Bachar al-Assad a voulu mettre Daraya entre parenthèses, l'enfermer entre crochets. J'aimerais lui ouvrir les guillemets. Faire défiler d'autres images que ce premier cliché. S'il faut se contenter de dessiner la silhouette d'une ville interdite, je suis prête à prendre le risque de tracer ces lignes imparfaites. Quand toutes les portes se ferment à double tour, ne reste-t-il pas, justement, les mots pour raconter ?