnages hautement attachiants, pardon attachants… Parce que ces personnages ne font quasiment rien par eux-mêmes, ils sont ballottés en tous sens par des sorciers et autres créatures surnaturelles (traduisez Fée clochette et Nymphes, plus quelques démons), on leur fait des révélations extraordinaires et ils ne réagissent quasiment jamais d'une façon vivante, naturelle et logique (en fait… ils ne réagissent pas, point, bonjour la psychologie hyper-développée…), ils rencontrent des créatures mystérieuses et pas forcément bien catholiques et ils ne s'en étonnent jamais (et se méfient encore moins), ils développent des capacités extraordinaires (du genre : Garric qui devient un maître de l'épée « grâce à l'esprit du Roi d'il y a mille ans qui l'habite ») tel un Deus ex Machina vachement pratique et ils n'en sont même pas émus, et ainsi de suite.



Bref, pour résumer : à part, je le martèle, Ilna qui, parce qu'elle acquiert un pouvoir super-dark, devient très intéressante (dans une veine Lovecrafto-Moorcockienne), quasiment tous les autres sont à jeter tellement ils sont insipides et / ou stéréotypés. Les garçons, en gros (Nonnus, Garric, Cashel), passent les 600 pages du bouquin à essayer de sauver leurs trois damoiselles en détresse (respectivement Sharina, Ilna + Liane et Sharina), menacées par des forces qui ne dépareilleraient pas forcément dans une bonne vieille Sword & Sorcery à l'ancienne. Sauf que tout cela est tellement manichéen et cosmique que nous sommes bel et bien dans de la High Fantasy, celle de bas étage plus précisément.



Et en plus d'être insipides, pas attachants et stéréotypés, les personnages masculins (plus Ilna) sont prodigieusement bourrins : s'il n'y avait pas Tenoctris ou parfois Nonnus, ils passeraient leur temps à foncer dans le tas et à péter des murs à coup de banc en métal (véridique). Un plan ? Pour quoi faire ? Et si je réfléchissais à ce que je m'apprête à faire (du genre : passer une porte dimensionnelle qui va me mener sur un Plan dont je ne sais rien habité par des saloperies probablement surpuissantes) ? A quoi ça sert ? Beuaaaaaaaarrrr, allez hop, on FONCE !



- Evénements extraordinaires, absence de réactions, et des explications qu'on attend encore



Il se passe vraiment dans ce bouquin des événements larger than life : une île sous les flots depuis mille ans peut être visitée par les personnages, mais elle ne montre aucun signe de submersion ; Tenoctris voyage mille ans dans le futur, mais elle-même ne sait pas trop expliquer comment ; plusieurs des personnages visitent les Plans d'existence démoniaques, ou des univers qu'on pourrait qualifier de féeriques ; Cashel voyage avec un équivalent de clochette sur l'épaule, qui est apparue comme ça, hop, au détour d'un enclos à moutons ; des Nymphes / fées / pixies donnent à Garric l'épée légendaire du roi Carus, et ainsi de suite. Est-ce que les personnages se posent des questions ? Non. Ou si peu. Ou avec 200 pages de retard. Est-ce que l'auteur propose le moindre début de la plus petite explication (particulièrement pour l'isle qui joue au yoyo sous / hors des flots (ou du temps ?) ? Ja-mais. Bonjour la cohérence de l'univers et de l'intrigue… de même, les personnages, éparpillés dans le monde du roman, dans les Plans, voire le Temps, se retrouvent tous au même lieu à la fin, comme c'est pratique…



Dans le même ordre d'idée, on fait à certains personnages des révélations extraordinaires sur leur passé, leur nature ou leur ascendance (untel est descendant de roi, l'autre de comtesse, la troisième est fille de Pixie- les machins de 15 cm de haut, ça doit être pratique pour les hum… rapports) : leur réaction ? Nada. Celle de leurs proches, devant ce changement de paradigme ou, pire, le départ de l'être aimé vers des terres inconnues en compagnie de gens tout aussi inconnus ? Nada (sauf pour Cashel). Exemple : Garric se rend compte après quelque chose comme 550 pages que « ah oui, merde, ma soeur m'a manquée, finalement ».



Une magicienne vient s'échouer sur la plage, elle prétend venir d'un passé vieux d'un millénaire ? Ah ok. Vous voulez un autre oreiller, vous reprendrez bien un peu de bouillon de poule, Ma'm Tenoctris ? Non mais sérieusement, quoi, personne ne se pose de questions, ne met en doute ces déclarations extraordinaires ?



Puisque j'en suis là, il y a une révélation d'une incohérence et d'une idiotie (il n'y a pas d'autre mot, désolé) confondante sur l'ascendance de Sharina dans les dix dernières pages. Je préfère être honnête, pour la version Babelio et Amazon de cette critique, elle a coûté à ce livre sa deuxième étoile. Jamais vu un truc aussi irréaliste et crétin.



