David Roberts

Je remercie Babelio de m'avoir attribué ce livre dans le cadre de la masse critique et les Editions Paulsen qui me l'ont envoyé.



J'avais choisi ce thème d'expéditions au Groenland et dans l'Arctique et donc de belles aventures de voyages en perspectives. Mon enthousiasme a disparu dès les premières pages et l'enchaînement des 400 suivantes ne l'a pas fait revenir.



Pourtant, l'histoire des périples de Henry George Watkins, dit "Gino" malgré son absence de lien avec l'Italie, est très séduisante et le titre faisant référence à cette immensité du vide me motivaient totalement pour cette lecture.



Cependant, je l'ai trouvée très longue et lassante, emplie de répétitions, vide de toute description poétique de cette nature vierge et hostile, à part les citations extraites des retours des protagonistes compilées en quantité par l'auteur.



Les quatre expéditions de Gino sont racontées avec de nombreux détails dont certains m'ont paru vraiment superflus. Les moeurs et coutumes des Inuits sont effleurées, surtout sur l'aspect sentimental et sexuel, ce qui ajoute un mélange d'anecdotes inutiles. La maltraitance des animaux, en l'occurrence les chiens de traineaux huskies n'apporte rien de plus au récit.



Il reste quand même un bel hommage à la ténacité des hommes, à la dimension de formidable meneur d'hommes du jeune Gino, disparu à l'âge de 25 ans, mais je reste quand même plus enclin à lui préférer Shakleton, Paul-Emile Victor et d'autres.

Little urban est un éditeur que j'affectionne. Il propose de beaux albums illustrés par des artistes de talent qui ont le bon goût de produire des dessins mignons sans être mièvres, ce qui est une vertu assez rare dans le monde des albums pour les petits. Autre point notable qui emporte mon adhésion, Little urban évite l'écueil des livres genrés. Dans leur catalogue, pas de fées pailletées pour les filles et de chevaliers bagarreurs pour les garçons, mais des animaux rigolos pour tout le monde.



"Petit manuel des ours à l'usage des aventuriers débutants" est dans le même esprit.

Les dessins de David Roberts sont frais, pleins de charme et amusants. Impossible de ne pas craquer pour les bonnes bouilles des ours.

Quant à l'histoire de Michelle Robinson, certes elle n'est pas renversante, mais joue de façon sympathique avec les clichés. Ainsi, l'arme la plus redoutable du kit de survie du petit aventurier s'avèrera être... un nounours en peluche.

J'ai passé un bon moment avec ma fille qui s'est amusée des facéties des ours et des écureuils.



Je remercie Babelio pour m'avoir permis de gagner ce livre et Little urban pour proposer des albums tendres et rigolos.



Challenge Petits plaisirs 2016 - 44

Tout d'abord je voudrais remercier les Editions ABC Melody et Babelio pour m'avoir envoyé ce livre dans le cadre de le dernière Masse critique. Mon fils Thomas, qui a 8 ans, s'associe à moi pour ces remerciements ! Je vais d'ailleurs commencer par vous présenter sa critique de ce livre.



Critique de Thomas :

J'aime beaucoup ce livre car les blagues qui s'y trouvent me font beaucoup rire. L'histoire qui y est racontée est très chouette, j'aime beaucoup le fait que des hyènes prennent la place des humains. En plus, les dessins sont très jolis !

Voilà pour la deuxième critique de Thomas ... Merci pour vos encouragements, il espère dépasser les 19 "j'apprécie" de sa dernière critique ;-) !



De mon côté, j'ai lu ce roman jeunesse avec plaisir. Bon soyons honnête, je ne suis pas du tout le public cible de ce genre de livre. Toutefois, en tant qu'adulte, il est possible de lire ce livre à un second niveau. On peut y voir un éloge à la différence et à la tolérance.



Donc un livre que je ne regrette pas d'avoir lu, tout comme Thomas qui risque de me demander bien vite de lui offrir le second tome de la série!

C'est qu'ils passeraient presque inaperçus, dans leur tranquille banlieue londonienne… Une famille qui déborderait certes d'énergie, dont les membres pourraient bien paraître un peu plus velus et dentus que la moyenne, mais alors vraiment en y regardant de près… La seule chose qui pourrait bien les trahir, c'est leur propension irrépressible à hurler de rire à la moindre occasion. Car oui, mais que cela reste entre nous, hein ! La vérité, c'est que les Zarnak sont une famille de hyènes !



