Un graphisme somptueux pour une histoire éternelle : comment grandir sans se trahir tout en respectant sa liberté ? La reprise de la figure de l'ours anthropomorphe traduit l'inscription d'une histoire dans une filiation narrative séculaire. Il y a un ours en chacun de nous. Une histoire et un album magnifique.
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L’Ours découvre une chose étrange dans la forêt. Étonné et effrayé par le bruit produit quand il pose une patte dessus
« VLOOOONK ! »
il va mettre 4 saisons à l’apprivoiser cet objet. Ensuite ce sera la gloire pour notre animal qui donnera des concerts dans le monde entier.
Un jour son ancienne vie, et ses amis lui manquent. C'est bien beau le succès mais cela ne suffit pas à le rendre heureux
Saura-t-il les retrouver ? Seront-ils encore là pour lui?
Voici un très bel album, qui raconte l’amitié, la musique, la nature… L’histoire est simple mais joliment racontée et avec beaucoup de justesse. Le dessin est superbe, émouvant et conforte la beauté du texte.
Mon coup de cœur pour cette sélection.
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Ici, nous suivons l'histoire d'un ours qui fait une étrange découverte dans sa forêt. Un piano. Au début, ça lui fait peur puis au fur et à mesure, il apprend à en jouer. Un jour, un papa et sa fille tombent sur lui en train de jouer. À partir de ce moment-là, une grande aventure commence.
C'est un bel album sur la réalisation de ses rêves mais aussi sur la maison et ce qui fait ce qu'elle est. Il pose la question de savoir si le plus important, c'est la famille et les amis ou son rêve. Finalement, la célébrité, est-elle le plus important ? La conclusion est vraiment très belle. Je vous laisse la découvrir.
Je le conseille vraiment, en plus de conter une belle histoire, les illustrations sont vraiment très belles.
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Un beau matin, l'Ours découvre un piano dans sa forêt. Il n'en a jamais vu et ignore de quoi il s'agit. Il pose sa grosse patte sur l'instrument. VlOOOONK ! Effrayé, il prend la fuite. Mais le lendemain, il revient. Les jours suivants, aussi. Peu à peu, il apprivoise cet étrange objet et finit par jouer une merveilleuse musique. Chaque soir, ses amis viennent l'écouter, admiratifs ...
Charmante histoire sur l'amour de la musique, la persévérance et l'amitié. De belles illustrations accompagnent le texte. Simple et poétique. A découvrir.
Commenter  J’apprécie         253 ![L'ours qui jouait du piano par Litchfield L'ours qui jouait du piano](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/512F1GTFM4L._SX95_.jpg)
C'est en librairie que j'ai découvert ce très bel album jeunesse intitulé "L'ours qui jouait du piano". C'est tout d'abord le titre qui m'a intriguée, avant d'être séduite par la couverture. Celle-ci nous montre une scène, encadrée de rideaux de brocart rouge, sur laquelle un ours en costume joue du piano. J'ai trouvé cette couverture d'une grande élégance.
Cette élégance est présente tout au long de l'album, aussi bien dans les illustrations que dans le texte. Le travail de David Litchfield m'a vraiment émerveillée. Ses personnages ronds, aux formes généreuses, dégagent une tendresse, une candeur, qui nous les rend tout de suite sympathiques. La colorisation est également très réussie. Grâce à elle, les changements d'atmosphère sont facilement perceptibles par le lecteur. J'ai également été agréablement surprise par la mise en page. La plupart du temps, les albums jeunesse présentent des illustrations pleines pages. Ici, on a le sentiment que l'auteur a procédé à une sorte de découpage, un peu comme en bande dessinée. Nous avons donc parfois des illustrations pleines pages, parfois un découpage vertical, parfois horizontal. Ce découpage participe à donner de l'originalité à l'album, mais surtout, à rendre la lecture dynamique visuellement.
Le texte se fait plutôt discret par rapport aux dessins. Parfois, c'est un petit paragraphe, parfois une simple phrase, qui complète les illustrations. Grâce à cela, l'auteur installe un rythme lent et doux à son histoire. Avec les albums jeunesse, il arrive parfois que l'on soit déçu du rapport texte/image. Visuellement, l'album possède ici un bel équilibre. L'auteur va à l'essentiel. Pas de vaines paroles mais des mots justes pour retransmettre les émotions de son personnage principal. L'histoire de cet ours musicien est pleine de poésie.