- Une intrigue générée à coups de dés sur des tables de rencontres aléatoires



C'est vraiment l'impression que ça donne. L'auteur ne semble pas savoir où il va, mais il semblerait par contre qu'il ait un quota de pages à remplir. Outre des tas de scènes sans le moindre intérêt, ni pour la construction de l'intrigue, ni pour celles des personnages ou de l'univers, on a l'impression qu'il s'inspire, pour ce qui va se passer, des résultats d'une table de rencontres aléatoires style Donjons & Dragons. Avec des dés qui donnent souvent « combat contre des liches » tout de même (sauf que les liches en question ressemblent aux Draugr de The Secret World, mais c'est pas grave, au point où on en est…).



La partie « principale » de l'intrigue est difficilement compréhensible, remplie de Deus ex Machina (Garric est un paysan ? Pas grave, habité par l'esprit du roi de jadis, il manie l'épée comme un maître), et de voyages vers des Plans démoniaques, oniriques ou féeriques à tout bout de champ, réglés en cinq pages maxi et qui donnent un côté Moorcock ou Zelazny à l'ensemble, mais à des années-lumière du talent de ces grands Maîtres. Les événements, rencontres ou lieux hors-normes s'enchaînent sans qu'on comprenne pourquoi ni comment.



Alors certes, on peut me rétorquer qu'il ne s'agit que d'un premier tome et que certaines réponses se trouvent peut-être dans le tome 2 ou ultérieur (j'en profite pour signaler que la fin du livre est conçue de telle façon que vous puissiez le lire comme un one-shot), mais honnêtement, ce n'est pas le sentiment que j'ai, d'une part, d'autre part ça n'aide pas à établir la crédibilité de l'univers, l'intrigue ou l'auteur, et enfin, c'est très frustrant, parce que si c'est bien ça, on passe des centaines de pages à ne pas comprendre grand-chose, en gros à faire une énorme suspension d'incrédulité.



- En conclusion



Certains poids lourds de la SF militaire, ou plus généralement à gros calibres, se sont déjà lancés dans l'aventure du passage à la Fantasy : cependant, contrairement à un David Weber ou un Richard Morgan, l'incursion dans ce genre de David Drake ne marquera pas les mémoires ou ne sera pas considérée, au pire, comme une honnête réussite, mais plutôt comme un exemple de ce qu'il ne faut pas faire. Univers pompé sur Le Guin et Moorcock, avec des décors en carton-pâte, personnages insipides, stéréotypés et aux ascendances absolument pas crédibles, style plat, narration sous forme de minuscules chapitres donnant une impression hachée, intrigue confuse et semblant générée sur des tables de rencontres aléatoires de jeu de rôle, il n'y a rien à sauver dans ce roman, surtout pas sa fin d'une rare idiotie. Je me demande encore comment l'auteur a réussi à vendre 9 tomes de ce machin, personnellement. En tout cas, on ne m'en vendra pas un second.



Certes, chacun ses goûts, mais pour apprécier ce roman, il faut soit être très bon public (ou être dépourvu de tout sens critique, vous choisirez l'interprétation qui vous choque le moins), soit venir du Young Adult et n'avoir jamais lu de Fantasy adulte (ou bien de l'auto-édité et n'avoir jamais lu d'auteur reconnu), ou alors avoir fait preuve d'un talent absolument sidérant pour éviter jusque là la moindre Fantasy de qualité / de référence, et donc être incapable de faire les comparaisons (défavorables, est-il besoin de le préciser ?) qui s'imposent. Et c'est dommage, parce que l'évolution du personnage d'Ilna était potentiellement intéressante et aurait pu, entre les mains d'un meilleur auteur de fantasy (je ne mets pas en doute les qualités -reconnues- d'écrivain de SF de David Drake, par contre), donner quelque chose de très intéressant. Il y avait un bien beau concept là-dessous, pour tout dire.



Bref, ne perdez pas de temps avec ce truc, vous n'avez que l'embarras du choix pour mieux dépenser votre argent et votre temps de lecture.
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Lt. Leary, tome 1 : With the lightnings

Un début difficile mais heureusement je me suis accrochée malgré mon envie d’abandon et le reste m’a bien plu.



De quoi ça parle?

Daniel Leary est un lieutenant dans la Navy de son pays, la République de Cinnabar. Fils d’une grande famille, son père étant l’un des conseillers au pouvoir actuellement, il a coupé tout les ponts avec ceux ci.

Il est le premier Leary a faire carrière dans la Navy, chose que désapprouve totalement son père. Néanmoins ça n’était pas une aberration pour lui car la famille de sa mère est très implantée dans le milieu, son oncle a même été un de ses membres les plus éminents.



Malgré son nom « République » la République de Cinnabar n’est pas sur un pays qui semble entièrement juste pour le moment dans ce qu’on en a vu jusqu’ici. On pourrait limite appeler ça une oligarchie. Elle est en conflit avec une autre entité appelée l’Alliance des planètes. Et ici aussi le nom est trompeur. Il n’y a pas vraiment d’alliance dans ces planètes, elles ont toutes été conquises par la force en écrasant leur gouvernement d’origine pour mettre celui de l’Alliance à la place.



Le coté oligarchie se ressent bien sur Daniel, qui peine à maintenir à flot le train de vie qui est exigé pour un Lieutenant juste avec son salaire. Normalement tout les officiers de la Navy sont issus des grandes familles et donc ont le budget pour. Mais notre héros ayant coupé les points avec la sienne, il doit combler les manques en bricolant et compter chaque centime. Heureusement, l’homme qui l’a élevé, un ancien homme de son père donc la famille a toujours travaillée pour les Leary, l’a suivi dans sa fuite après leur rupture.

