Didier Maïsto : Un trublion dans le système!
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal n'a pas exclu une prolongation du pass sanitaire jusqu'à l'été 2022.
Le gouvernement doit présenter un texte en vue du renouvellement de la mesure dans les semaines qui viennent. Interrogé sur France Inter le 23 septembre concernant le maintien du pass sanitaire, le porte-parole du gouvernement n'a pas exclu une prolongation au-delà de l'élection présidentielle de 2022. «Je préfère qu'on réactive le pass sanitaire plutôt qu'on referme les restaurants, les bars, les théâtres, les cinémas», a déclaré Gabriel Attal, expliquant qu'un calendrier allait être présenté et qu'il n'était pas en mesure d'annoncer une date de fin de prolongation.
«Vous savez que les députés arrêtent de siéger le 28 février, donc ça veut dire que si vous le prolongez, c'est jusqu'à l'été 2022, après les législatives ?», lui fait alors remarquer le journaliste. «C'est évidemment une dimension qu'on intègre», a immédiatement rétorqué le porte-parole. «Je ne peux pas vous donner le calendrier aujourd'hui, mais je reviendrai volontiers quand on présentera le texte dans quelques semaines», a-t-il conclu.
«Dès que le pass sanitaire a été mis en œuvre, il était évident qu’il serait maintenu jusqu’à la présidentielle», a renchéri le journaliste Didier Maïsto. «L’exécutif aurait tort de se priver de cet outil politique de contrôle, vu l’apathie quasi générale de la population française, qui veut boire sa bière en terrasse», a-t-il déploré.
Si les comptes (sur les réseaux sociaux) sont anonymes, ils débordent d'activité. Le parti présidentiel s'adonne largement à l'astroturfing, une technique permettant de simuler, de façon totalement artificielle, un mouvement d'opinion en ligne. Cette technique est issue des pays totalitaires répressifs, qui l'utilisent pour contrer, discréditer et noyer les dissidents sur les réseaux sociaux.
Que des politiciens puissent être nommés, par le seul fait du prince, dans des organismes, des autorités et des institutions (dont l'indépendance est normalement garantie par notre Constitution), destinés à contrôler l'Etat ou à le juger, sans même avoir, en prime, les compétences requises, est la première perversion de la démocratie.
Avoir vécu dans des quartiers populaires, où tout le monde se mélangeait sans aucun problème, par la force des choses et des événements, m'a sans doute empêché de nourrir des sentiments hostiles à l'égard de telle ou telle communauté. La situation s'est dégradée à partir du moment où, lycéens, on a arboré l main jaune sur le revers de notre blouson, avec le slogan "Touche pas à mon pote". On est ainsi passé du droit à l'indifférence au droit à la différence, première fiole du poison concentré à laquelle se sont abreuvés tous les communautarismes, encouragés par des politiciens sans scrupules venant y cultiver des clientèles in vitro.
Je ne leur en veux pas du tout, c'est en fait leur monde de certitudes qui s'écroule avec eux, leur belle "social-démocratie" triomphante qui a produit la catastrophe dans laquelle nous nous débattons.
Il ne faut pas perdre de temps avec ces gens-là (journalistes des médias mainstream), ils sont effrayés, car ils savent que le peuple pourrait leur demander des comptes.
Il faut choisir la Fraternité pour eux, je ne pas certain qu'ils n'entendent rien à ce qui est en train de se produire dans notre pays, seulement ils ne se sont jamais trompés que sur l'essentiel et donc, oui, désormais ils ont peur et deviennent forcément agressifs.
C'est la raison pour laquelle des garde-fous sont indispensables, dans une démocratie digne de ce nom. Tout système, pour être compris et accepté, doit laisser respirer sa contestation intrinsèque et mettre en œuvre des structures vraiment indépendantes chargées de le contrôler et de le tuer, si besoin, son inextinguible soif -parce qu'un système a toujours soif et, si l'on n'y prend garde, il finira par boire jusqu'au sang du peuple, comme ces usines qui continuent à tourner et à produire après une guerre ou un cataclysme, sans aucun ordre ni directive.
Je ne cède pas un pouce ; il faut aussi gagner la bataille des mots et ne plus laisser l'avantage à ceux qui squattent les plateaux télé, tout occupés à lécher les pieds du pouvoir pour promouvoir leur propre carrière.
En réalité, loin d'être une autorité administrative indépendante comme elle le laisse entendre, Médiamétrie n'est ni plus ni moins qu'une société anonyme inscrite au Registre du commerce et des sociétés, soumise en tant que telle au Code de commerce. Il s'agit tout bêtement d'une société commerciale à but lucratif, qui poursuit ses propres intérêts et en rien l'intérêt général. Elle induit sciemment les citoyens en erreur, leur laissant croire qu'elle constitue une sorte d'autorité agréée par les pouvoirs publics, alors qu'il n'en est rien.
Depuis ce jour de 195, je considère les politiciens professionnels comme autant de rouages essentiels d'une mécanique inutile, dont l'objet social est le mensonge.
Toute cette crise révèle en fin de compte un défaut central de notre système politique, celui du manque d'empathie de ceux qui le pratiquent et, malheureusement, en ont fait leur métier.
L'intérêt général à long terme n'est plus privilégié et l'on oppose la population en une myriade de clientèles, que l'on tente ensuite de conserver jusqu'à la prochaine échéance électorale.