Il souffle un vent de fantaisie et de bonne humeur sur ce petit roman dont la loufoquerie est toute britannique. Pour une raison qui m'échappe, les auteurs anglais semblent avoir la recette de ce type de romans à la fois follement extravagants et parfaitement plausibles, drôlissimes et corrosifs.



Ce charme singulier opère dès la couverture qui tourne en dérision les clichés de la petite famille traditionnelle et invite à se laisser aller à éclater (bruyamment) de rire ! Mon fils de 8 ans et moi n'avons fait qu'une bouchée du roman à voix haute, ne nous interrompant pratiquement que pour nous tenir les côtes. Les péripéties des Zarnaks qui peinent à ne pas attirer l'attention, le comique de situation et les blagues intempestives de M. Zarnak ont ravi mon fils - ce n'est pas pour rien qu'il est un grand fan des blagues d'Astrapi… Mais le plus drôle, selon moi, ce sont les illustrations pleines d'ironie du talentueux David Roberts (des exemples sont accessibles via le lien ci-dessous). Je ne suis pas étonnée qu'à la suite de Quentin Blake et Anthony Browne, il ait reçu le prestigieux prix Childrens' Laureate.



Une telle dose de gaieté et d'entrain arrive à point nommé en cette période de grisaille. Mais le roman ne se limite pas à cela. Les tribulations des Zarnaks nous interrogent, certes sur le mode du rire, mais sur des sujets profonds et essentiels : les stéréotypes (car voyez-vous, les hyènes ne sont bien vues ni des hommes, ni des autres animaux), l'aliénation des humains passée au révélateur du regard des hyènes, leurs liens avec le monde animal, l'anticonformisme et la valeur de la tolérance.



Un livre à proposer sans hésitation aux jeunes enfants qui, comme mon garçon, aiment l'humour et les animaux. le découpage en chapitres courts, la police relativement grande, le jeu sur les typographies et les illustrations faciliteront la lecture des apprentis-lecteurs. On en redemande !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..

Une rencontre avec un ours dans la nature peut s'avérer très dangereuse...



Dans ce très joli album à l'usage des jeunes aventuriers, on dédramatise, on en rigole, et sur ce plan "humoristique", l'histoire est (très) réussie.



Malgré tout, pour avoir moi-même à deux reprises eu la "chance" de croiser des ours dans la nature (dont une ourse et ses deux oursons, heureusement d'asse loin pour qu'ils ne me remarquent pas), je sais que le sujet est sérieux, que les bons gestes sont requis, et, du coup, je vous avoue que j'hésite à mettre cet album entre les mains de mes enfants, car j'aurais peur qu'à cette lecture, ils prennent ce sujet à la légère, eux qui risquent aussi, comme leur père, de parcourir les mêmes sentiers et croiser d'imprévisibles ursidés!

Fort de cette expérience, je ressens un petit bémol pour cet album, qui, sans mon vécu personnel à ce sujet, eût été sans doute un coup de coeur, tant l'ensemble des illustrations et de l'histoire sont bons, jolis et originaux!



(Merci à Babelio pour m'avoir sélectionné pour que ce livre me soit offert afin d'en publier mon avis, dans la cadre de la Masse critique Jeunesse).

J’ai reçu ce livre dans le cadre de la masse-critique de juin, aussi je remercie les éditions Paulsen et Babelio pour cet envoi.



Cette histoire relate sur 430 pages l’expédition de la BAARE (British Arctic Air Route Expedition) en 1930 qui a pour but d'établir une route aérienne entre l'Angleterre et le Canada, avec à sa tête Henry George Watkins, dit Gino, un jeune Anglais au tempérament impétueux et au caractère assez fantasque.



Je suis une passionnée des récits extrêmes, de ceux qui vont là où peu de monde ira, cette histoire m’a donc attirée. De plus, la photo de couverture de ce livre est tout simplement magnifique.



Au final, le récit se révèle être une compilation des différentes expéditions menées au Groenland et sur la calotte glacière, avec plus ou moins de succès, par les treize membres réunis par Gino. Autant ce dernier ne m’a jamais paru très sympathique, autant j’ai fortement accroché à l’histoire de August Courtauld et son impossible expédition.



Même si le livre peut se résumer à une succession de carnets de bord quotidiens voire horaires, je reste tout de même très admirative devant le courage, la ténacité et la force d’esprit de ces jeunes hommes.