Celui ci, qui aime bien connaitre tout un tas de gens peu recommandables mais très utile en temps difficile, est une aide inestimable pour Daniel.



Surtout qu’il est maintenant à l’étranger, dans une mission diplomatique de Cinnabar sur la planète Kostroma. Celle ci a vécu une grande partie de son Histoire loin de tout contact avec l’extérieur. Ils sont donc bien en retard sur le reste de l’univers.

Kostroma se positionne de façon neutre. Elle accueille aussi bien les diplomates de l’Alliance que de Cinnabar.



Entre en scène notre second personnage principal : Adele Mundy.

Celle ci fait aussi parti d’une vieille famille de Cinnabar. Mais cette famille a été anéantie il y a une décennie car certains de ses membres avaient formante l’arrivée de Cinnabar dans l’Alliance. Quand le complot a été dévoilé, justement par le père de Daniel, la famille a été condamnée à mort.

Et par la j’entend concrètement. Tout membre a été déclaré d’office traître et exécuté. (sauf normalement les mineurs).



Adèle a pu fuir car elle était loin de tout ça à ce moment la, en train de faire ses études pour devenir chercheuse dans le domaine de l’information.

Elle a pu continuer ses études sur une des planètes de l’Alliance où une ancienne alliée de sa famille l’a recueillie et aidée.



C’est aussi grâce à sa bienfaitrice qu’Adèle a trouvé un travail comme bibliothécaire principale du Palais de Kostroma. Avec son caractère détaché de tout, sa mémoire exceptionnelle et sa capacité à se concentrer quels que soient les circonstances, c’est vraiment le travail idéal pour elle. Sachant que ce métier ne concerne pas que les livres de fiction, mais toutes les informations qui sont en possession du Palais. Du coup un métier bien plus politique que ce qu’on pourrait imaginer au départ.

Elle gère aussi bien les livres et documents papier que les informations numériques sensibles.



Je vous vois venir, deux personnages, un homme et une femme, vous vous dites que ça va se terminer en romance. Et bien pas du tout.



Le début a été difficile parce que je ne trouvais pas du tout les personnages sympathiques.



Entre Daniel qui va de soirée arrosée en soirée arrosée à n’en plus finir pour rester dans le jeu politique alors qu’il a des dettes de partout et Adèle avec son caractère froid et détaché, qui se fiche de tout ce qui se passe autour d’elle qui ne la concerne pas directement, ils ne forment pas un duo très agréable à suivre au départ.



Surtout que je déplorais un gros manque d’informations sur la situation politique de Kostroma qui semblait importante mais dont on ne savait pas grand chose.

En gros on était limité aux informations que savent les personnages, et aucun des deux ne s’intéresse vraiment à ce qui se passe sur Kostroma, du coup on voit les événements importants arriver mais de très loin. (par exemple en entendant d’une conversation en passant dans un couloir, ou en étant témoin d’une scène qui semble importante politiquement mais que le personnage ne comprend pas -ou juste qu’il s’en fou)



En plus on passait notre temps à voir des scènes qui ne semblaient avoir aucun intérêt. Du coup ça me frustrait pas mal.



Mais heureusement à un moment le déclic c’est fait.

Daniel se révèle différent de tout ce que j’avais imaginé au départ. On s’éloigne du personnage superficiel pour voir arriver celui qui a un don pour calmer les choses quand le ton monte et faire d’une situation critique une réussite.

Adèle aussi évolue. On sort du personnage froid qui se désintéresse de tout pour voir la femme blessée qui se cache dessous. Femme qui va pouvoir utiliser ses connaissances pour découvrir le fin mot dans pas mal de cas.



Et tout commence à se dévoiler au moment où un coup d’état déchire Kostroma et son Palais.

La nouvelle famille politique au pouvoir ne laisse pas un seul partisan de l’ancienne en vie, et a décidé que la neutralité était pour les faibles et qu’eux se positionneront du coté de l’Alliance, qui a financé leur venue au pouvoir, évidemment.



C’est cet événement qui rapproche nos deux personnages.

Et ce n’était pas chose facile au départ, car c’est le père de Daniel qui est responsable de la mort de toute la famille d’Adèle. Il représente tout ce que la jeune femme a fuit toute sa vie.



Daniel a la vie sauve ce soir la car il était loin du Palais, dans une de ses soirées quand toute sa délégation est capturée exécutée.

Seul sur la planète avec quelques uns de ses hommes qui ont pu s’éloigner de leur vaisseau à temps, il va devoir essayer de survivre dans le chaos et la violence du coup d’été de ses ennemis. Il voudrait rejoindre le vaisseau qui a été capturé et bloqué à quai pour tenter de trouver un moyen de partir.



Du moins, c’était ses plans de départ …



Du coup quand tout ça arrive on comprend mieux le fait qu’on n’avait quasiment pas d’information sur la politique de Kostroma au départ. Et même si je trouve que ça aurait pu être mieux fait, pour ne pas qu’on le remarque, c’est logique vu que ça aurait été un peu une perte de temps de tout expliquer en détail alors que ce qui nous intéresse remet justement les choses à plat en détruisant tout.



