J’en suis rendue à risquer ma peau pour un petit carnet. Ce journal est devenu mon acte de résistance. Mon moyen de lutte et de rébellion contre les Allemands. Mon espoir d’une vie meilleure. Mon souvenir d’un immense bonheur perdu. Et aussi et surtout, ma mémoire pour toi Hannah. Parce que tu vis, j’en suis convaincue. Tant que mon coeur battra, je ne pourrai me résoudre à admettre que le tien s’est arrêté sur les toits d’un immeuble parisien un matin de mai 1943.
Tous les garçons et les filles de mon âge
Se promènent dans la rue deux par deux
Tous les garçons et les filles de mon âge
Savent bien ce que c'est d'être ...?...