Les Zarnak, c'est pas une arnaque !

Un couple de hyènes d’Afrique, ayant appris à parler anglais grâce aux touristes, prend l'identité d'un couple d'anglais boulottés par des crocodile, puis s'en vont vivre une vie de bourgeois en Angleterre sous le nom de la famille Zarnak.

Installés, bien en place dans une petite vie humaine pépère, ils font des enfants, Zoé et Zack, de bonnes pâtes de petites hyènes qu'il faut élever comme des enfants normaux. Le plus dur pour Zoé : cacher sa queue, et pour Zack, se retenir de rire tout le temps.

Mais tout ça passe, les humains sont un peu bêtes, ils ne remarquent rien, ou sont trop polis pour dire tout haut que quelque chose cloche avec les Zarnak.

Enfin, presque tout le monde se fait avoir, sauf ce voisin, un vieux bourru qui laisse trainer son nez partout, nez qu'il a fort long au demeurant.

Mais chassez le naturel, il revient au galop, et les Zarnak devront se méfier de leurs instincts, parfois révélateurs, comme quand M. Zarnak père se met à se frotter le derrière sur ses buissons pour marquer son territoire, et que le père McPafûte, le voisin grincheux, est aux aguets.

Et puis les Zarnak ont le mal du pays. Les animaux sauvages leur manquent. Alors ils décident de faire venir l’Afrique à eux en allant faire un tour au parc animalier. Là, ils retrouveront des hyènes comme eux. Enfin, comme eux avant toute cette folle histoire.

Un livre pour enfants, écrit par Julian Clary, sympathique, vivant, plein des belles et drôles illustrations de David Roberts, avec en plus, une écriture non linéaire, littéralement parlant, puisque les caractères d'imprimerie changent parfois selon les mots et l'humeur qu'on veut insuffler, ou encore, pendant les passages de scènes de nuit, les pages sont toutes noires et les caractères blancs. Ça change, ça rend la lecture ludique pour les moins aptes à se concentrer.

Merci à Babelio et aux éditions MELOkids+ pour ce livre marrant qui fera passer un bon moment aux enfants de 6 à 11 ans.

Un petit aventurier (ou une petite aventurière ?) s'en va en forêt espérant braver, grâce à son immense expérience, le méchant ours...qu'il soit brun ou noir. Mais lorsqu'il rencontre un véritable ours noir, puis un brun, la réalité ne s'avère pas si simple...

Après plusieurs essais infructueux, une seule arme se révélera réellement efficace pour éviter de se faire dévorer: l'ours en peluche !

Voici un album plein d'humour et au style novateur qui apporte un peu de piment dans la littérature jeunesse. La tenue du petit personnage est déjà tout un délice avec son grand sac à dos-valise aussi grand que lui, sa timbale, son porte-clé, son nounours...et ses chewing-gum ! Les ours ont une bonne bouille et à aucun moment ils ne feront peur aux enfants.

De plus, la forêt est pleine de surprises et de petits écureuils se cachent dans les pages et font des tas de bêtises pour le plus grand plaisir des petits.



L'histoire de Michelle Robinson est toute simple mais les dessins de David Roberts, amusants et expressifs apportent un plus. L'histoire s'adresse aussi bien aux filles qu'aux garçons, et d'ailleurs si la présentation de l'éditeur ne parlait pas d'un aventurier, moi j'aurais pensé à une petite aventurière !

Je ne connaissais l'éditeur "Little Urban" que de nom et je suis allée découvrir son site et son catalogue.

Cet album grand format est à réserver aux petits de plus de 3 ans, et je trouve que c'est une bonne idée de cadeau !
Lien : http://www.bulledemanou.com/..

David Roberts, un peintre paysagiste britannique du XIXème siècle décide de partir en Egypte et remonter le Nil, d'Alexandrie à Abou Simbel. Il réalise de nombreux dessins de monuments antiques et de scènes de la vie courante en Egypte, tout en tenant un journal et en écrivant à sa fille restée en Angleterre. A son retour, ses dessins seront gravés et connaitront un grand succès par leur qualité artistique et le témoignage sur un pays et une histoire moins connue que celle des Grecs ou des Romains.

Le livre met en parallèle les gravures d'époque, accompagnées d'extrait du journal et des lettres de Roberts, avec des photos actuelles des mêmes sites.