La suite c’est révélé être un bon roman d’aventure. Rythmé mais pas trop, juste ce qu’il faut en fait. Même si ça n’a strictement rien à voir , je ne sais pas pourquoi mais ça me rappelle un peu les Indiana Jones niveau type d’aventure et rythme (peut être le coté rétro de l’ensemble).

Attention c’est vraiment une comparaison qu’il ne faut pas faire pour tout le reste, comme je le dis ça n’a rien à voir.



L’ensemble m’a vraiment emporté et bien plu, et je lirai la suite avec plaisir !
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Le livre noir

Un demi-siècle a passé depuis les terribles événements de Providence et les lovecraftiens sont plus vivaces que jamais. L'un d'eux, Ramsey Campbell, a élevé ce monument à la gloire du Maître où les stars de la terreur moderne – à commencer par Stephen King – ont tenu à apporter leur pierre. L'incroyable édifice alimentera longtemps les rêves épouvantables de Cthulhu.

Bon, au départ j'ai pris ce livre en voyant Stephen King sur la couverture, et puis j'ai passé un assez bon moment, que je ne regrette pas.
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Battlestation, tome 1

Une anthologie de nouvelles de space opera que j'ai appréciée. Le thème commun est le suivant : pour pouvoir porter la guerre chez un ennemi implacable, la flotte construit un vaisseau porteur gigantesque, qui transporte des vaisseaux et leur infrastructure au coeur même du territoire de l'ennemi. Aucune discussion possible, l'ennemi n'a qu'un but, conquérir de nouveaux territoires et éliminer la concurrence. Après, on se laisse emporter par le souffle des histoires, et, comme il s'agit de space opera, de batailles épiques entre vaisseaux spatiaux, ainsi que de la stratégie pour permettre une victoire qui parait de plus en plus élusive. Un autre plaisir coupable.
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Autour d'Honor, tome 1 : Autour d'Honor

salut les Babelionautes

Des quatre tomes qui composent la série "Autour d'Honor" c'est celui-ci qui est le plus mauvais, c'est d'ailleurs après avoir lu certains avis que je l'ai lu en dernier.

A part bien sur la Première, que l'on doit a David Weber, ou il nous raconte la rencontre entre Stéphanie Harrington et Grimpe-vite qui deviendra célèbre pour avoir était la première Humaine a être adoptée par un Chat Sylvestre.

La traduction est la encore le fruit du travail de Michel Pagel que je remercie.
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Nouvelles légendes du mythe de Cthulhu, Le li..

Un demi-siècle a passé depuis les terribles événements de Providence et les lovecraftiens sont plus vivaces que jamais. L'un d'eux, Ramsey Campbell, a élevé ce monument à la gloire du Maître où les stars de la terreur moderne – à commencer par Stephen King – ont tenu à apporter leur pierre. L'incroyable édifice alimentera longtemps les rêves épouvantables de Cthulhu.

Si ce n'étaient les noms des auteurs, que de belles plumes et le haut du pavé, je n'aurais probablement pas choisi ce recueil, parce que ça va bien deux minutes de surfer sur la vague de romans à succès et en général, j'évite et pars en courant, mais j'attendais autre chose, j'espérais autre chose.

Au départ j'ai pris ce livre en voyant Stephen King sur la couverture, et si j'ai passé un assez bon moment, que je ne regrette pas, la pointe de déception était néanmoins présente.

À réserver aux fans du genre et nostalgiques.
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Le Seigneur des Isles, tome 1 : Le Seigneur..

Voilà encore un livre pris au hasard-ou presque (puisque c'est quand même de la Fantasy)-et qui s'avère être une belle découverte.

J'ai été attirée par la beauté de la couverture et par le résumé. Je n'avais pas réalisé au moment où je le choisissais, que c'était un beau pavé de quelques 820 pages!

Je reconnais que j'ai hésité un peu avant de me lancer dans cette lecture à cause de sa taille justement, mais finalement je l'ai lu beaucoup plus vite que je n'aurais pensé car j'ai été prise dans l'action dès le début!

(La suite sur le blog)
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Le Seigneur des Isles, tome 1 : Le Seigneur..

Avant de parler du présent opus, il est bon de savoir que le cycle du Seigneur des Isles comportait en VO 6 volumes éponyme suivi d'une trilogie La Couronne des Isles. Bragelonne, comme c'est souvent le cas chez cette maison d'édition, n'a traduit que le trois premiers volumes et avant de débuter la lecture des trois volumes qui sont parvenus jusqu'à nous on se sent déjà frustré.



