Dimitris Hadzis

Un recueil de nouvelles absolument savoureuses sur les travers humains.

Chacune des histoires démarre dans le climat tranquille d'une petite ville de province dans le nord de la Grèce.

Cette tranquillité n'est qu'apparente car on découvre au fil de chaque récit un imbroglio de sentiments contradictoires, de mesquineries, de franches monstruosités parfois.

Une observation implacable de l'âme humaine décrite avec un humour ravageur.

150 pages précieuses : 5 nouvelles ciselées de main de maître!

5 personnages principaux mais une foule d'habitants de cette petite ville d’Épire. Grande simplicité de cette vie provinciale où les modestes, les ouvriers et les paysans sont confrontés à l'arrivée de la modernité : fin des tanneries artisanale, installation d'une guinguette moderne et d'une station service.

Fin de la communauté juive avec la déportation allemande, Sabethai Kabilis, personnalité complexe, m'a beaucoup émue.

Et que dire de cette tante Angheliki, vieille fille pauvre mais amie de tous...

Dire enfin que le livre des EDITIONS COMPLEXES est un bel objet : beau papier, et impression soignée qui me donne envie de l'offrir
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C'est la suite du Cahier du détective, la fin de notre petite ville. j'ai d'abord regretté que les 7 nouvelles soient scindées en deux livres. Puis j'ai compris que ces deux textes sont d'une autre facture, d'un autre rythme..

Le Testament du professeur est une satire de la vie provinciale avec ses intrigues, ses ragots, les manœuvres des notables. Pendant tout le texte le suspens est maintenu : que trouvera-t-on dans le fameux testament? les personnalités de l'évêque, du Maire, du journaliste, du Préfet révèlent toutes sortes de turpitudes minables. C'en est drôle!

Margarita Perdikari, fusillée par les Allemands est d'une tout autre tonalité, extrêmement tragique. On lit la nouvelle comme un thriller; qui a trahi la jeune fille?
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