Spot et Sally sont deux hyènes qui s’ennuient ferme dans leur savane africaine. Lorsqu’un couple de touristes est malencontreusement avalé par un crocodile, les deux animaux décident de prendre leur place. Ils deviennent alors Amelia et Fred Zarnak, petit banlieusards londoniens et s’installent donc en Angleterre à la place du couple humain. Spot et Sally vivent alors comme les humains, ont un travail, font les courses, puis des enfants…



Et si des animaux prenaient la place des humains ? Le remarquerions-nous ? Car la capacité d’adaptation de Spot et Sally est spectaculaire ! Il faut dire qu’à force de voir des touristes dans leur savane, ils comprenaient plutôt bien l’anglais…il ne restait qu’à cacher sa queue (l’élément indispensable pour ne pas être repéré) et savoir se mouvoir sur les pattes arrière et le tour est joué ! Une fois en Angleterre, d’ailleurs, personne ne semble voir la supercherie, on constate seulement que les Zarnak sont particulièrement joyeux : ils rient tout le temps ! Le couple est très apprécié des voisins, Fred est concepteur de blagues pour une compagnie qui fabrique des caramels et Amelia vend des chapeaux qu’elle fait elle-même. Bref, le couple d’amis idéal ! Sauf peut-être pour Mr McPafûte, un vieux bonhomme solitaire qui regarde les Zarnak d’un mauvais œil. Et ça ne s’arrange pas lorsque Fred et Amelia deviennent les heureux parents de deux mignonnes petites hyènes : Zack et Zoé. Mais le pire est à venir lorsque, en jouant, Zoé révèle malencontreusement sa queue, sous le regard stupéfait de sa meilleure amie humaine Minnie…et celui de Mr McPafûte qui repeignait son toit…



Je ne vous dis rien de plus sur ce roman totalement déjanté, dans la plus pure veine du roman humoristique anglais pour la jeunesse, où les situations rocambolesques se succèdent pour le plus grand plaisir des jeunes lecteurs. Les illustrations de David Roberts sont géniales et sa représentation des hyènes habillées en humain absolument savoureuse. Des tronches tout le temps hilares, du dynamisme et parfois un peu d’angoisse accompagnent le texte fou de Julian Clary. Un texte qui est bien sûr une réflexion sur la tolérance, l’acceptation de la différence, mais qui fait également la part belle à de l’aventure, de l’émotion et, surtout, de bonnes scènes d’humour ! On appréciera d’ailleurs les blagues Carambar (oui, je l’ai dit !) de Fred Zarnak tout au long du récit. Une famille originale et décapante, qu’on découvre avec beaucoup de plaisir et qu’on a hâte de retrouver dans une nouvelle aventure tout aussi drôle et décalé !
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..

Un roman jeunesse bien décalé. J'ai beaucoup ri et en même temps j'ai été touchée par Fennymore Coupure.

Un roman fou qui j'espère aura une suite pour approfondir les personnages qui ont un sacré potentiel !

Un petit aventurier débutant part en balade. Le narrateur tente alors de lui donner des conseils si il rencontre des ours.



Le concept est original et les illustrations colorées agréables. J'ai bien aimé le rapport texte/image. Néanmoins, si le début de l'histoire est entraînant, j'ai trouvé qu'elle l'était moins sur la fin. C'est une lecture qui reste tout de même sympathique.

Ce roman raconte l’histoire de hyènes qui décident de vivre comme des humains. En Afrique, Amelia et Fred voient le vrai couple Zarnak se faire dévorer par des crocodiles. Ils décident de prendre leur place et de s’installer à Londres où ils ont deux adorables petits, Zack et Zoé. Mais ce n’est pas si simple de se fondre dans le paysage quand on a une queue, de grandes oreilles et l’habitude de ricaner à tout bout de champ ! Leurs aventures sont incroyables. Je n’en dévoile pas plus, mais sachez que beaucoup de bestioles, de biscuits anglais et de blagues hilarantes seront au rendez-vous !



J’ai énormément aimé ce livre qui m’a fait rire… comme une hyène. Je suis entré tout de suite dans l’histoire qui est géniale. J’ai adoré les personnages qui sont tous drôles et attachants. Mon préféré est Mr Zarnak qui n’arrête pas de raconter des blagues, par exemple : « Dans quelle île n’est-on jamais pressé ? Ceylan ! ».