Si les événements sont nombreux et se succèdent, ils sont d'une part souvent traités de manière trop rapide, et d'autre part ils ne génèrent pas de questions de la part des protagonistes. Les personnages sont soient habités part des entités, des personnages du passé, où possèdent des pouvoirs, et ces faits ne les émeut pas. Pour exemples : une île enfouie depuis des millénaires sous l'eau main ne montre pas le moindre signe de son séjour, c'est tout a fait logique, les personnages se retrouvent tour à tour dans d'autres plans où dans le temps, ça ne les trouble pas plus que cela, ils ne se posent pas la moindre question sur ce qu'il leur arrive, ils ne s'interrogent pas intérieurement. On a la très nette impression que l'auteur couche sur le papier les idées qui lui traversent l'esprit, sans aucune logique, sans synopsis préalablement établi, si le lecteur ne sait pas où va l'entraîner, il en est de même à ce qu'il semble pour l'auteur. Il nous gratifie de scènes sans intérêt pour l'histoire en elle même, c'est très brouillon et il ne se dessine pas d'intrigue à proprement parler. Si au départ on était frustré que le cycle soit interrompu, au vu de ce premier opus on se dit que c'est peut être une bonne chose. Certes on est dans un tome introductif et peut être que les deux suivants apporteront des faits plus intéressants que les attaques répétées des liches, avec des combats expédiés à la vitesse de l'éclair, le lecteur à a peine le temps de se faire à l'idée qu'il se passe quelque chose que c'est déjà terminé. Si les événements succèdent aux événements, ils sont traités en quelques petits paragraphes, l'auteur a fait le chois de la quantité au lieu de la qualité et le récit est linéaire, sans relief, en un mot fade.



Pour l'univers si l'idée première d'un chapelet d'îles pouvait s'avérer au départ intéressante, le constat est là aussi consternant. On ne peut que constater que l'auteur s'est très largement inspiré d'univers déjà rencontrés et mieux traités, piochant dans des univers traités sur des centaines de pages qu'il traite en seulement, là encore, en quelques paragraphes. On a un monde fait de bric et de broc, sans la moindre originalité. La magie omniprésente dans l'histoire, mais on a l'impression que les utilisateurs ont appris par cœur leurs sorts sans vraiment savoir à quoi ils servent. Tiens on lance un sort et advienne que pourra. Des sorts ultra-puissants et dans l'ensemble peu crédibles.



Venons-en aux personnages et là encore force est de constater là encore un total manque de travail de l'auteur. Il a rassemblé dans un petit village côtier quatre jeunes adultes dotés de pouvoir, d'origines qu'ils ne connaissent pas, c'est on ne peut encore constater qu'il a fait dans la facilité, ils auraient pu se rencontrer dans le cours de l'histoire, mais non ils se trouvent tous les quatre au même endroit. Et c'est sur cette côte que viennent s'échouer une magicienne vieille d'un millénaire et un navire de guerre avec une noble et un magicien, quelles coïncidences. Une magicienne dont l'arrivée ne surprend personne dans le village ou presque. Une magicienne qui déclare avoir peu de pouvoirs mais qui a pu par les Saint-Esprit se retrouver projeté dans un espace temporel. Une magicienne qui a peu de pouvoirs comme elle le précise elle-même, mais qui réussi tout ce qu'elle entreprend comme les voyages dans d'autres plans. Pour les autres personnages leurs psychologies ne sont pas non plus travaillées : on a droit à une réunion au même endroit de tous les clichés possibles du genre. Il n'est malheureusement pas possible d'énumérer tous errements dans la création des personnages sans spoiler le récit, mais on dirait presque que l'auteur a fait exprès de les réunir dans cette histoire, mais comme ce n'est pas le cas on se demande si ce n'est pas les lecteurs qu'il a pris pour des c....





Comme on l'a vu précédemment l'histoire est linéaire, donc dans sa manière d'écrire l'auteur n'a pas su donner de relief à son écriture et ceci est d'autant plus préjudiciable à la dynamique de lecture que les chapitres sont courts et qu'il y avait matière à faire dans certains événements. Avec la répétition de scènes inutiles, l'auteur est complètement passé à coté de l'histoire qui aurait pu être intéressante si elle avait été traitée d'une autre manière.



Au final cette fantasy débute de manière inintéressante même si dans la deuxième partie il y a une nette amélioration. On espère que les deux tomes suivants se révéleront plus accrocheurs car en plus il ne sera pas possible de lire la conclusion de l'histoire. Au vu du début de cette série il est sage d'attendre avec les éditions Bragelonne d'attendre que tous les volumes soient parus avant d'acheter le premier tome.


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Autour d'Honor, tome 1 : Autour d'Honor

Ce tome n'apporte rien de particulier à la trame des histoires principales d'Honor Harrington, mais offre des approfondissements à propos de certains événements marquants de cet univers, ainsi qu'une compilation d'informations. Un livre pour les fans de la série uniquement donc. Les autres pourront s'en passer sans problème même si la lecture n'est pas déplaisante.



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Nouvelles légendes du mythe de Cthulhu, Le li..

