En effet, trouver une solution simple avec un médicament ancien pour un problème nouveau est quelque chose qui est difficilement envisageable dans nos sociétés. Nous pensons que chaque problème nouveau doit trouver une solution nouvelle et sans avoir recours aux produits anciens. Pourtant, pour le Zika, l’Azithromycine est un médicament extrêmement prometteur chez les femmes enceintes, en particulier dans les pays développés où l’on peut surveiller le risque de microcéphalie chez les patientes qui ont été infectées.
Mais non : il fallait du nouveau, et dès l’alerte lancée sur le virus Zika étaient distribuées par millions des sommes pour trouver de nouveaux traitements. Et si un chercheur rusé publiait tout ça, expliquant que c’était inutile, que ces millions ne serviraient pas directement à ça et qu’il suffisait d’employer un médicament générique, cela mettrait en l’air des décisions politiques importantes et des financements majeurs, et donc irait totalement à contre-courant.