Les illustrations valent le détour ! Elles donnent vie à ces hyènes de façon ultra-rigolote.



Le regard des hyènes nous montre certains côtés absurdes de la vie en société. L’histoire fait réfléchir sur la façon dont les animaux sont maltraités par les humains.



Amateurs de blagues et d’aventures, ce livre est pour vous !

Depuis que ses parents ont disparu, Fennymore Coupure vit tout seul dans son immense maison avec son vélo adoré qui se prend pour un cheval et la visite hebdomadaire de sa tante qui lui prépare chaque dimanche un teckel en croûte de sel. Mais la vieille tante décède brutalement et le docteur qui veut prendre Fennymore sous son aile lui semble bien louche...



D'habitude, je n'ai rien contre un bouquin complètement déjanté de temps à autre parce qu'ils font travailler l'imaginaire en dehors des sentiers battus et que ça fait du bien mais là, je dois dire que je n'ai pas accroché. Après réflexion, je formule une hypothèse : c'est trop déjanté et je n'ai trouvé aucune branche à laquelle me raccrocher. Je peux très bien visualiser le moment du livre où j'ai totalement décroché : la recette du teckel en croûte de sel. J'étais dans mon lit à me gondoler sur le vélo qui se prend pour un cheval et la tante qui enlève des teckels pour les cuisiner quand tout à coup, la recette est arrivée et là, j'ai arrêté de trouver ça drôle. Je ne suis pourtant pas militante de la cause animale mais là, c'est trop pour moi... C'est dommage car il y avait un immense potentiel de "déjanterie" dans ce roman, une certaine poésie aussi. Bon, la fin est ratée, j'ai été très déçue par l'invention des Coupure. Mais je suis très perplexe : pourquoi ne suis-je pas entrée dans ce livre-là alors que j'ai adoré "L'échappée pou-belle" de Frida Nilsson qui est dans le même registre ? Mystère et boule de teckel.



PS : je suis encore plus perplexe quand je lis le titre original de ce roman qui est "Le voyage de Fennymore ou comment faire des teckels en croûte de sel". Si j'avais eu ce titre en français, m'aurait-il attirée ? Peut-être aurait-il dédramatisé l'histoire des teckels ? Non, il y a un vrai mystère là-dessous...

Voici un vrai-faux documentaire sous forme de guide pratique à l'usage des jeunes aventuriers qui voudraient rencontrer des ours.

La voix off s'adresse directement au lecteur et lui donne quelques conseils aussi farfelus qu'inutiles...quoique !

Les dessins doivent être observés finement parce qu'ils contiennent des éléments que les textes ne fournissent pas et qui sont tout aussi drôles, en jouant sur les codes du documentaire naturaliste.

Un album décalé, parodique, de grand format, qui se prête bien à la lecture à voix haute.

Très original !

Cette histoire pleine d'humour nous a beaucoup plu (mes enfants 7 et 9 ans et moi). Bien sûr, il ne s'agit en aucun cas d'un manuel de survie au milieu des ours !

Avant de commencer cette chronique, j'aimerais chaudement remercier les organisateurs de la Masse Critique de Babelio pour m'avoir envoyé & permis de chroniquer ce livre !

Les Zarnak m'ont donné envie de par la folie et l'histoire totalement déjantée que la 4e de couverture promettait.



On rencontre un couple de hyènes, qui vit dans la savane et qui va trouver, au fil de leurs aventures naturelles, des habits ainsi qu'un passeport d'un couple londonien, les Zarnak.

Bras-dessus, bras-dessous, les hyènes enfilent leur nouveaux habits et filent prendre l'avion, direction Londres, afin de vivre une vie humaine et fonder une famille !

On va donc découvrir leurs aventures, leurs réactions face au comportement humain parfois déraisonnable, ou les découvertes de leur quotidien... Car oui, les Zarnak ne sont pas les seuls animaux, à Londres !



Ce que j'ai adoré c'est tout d'abord l'histoire, qui est totalement déjantée et bourrée d'humour, bien que prévisible (il ne faut pas oublier que c'est un livre jeunesse !). Julian Clary, avec force jeu de mots, blagues Carambars et situations loufoques, va en réalité critiquer la folie de certains comportements et principes humains... avec des hyènes !

J'ai trouvé le thème fort bien traité et pas non plus incompréhensible pour les enfants : de par les situations simples, le message peux être très bien perçu par un enfant comme par un adulte.