N'est pas Lovecraft qui veut! Même si l'on est soit même un grand auteur! C'est avec un certain enthousiasme que j'ouvre ce livre noir, ce recueil de nouvelles écrites par des auteurs majeurs tels que Stephen King, David Drake, Brian Lumley entre autres noms. Et quelle ne fut pas ma déception en lisant ces nouvelles désireuses de prolonger ou développer l'univers de Lovecraft. En introduction, Ramsey Campbell, auteur de ce recueil, " espère que les lecteurs trouveront une partie du sentiment de terreur et de l'horreur que Lovecraft savait si bien communiquer." Et bien Mr Campbell, ayant avalé goulûment toute l'oeuvre du maître, je puis vous assurer que je retrouve pas la terreur et l'horreur qu'il savait si bien distillé et inspiré. Certes les histoires contées sont pour le moins gentillettes, pour le mieux intéressantes dans le sujet proposé, chaque auteur présent dans ce recueil ne réussit pas le pari. Certains s'en tirent mieux que dautres, le pire étant malgré toute attente, Stephen King. En effet il ne s'agit pas d'évoquer simplement des noms célèbres du mythe, ou de faire trembler une jeune femme devant un buisson cachant une espèce de bête sombre pour éveiller un quelconque sentiment d'horreur, ou à minima de peur. De plus tous les auteurs sont passés à côté de ce que Lovecraft tentait de dire dans ces histoires, à savoir nous suggérer l'existence de quelque chose de beaucoup plus vaste et terrifiant que ce que ses écrits ne pouvaient décrire. Et surtout le fait que l'être humain reste totalement dépourvu face à cet inconnu qui le domine.
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Le Seigneur des Isles, tome 1 : Le Seigneur..

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé avec ce roman, mais je n'ai pas accroché. Il y a pourtant tout ce que j'aime ; de la magie, de l'aventure, de grandes amitiés, ... Dès le début, on connait tous les personnages qui vivront une épopée, chacun de leur côté. Les quêtes individuelles sont intéressantes. Ensembles, ils auraient pu faire bien mieux. A chaque chapitre, j'ai lu une partie de la vie d'un des anciens amis, c'est un cycle. J'aime bien le personnage de Tenoctris, une magicienne, elle est très humble. Le monde est complexe, peut-être trop, comme les héros. C'était une lecture agréable, assez longue, mais qui ne m'a pas donné envie de lire la suite.
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Nouvelles légendes du mythe de Cthulhu, Le li..

Ramsey Campbell rassemble ici diverses nouvelles d’inspirations lovecraftiennes et d’un intérêt variable, sans doute intéressantes pour les inconditionnels du « mythe » mais d’une lecture accessoire pour les moins familiers de l’univers de HPL.



Appliqué, Stephen King ne parvient guère à faire trembler avec son très moyen « Crouch End », hommage sans doute sincère mais manquant de conviction. « Les étangs des étoiles » de A.A.Attanasio, « Le second souhait » du spécialiste Brian Lumley et le « Sombre Eveil » du vétéran Frank Belknap Long fonctionnent de meilleure manière sans qu’aucune d’entres elles ne se montrent réellement transcendantes. « Le puit N°247 » de Basil Copper ne convainc pas réellement tandis que la palme de l’inutilité revient à Martin S. Warnes qui termine un fragment inachevé de Lovecrat, « le livre » (publié dans le recueil DAGON) sous la forme d’un court texte, « Le livre noir », qui se contente d’aligner les références mythologiques (et permet aussi, n’en doutons pas, de placer bien en évidence le nom de Lovecraft sur la couverture). T.E.D Klein livre sans doute le meilleur récit de cette anthologie avec « L’homme noir à la trompe » qui déplace le mythe en Afrique. Le héros, un écrivain influencé par HPL, découvre progressivement la réalité des créations de Lovecraft. Après un plus classique et moins intéressant « Plutôt que de maudire les ténèbres », Ramsey Campbell lui-même termine cette anthologie avec « les visages de Pine Dunes », une histoire de sorcellerie transposée à l’époque actuelle (enfin les 70’s) et adroitement menée en dépit d’une conclusion attendue.



En résumé voici un énième recueil de récits lovecraftien alternant logiquement le médiocre et le très bon (deux nouvelles vraiment réussies sur neuf, le bilan est cependant maigre) avec une majorité de textes passables ou simplement moyens. Le tout se lit néanmoins sans déplaisir à condition de savoir à quoi s’attendre et d’être un amateur vorace du mythe de Cthulhu.
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Le Seigneur des Isles, tome 1 : Le Seigneur..

~ Garric sauve une vieille femme de la noyade. Tenoctris est magicienne et dit venir du passé, il y a mille ans exactement. Cette rencontre va changer sa vie, mais aussi celle de sa soeur Sharina, et de ses amis Cashel et Ilna. Tenoctris les prévient d'une menace qui refait surface, et Garric a de plus en plus de visions du roi Carus mort il y a mille ans.



~ Le destin de ces quatre personnages semble aller dans la même direction, cependant ils se retrouvent assez vite séparés pour accomplir leurs propres quêtes. Chaque chapitre est consacré à un personnage (ou un petit groupe), si bien qu'à la fin de chaque chapitre, on a envie de continuer pour connaître la suite. Ils ne sont pas au bout de leur peine, avec ces forces du mal de plus en plus oppressantes.



~ J'ai aimé tous les personnages. Ils sont tous différents et donnent une vraie richesse au récit. Si je devais désigner deux petits chouchous, ce serait Nonnus l'ermite et Sharina la soeur de Garric. Cependant j'ai également adoré la magicienne Tenoctris, très humble et loyale; et Cashel le berger aux talents cachés.



