Cette année, cela fait 20 ans que je vis avec la maladie de Parkinson. Oh! surprise, je vais plutôt bien. J’ai quasiment envie de fêter ça. Au lieu de sortir le champagne et le gâteau, j’ai décidé de partager avec vous mon expérience, mes trucs et découvertes qui m’ont permis, selon moi, d’être encore autonome après toutes ces années.
Décembre. J'ai rendez-vous avec le neurologue. Je suis prête. J'apporte ma carte d'autobus, ma carte d'hôpital, ma carte d'assurance-maladie, et pourtant, quand je vais entrer dans le bureau du médecin, je vais perdre la carte. En fait, je suis toujours contente de revoir ce médecin sympatique, mais je n'ai rien à lui dire. Il m'examine un peu, il me demande si j'ai des problèmes, ce à quoi je réponds par la négative. Je me dis qu'on a tous des problèmes, alors, pourquoi en parler ?
Contrairement au premier livre cumulant des chroniques humoristiques
pour apprivoiser la maladie, cette fois-ci c’est du sérieux ! J’ai choisi
de vous parler des choix à faire, des attitudes gagnantes à adopter pour avoir
un certain contrôle sur la maladie, pour ne pas dire, un contrôle certain…
À retenir du chapitre 1 : avoir un bon médecin qui dégage de la confiance et de l’empathie, c’est un très bon départ. Avec le temps, si vous pouvez mettre la main sur un neurologue spécialisé dans la maladie de Parkinson… vous êtes en voiture, pour ne pas dire en Cadillac.
Vous souffrez de dyskinésie c'est-à-dire de mouvements involontaires ? Alors que votre journée soit une danse joyeuse