Après la lecture de cet album, je suis vraiment curieuse de découvrir d'autres albums de cet auteur.
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« VLOOOONK » quel est ce son tonitruant au beau milieu d’une forêt ? Rien de tonnant bien au contraire, il s’agit juste d’un piano qu’un ours va vénérer au fur et à mesure des saisons. L’ours persévérera dans l’apprentissage de l’instrument, et, au bout d’un certain temps, il en deviendra un virtuose. L’ours victime de son succès est appelé a jouer dans la plus belle salle de Broadway. Triomphe assuré, mais la solitude de la vie d’artiste est pesante. Cet album est un hymne à l’amitié. Premier album de l’auteur illustrateur britannique David LITCHFIELD, ses illustrations dont certaines pleines pages- sont magnifiques (dès 5 ans).
Commenter  J’apprécie         10 ![L'ours qui jouait du piano par Litchfield L'ours qui jouait du piano](https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/512F1GTFM4L._SX95_.jpg)
L'ours contemplait les étoiles sur le toit, une étoile naissante parmi les étoiles. Au loin, il apercevait la cime des arbres qui bordaient la rivière, ces hauteurs là lui donnait des petits coups au coeur. Des petits marteaux qui tapaient doucement sur les cordes de ses souvenirs comme ceux d'un piano et le ramenaient à une mélodie toute autre que celle des grands spectacles. le piano abandonné de la forêt l'avait vu grandir, l'avait porté vers la musique et cette musique l'avait emporté loin, loin des siens. Les hommes n'en crurent pas leurs yeux et leurs oreilles en voyant se produire un ours prodige du piano. L'ours profita de chaque instant, de chaque note offerte, de chaque applaudissement rendu mais à présent, il était temps...
: "L'ours qui jouait du piano", l 'idée est originale. David Litchfield joue sur les contrastes et associe aux airs bonhommes et patauds d'un ours des forêts la grâce musicale. Une petite fée invisible s'est penchée sur ce...berceau (osons l'image), aux contacts répétés de cet ours et de ce piano naît un artiste virtuose. C'est la civilisation qui s'offre aussi à l'animal qui part faire carrière à Broadway la prestigieuse sur les conseils de touristes. le smoking est désormais de rigueur pour l'être sauvage qui dépasse ses rêves les plus fous devant le piano et réunit un public toujours plus conquis. Mais il est un public plus spécial encore qui vient à manquer avec le temps, la distance et c'est ici une allégorie sur la force des liens "humains" d'amitié ou de famille qui sont agités sous nos petites truffes d'ours aventureux.
Le blues dans l'âme et n'y tenant plus, l'ours pianiste court rejoindre sa forêt voir si ses amis ne l'ont pas oublié comme lui semble se sentir coupable de l'avoir fait. L'image de l'ours courant à quatre pattes en smoking est assez éloquente du plaisir spontané que ressent le personnage à revenir à sa vraie maison. Et si l'ours pensait qu'on lui tiendrait rancune de ses envies d'aventures, il n'en est rien.
Il y a d'autres contrastes notables et charmants, plus esthétiques. Les personnages semblent fait en deux dimensions et les décors d'aplats d'une part. Pourtant, l'intrigue et le travail de David Litchfield vont apporter une douce profondeur à l'ensemble. Il perce les bois d'une lumière intense qui, à l'identique de projecteurs, circonscrit une zone de spectacle dès le départ sur la clairière.
La suite de l'aventure en Amérique est paré d'un découpage visuel cinématographique très chouette. Une note de grâce ajoutée, plaisir des yeux en tout cas. Reste l'essentiel de cette histoire avant la quatrième de couverture finale. Ce n'est plus un ours en smoking mais le héros retrouvant son ami, la griffe sur l'épaule. Ils donnent presque l'impression de s'adonner à un salut avant le baisser de rideau. En tout cas, pouvons-nous tenter de l'imaginer. L'instant est magique.