~ L'univers créé par l'auteur est à la fois riche, complexe et passionnant. On voyage d'île en île, découvrant de multiples personnages, paysages et espèces. J'ai pris plaisir à me référer à la carte en début d'ouvrage, j'avais l'impression de vraiment suivre les personnages dans leurs aventures. Il existe également des mondes parallèles où évoluent les démons et autres forces maléfiques du passé.



~ Malgré une histoire qui m'a plu et des personnages attachants, il m'a manqué quelque chose pour faire de cette lecture un coup de coeur. Je pense que cela est dû au fait que le récit souffre de longueurs par moment. Certaines scènes sont également assez fouillis.
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Le Seigneur des Isles, tome 3 : La servante..

Comme il est dans l'habitude de l'auteur de regrouper tous ses personnages en fin de tome, l'on retrouve l'ensemble des protagonistes à Valls. A l'instar de Garric nommé prince-héritier par le roi Valence III après la défaite de la reine-dragon, l'on retrouve la plupart des personnages à gérer des problèmes administratifs, à recevoir des délégations de représentants de régions ou de corporations venant présentés leurs doléances suite à une politique de gestion du royaume plus équitable mais qui ne séduit pas les plus riches.



Alors que Sharina, qui va occuper le premier plan, s'apprête à partir en délégation auprès d'un Comte qui veut se proclamer roi de son île, elle va être enlevée par un oiseau géant et va devoir servir un humanoïde dragon mort de puis un millénaire. En parallèle le royaume est menacé par une armée de morts-vivants invoquée par un groupe de nécromants, et ce créatures de l'Outre-Terre également invoqués.



Comme on ne peut que le constater les postulats de départ se révèlent une fois encore des plus simples, pour ne pas dire carrément simplistes.



Les personnages vont se retrouver séparés, esseulés pour la plupart, baladés de tous les côtés dans d'autres époques, dans d'autres plans. Des personnages qui à l'instar des deux tomes précédents vont se retrouver dans des situations les plus abracadabrantes subissant ce qui leur arrive sans vraiment pouvoir influer sur leurs actions. Les personnages sont comme figés dans les aventures et bien entendu n'évoluent pas d'un iota.



Une succession de mini-aventures qui se suivent sans vraiment de liens entre elles. Le récit s'avère une fois de plus décousu, sans ligne directrice, et les longueurs succèdent aux longueurs. L'action est fort peu présente et lorsqu'il y a un combat il n'est pas suffisamment exploité pour donner un peu de rythme au récit. Tout comme les personnages, le lecteur subit tout en se demandant si l'auteur n'a pas voulu faire une parodie de la fantasy. On a la nette impression de se promener dans un très mauvais Jeu de Rôle où il faut du quantitatif pour faire durer le plaisir.



Les chapitres alternent en leur sein les péripéties de chacun des personnages ce qui nous donne une histoire complètement hachée, les points qui auraient être plus intéressants sont sectionnés en plusieurs parties... Le lecteur n'a qu'une envie c'est d'arriver au dernier chapitre pour retrouver les personnages tous sains et saufs, sans la moindre égratignure malgré tous les dangers auxquels ils on du faire face.



Au final, aucune évolution au fil des opus, et si le fond de l'histoire évolue quelque peu la forme ne change pas, c'est très stéréotypé. Pour la suite de Garric et de ses amis, seuls les lecteurs anglophones pourront les découvrir et on ne peut que leur souhaiter bon courage et opiniâtreté.


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Le Seigneur des Isles, tome 2 : La Reine de..

A la fin de l'opus précédent les quatre protagonistes principaux s'étaient retrouvés après nombre de péripéties toutes les plus décousues les unes que les autres. Un premier tome qui s'avérait des plus décevant.



Le prologue nous introduit la Reine des Isles, et l'on assiste à un sacrifice humain pour invoquer une Bête. Puis l'on retrouve les quatre protagonistes groupés, mais pas pour longtemps car l'auteur, une mise en place des plus lentes, va adopter le même synopsis qu'au tome précédent et les quatre jeunes et les personnages secondaires qui les accompagnent vont de nouveau être séparés par une tempête magique. Et les voilà de nouveau plongés dans des péripéties, certes plus nombreuses qui vont entraîner le lecteur dans une certaine confusion avec moult péripéties les plus caricaturales les unes que les autres.



L'intrigue principale commence à se développer mais l'on a un peu de mal à suivre Garric à la conquête du trône : son ancêtre est encore très présent et l'auteur mélange le présent avec la bataille du passé ce qui crée dans le développement des longueurs pas très utiles pour le récit principal.



L'univers des Isles se développe peu car d'abord du fait que l'on se retrouve une fois de plus promenés de plans en plans, et que le peu de fois où l'on se trouve dans le présent le récit reste centré sur les personnages et que les lieux sont peu décrits. On passe beaucoup de temps a essayer de suivre les différents personnages dans leurs aventures plus nombreuse qu'au premier opus. Une fois de plus l'auteur a misé sur le quantitatif plutôt que sur le qualitatif. Un sentiment renforcé par les chapitres qui alternent en leur sein les péripéties de chacun avec seulement à chaque fois quelques paragraphes ce qui donne un récit haché que le lecteur a de plus en plus de mal à suivre.