Les Zarnak sont hyper attachants et aussi très drôles. On s'amuse beaucoup à les découvrir, et ils ont vraiment des personnalités fortes, un peu stéréotypées, mais vraiment intéressantes et il servent bien le propos initial.



J'ai aussi adoré les illustrations qui ponctuent le récit, qui sont vraiment jolies et servent vraiment au récit : parfois l'histoire continue dans l'illustration !Il y a aussi un jeu dans la taille des polices et la police d'écriture. Ces petites choses rendent l'histoire entraînante et très amusante pour les enfants qui ne verront ainsi pas en l'objet livre quelque chose d'ennuyeux et de toujours pareil, mais vraiment de changeant, entraînant, divertissant et drôle. J'ai trouvé que c'était une super idée d'avoir mis ça en place, car je pense que ça accroche vraiment les enfants !



En bref, je n'ai pas grand chose à dire de plus sur ce livre. Les Zarnak m'ont fait passé un très bon moment et j'ai adoré ce petit temps passé avec mes amies les hyènes. Pour quiconque ayant gardé son âme d'enfant, ce sera une bonne lecture, pas révolutionnaire, certes, mais qui fait bien son travail.

Mais je le conseillerai vraiment à des enfants, et plus particulièrement à des enfants qui à la base n'aiment pas lire : l'interactivité de l'objet et la loufoquerie de l'histoire leur fera peut-être changer d'avis sur la lecture !






Lien : https://www.la-plume.fr/mes-..

Une histoire tendre qui évoque les rêves d'enfants et la possibilité de les concrétiser ou non. La figure de l'héroïne fait référence à Rosie la riveteuse, figure emblématique du féminisme américain. Ce sujet n'est pas central dans l'histoire mais apparaît de manière suggérée. Une fille peut inventer et devenir ingénieur.



Les illustrations sont très graphiques et très dynamiques.

Une jolie composition mais pas un coup de cœur.
Lien : http://boumabib.fr

Je dois vous dire une chose. J’ai eu un véritable coup de foudre pour Iggy Peck l’architecte. Pas un petit. Un énorme. Dès la première aventure du jeune Iggy. Celui-ci, âgé d’à peine deux ans, aime déjà les hauteurs et on ne risque pas trop de voir s’amuser au sol sauf s’il est en aux assises de ses structures. Son premier gratte-ciel : une tour faite de couches…



Suivront des églises faites avec des pommes, une arche de crêpes et un château à base se craies. C’est vous dire si Iggy n’a qu’une idée en tête! Mais c’est sans compter sur la sévère Lila Garatoi. Elle a une peur bleue de tout ce qui est en hauteur depuis qu’à l’occasion d’une visite scolaire, on l’a oubliée dans un des gratte-ciel de la ville et qu’elle est restée bloquée dans un ascenseur pendant deux jours avec les acrobates et les clowns d’un cirque français.



Donc, pas question qu’Iggy fasse autre chose que lire et compter… Pénible pour celui qui rêve de construire des châteaux. Mais la vie est pleine de surprises, comme nous le constaterons. Iggy aura l’occasion de prouver à Lila Garatoi que ses talents d’architecte en herbe doivent être cultivés.



Je dois vous le die à nouveau. J’ai eu un véritable coup de foudre pour Iggy Peck l’architecte. De plus, les illustrations de David Roberts apportent de la fantaisie supplémentaire au texte déjà ludique d’Andrea Beaty. Ce qui en fait un album tout simplement irrésistible.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..

Depuis que ses parents ont disparu, Fennymore vit seul. Sa seule famille est une vieille tante excentrique qui lui rend visite de temps en temps. Mais lorsque celle-ci décède, Fennymore va se rendre compte que certains adultes cachent de terribles secrets...



Quel est donc ce vieil homme argenté qui semble suivre le garçon ? Que cachent le docteur Alabonneur et son chat antipathique ? Quel était le secret de Tante Babette ?



La collection Witty chez AM ne m'a encore jamais déçue. Fennymore coupure ne déroge pas à la règle. Entre les recettes de Teckels en croute et les péripéties du vélo/cheval de Fennymore, tout part en vrille et j'adore !



Ce roman est un concentré d'humour absurde à plein gaz sur fond de complot fantastique !



Pas le meilleur de la collection, mais on s'amuse tout du long.



AL-MTCY