Quand j’étais enfant, je pleurais le jour de mon anniversaire. Au moment où les convives réunis entamaient la traditionnelle chanson dont les paroles sont sensiblement identiques dans toutes les familles que je connais, tandis que s’avançait vers moi le gâteau surmonté de quelques bougies, j’éclatais en sanglots.Cette attention centrée sur ma personne, ces regards brillants convergeant à mon endroit, cet émoi collectif m’étaient insupportables.