Si l'auteur a voulu donner un côté dark-fantasy à son récit avec profusion de plans et nombres de démons, d'une part les scènes sont caricaturales manquant à la fois de crédibilité et se succédant sans vraiment de liens entre les différents histoires de chacun des personnages et d'autre part d'un style brouillon. A cela il faut ajouter que lorsque les personnages sont en danger l'auteur les sort à chaque fois des situations avec trop de facilité ce qui fait que l'histoire manque cruellement de profondeur. Tout comme les personnages qui se développent peu pour ne pas dire pas du tout, et qui se révèlent aussi fades que dans le premier opus. Les nouveaux personnages de second ne sont également pas travaillés ou alors très caricaturaux.



Il est dommage que l'auteur n'est pas travaillé cette série car il y avait des possibilités pour produire un récit intéressant mais tout à été fait pour que l'histoire soit inintéressante du style à la trame narrative. Même si l'auteur a donner plus de rythme à son récit il se passe beaucoup trop de choses n'ayant que peu de rapport avec l'intrigue principale pour que le lecteur n'ait pas envie de sauter des paragraphes entiers.



Au final pas d'évolutions par rapport au premier volume et l'on comprend mieux pourquoi la maison d'édition n'a pas poursuivi l'aventure. On espère que le tome suivant se révélera plus intéressant et plus centré sur l'intrigue principale.






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Le Seigneur des Isles, tome 1 : Le Seigneur..

Lu oui. Lu. Malheureusement. Pff.



Je m'explique. Ce livre est le premier d'une très longue série. Trop au goût de certains. Nous suivons le trope vu et revu de l’Élu héritier de Quelque Chose qui sort d'un trou perdu avec sa bande d'amis. A partir de là, on bascule sur du Robert Jordan, me direz-vous ?



Eh bien non. L'histoire tourne encore et encore comme une boucle temporelle (ou comme le symbole de l'Infini) dans le même p* de schéma narratif, où aucune possible évolution négative ou positive n'adviendra jamais.



Où les héros sont entraînés dans d'autres plans d'existence ridicules (tout sauf développer la trame de l'histoire), où la menace fantôme d'une invasion aquatique ne survient jamais (pour ne jamais développer l'histoire... ou risquer de changer les personnages... l'auteur associe visiblement caractère honorable et vacuité psychologique et émotionnelle), où le héros casse boules ne change pas du début à la fin (parfait, parfais, tellement parfait... yyaaawwnn), où l'héroïne Ilna ne cherche pas à s'imposer dans la relation du héros avec sa fiancée (dans ce qui aurait pu former un excellent triangle amoureux aux répercussions politiques), où le défilé interminable de créatures fantastiques qui se déversent des plans d'existence alternatifs ne servent qu'à une seule chose: exister (et je précise que dans Game of Thrones les dragons ont une incidence sur l'histoire, pareil pour le gnome Gollum dans le Seigneur des Anneaux et Chtulu... j'imagine ?), où deux protagonistes principaux sont paraît-il transformés en Dieux (en Dieux !) à la fin (toujours pour caser ce qui ne sert à rien au départ... tiens ! mes personnages ne servent à rien ! qu'en faire ?) et j'en passe.



SPOILERS

Dans l’excellente série Cavalier Vert de Kristen Britain qui s'étale actuellement sur 6 tomes de 800 pages chacun, le récit de la seconde invasion de la Sacoridie par le Second Empire est retardé par l’exposition du monde et des différents dangers qu'affrontent simultanément les héros.

Dans le passé, la Sacoridie a été envahie par un Empire dirigé par un terrible tyran usant de magie noire et n'a vaincu que grâce à un peuple allié, les Elétiens (sorte d'Elfes). Le sorcier en question était à l'origine un prince inexpérimenté débarqué d'un autre continent et pressé par son père d'avoir des résultats. Ce sont ses revers et sa peur de l'échec qui l'ont rendu terrible.

Xavier Mont-d'Ambre (le presque futur Mornhavon l'Obscur) est décrit dans un possible futur (dans lequel voyage l'héroïne Karrigan en compagnie d'un Elétien) comme un monstre absolu ayant sur chacun une influence surnaturelle et dans le présent comme un monte-en-l'air agréable, cousin du roi, amoureux de l'héroïne qui elle-même aime le roi. Qui est marié à une autre pour raisons politiques. Dans le présent, il part en voyage et se retrouve coincé sur une île sous l'influence de la sirène Iolandhe

On comprend le point de vue des gentils ET des méchants. Karrigan doit voyager dans le futur pour comprendre les enjeux d'une possible défaite de la Sacoridie face au second Empire. Aucun évènement n'est parachuté sans raison valable et on comprend TOUS POINTS DE VUE. Ce qui est essentiel à l'écriture d'une bonne série de fantasy, j'irais même jusqu'à dire une série de fantasy tout court.

FIN DES SPOILERS



David Drake semble détester la fantasy et plus particulièrement le coming of age. Si vous en revanche aimez le sumérien raffiné cuisiné à la sauce fantasy, essayez plutôt la Prêtresse Esclave de Victor Fleury.
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Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

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