L'histoire de cet ours pianiste fera son chemin dans l'imaginaire avec autant de merveille que d'imaginer un éléphant jouant du violoncelle ou interprétant un beau blues au saxophone. Tout est dit. Il n'y a plus qu'à découvrir.
Commenter  J’apprécie         20 ![Le Géant par Litchfield Le Géant](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/51%2BsvF7R4dL._SX95_.jpg)
Les habitants de Gableview ont peint une fresque sur le mur qui entoure leur sereine banlieue. Mais le mur est trop haut : impossible de terminer la fresque ! GrandPa connaît quelqu’un qui pourrait y arriver : le Géant dont il a souvent parlé à Billy, celui qui les a déjà aidés si souvent, celui qui est toujours là pour les protéger et les sortir de situations délicates. Seulement… Billy ne l’a jamais vu et il commence à douter de ce que dit GrandPa. Parce qu’enfin, s’il existe, ce géant, pourquoi ne se montre-t-il pas ?
Voilà une magnifique histoire qui parle de différence, de tolérance et d’amitié. La relation du grand-père et du petit garçon est empreinte d’affection et de respect. Le vieil homme joue les mentors tout en piquant la curiosité de Billy pour le pousser à accepter la différence. Le grand-père amène l’enfant à réfléchir afin qu’il trouve lui-même une solution satisfaisante pour sortir de la situation embarrassante dans laquelle il est plongé. La placidité du chien m’a fait sourire…
Les illustrations de ce bel album m’ont rappelé celles d’un recueil de contes russes de mon enfance, je ne sais trop pourquoi, la qualité de la lumière peut-être… Elles sont d’une grande beauté et d’une belle originalité. Les couleurs chaudes explosent sur certaines pages alors que la nuit et en mer, quand le danger survient, elles utilisent un camaïeu de gris. Elles se présentent en double-page, en pleine page, parfois même en vignettes, magnifiquement mises en couleur : sur certaines, la joie de vivre semble palpable ! Un vrai coup de cœur pour cet album superbe !
Commenter  J’apprécie         90 ![Le Géant par Litchfield Le Géant](https://images-eu.ssl-images-amazon.com/images/I/51%2BsvF7R4dL._SX95_.jpg)
Je remercie les Editions Belin et l'opération Masse critique de Babelio. C'est toujours un plaisir de découvrir un titre presque au hasard ! En tous cas, je l'ai choisi à l'illustration de couverture : j'ai craqué sur le dessin, le trait, le choix des couleurs. Cela m'a d'ailleurs induit en erreur car je pensais que les "brillants" nous emmèneraient vers un conte de noël. Et bien pas du tout, c'est un livre qui parle de transmission entre un petit-fils et son grand-père, un livre qui parle d'amitié et de la nécessité de passer au-delà des préjugés et de l'apparence physique pour se faire de nouveaux amis. Il faut apprendre à se mettre "en danger", c'est à dire sortir de sa zone de confort (la présence rassurante de son grand-père) et bousculer ses à-priori afin découvrir l'autre quel qu'il soit. Un bel album sur l'amitié et le courage de se faire de nouveaux amis pour les plus jeunes. Dans la veine de l'ours qui jouait du piano. Merci
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Voilà un joli conte humaniste plein de tendresse, avec un gentil géant et un sage grand-père, qui l'a accepté et compris avant tout le monde. On parle ici d'acceptation de la différence : la différence peut faire peur, et en se mettant à la place du Géant, on comprend pourquoi il préfère vivre caché. Car il est comme tout le monde, il vit mal qu'on le rejette et il voudrait un ami. Les illustrations de David Litchfield sont splendides. Comme toujours, j'ai bien aimé la manière dont il travaille les effets de lumière.
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Le talent de David Litchfield n'est définitivement plus à prouver! Après "L'ours qui jouait du piano", qui avait été un coup de coeur et "Le voyage de Léo", album touchant sur la perte d'une grand-mère, le revoilà en force avec "Le Géant"!
Ici, il nous offre un album sur la peur de l'inconnu, de la différence et de ce qui semble être en dehors de la normalité. Les illustrations sont toujours aussi sublimes, des couleurs profondes avec de forts contrastes et la capacité hallucinante de faire entrer la lumière du soleil entre les pages!
Vraiment un sublime album que je conseille pour tous les enfants dès 4 ans!
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