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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Contrairement aux enseignements diffusés, il n’y a pas d’un côté la République vertueuse – pour n’en rester qu’à ce régime politique – et de l’autre le colonialisme et les colons. Il n’y a pas non plus un Alexis de Tocqueville – qui a évidemment été récompensé par une rue dès 1877 – penseur de la démocratie et un autre Alexis de Tocqueville penseur des razzias. Il y a bel et bien enchevêtrement, symbiose, imbrication…
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Il est temps de « renoncer à la légende » (Manceron, 2006) et de mettre fin à la glorification du brigandage colonial et aux hommages à des personnages qui seraient, en vertu du droit international d’aujourd’hui, considérés comme des criminels de guerre ou des criminels contre l’humanité.
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À l’heure où le général Lee et ses statues équestres tremblent sur leur piédestal et s’apprêtent à quitter les rues et les places pour gagner (lentement mais sûrement) les musées états-uniens, il serait grand temps que le vent de la justice toponyme venu des États-Unis souffle sur les bords de Seine et que les Parisien·nes regardent parler leurs murs. Des murs dont on a voulu, sciemment, délibérément et politiquement, qu’ils disent la gloire de l’empire colonial. Ces rues ont été baptisées ainsi pour faire la leçon au peuple de Paris et lui inculquer une mémoire historique très particulière. Il suffit pour s’en rendre compte de noter les dates des arrêtés de dénomination. Elles parlent d’elles-mêmes
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C’est le récit de son objet – dans le cas de la statue de Lee à Charlottesville, la guerre de Sécession –, mais c’est également le récit du moment pendant lequel la statue a été érigée – dans ce cas, la période que l’on appelle le « nadir des relations raciales américaines », qui va de 1890 à 1940. Ça a été une période terriblement raciste, un âge d’or de la suprématie blanche, de la ségrégation, et du Ku Klux Klan (James W. Loewen, Libération, 16 août 2017)
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Peuple français, tu as tout vu,
Oui, tout vu de tes propres yeux,
Et maintenant vas-tu parler ?
Et maintenant vas-tu te taire ? (Kateb Yacine)
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Le Paris colonial est de ce point de vue un excellent indicateur de la prégnance de cette obsession partagée de la « mission civilisatrice » derrière laquelle se dissimule la soif de conquête et de pillage, laquelle est, comme l’écrit Gilles Manceron (2006), « totalement contradictoire avec l’idée, affirmée par la 1re République »
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Le passé colonial de la France est lourd à porter. Mais un héritage, cela s’accepte ou cela se refuse, en totalité, ou en partie. On peut aussi choisir de préférer de revendiquer un autre héritage, notamment celui des luttes anticoloniales.
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Rues, boulevards, avenues, places et autres voies, sans oublier collèges, lycées, statues et monuments, sont autant de témoins muets, mais ô combien parlants, de l’histoire telle qu’on nous la raconte et nous l’impose.
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