On découvre dans ce court roman l'idylle naissante au bord du lac de Zurich entre Anna, une ex-ballerine se baladant avec son chien, et Gürkan, un jardinier kurde, d'origine turque, qui tente d'attirer le petit chien avec un biscuit le premier jour de leur rencontre. Bien que femme mariée, Anna a l'habitude d'avoir des amants avec qui elle jouit des plaisirs de la vie alors que son mari travaille à son cabinet dans leur belle maison. Gürkan quant à lui n'a pas choisi sa femme, a eu des enfants par logique avec elle, et ressent ce fort sentiment d'amour pour la première fois avec Anna... Après une période d'émoi total, ils se voient moins, et Anna pense alors que c'est la fin de leur histoire commune, comme cela lui arrive avec ses autres amants, mais rien n'est moins sûr, Gürkan serait-il un peu spécial ?
Ce troisième livre de Judith Hermann confirme le talent de l'une des rares Allemandes à n'avoir pas sombré dans l'oubli après la vague de succès enregistrés par de jeunes auteurs féminins entre 1995 et 2000.
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Un résumé et une couverture qui m'ont donné envie de lire ce livre.
J'avais envie de découvrir la vie de ces 2 protagonistes partager des moments ensemble avec leur propre situation différente mais en même temps ressemblante.
Je trouve que l'auteur arrive à nous faire plonger dans l'histoire avec une écriture apaisante.
Pour un prix des lecteurs en 2024, je reste quand même sur ma fin...
La lecture était géniale mais pour moi, fort monotone sauf quelques pages qui donnent un meilleur rythme et un suspens. Trop court malheureusement.
Pour 2 personnes ayant vécu 2 choses assez bouleversantes, je m'attendais à en savoir + sur l'évolution des personnages...
Si une suite est prévue, je serai soulagé. Si pas, je reste sur ma fin...
Une belle histoire d'amour entre une danseuse de ballet zurichoise en fin de carrière et un jardinier kurde. Elle a déjà fait tous les gestes d'amour sur scène, lui est dans le corset de sa culture, naïf et impétueux. En fin de compte, vous vous posez la question dans quelle mesure l’art a fait de l’artiste elle-même une femme plus empathique, dans quelle mesure l’art aiguise les sentiments d’une grande passion pour nous tous.
J’ai lu ce livre car j’avais reçu de très bons retours mais je n’ai pas été 100% convaincue. J’ai mis du temps à m’accrocher aux personnages, je les trouvais insupportables l’une comme l’autre. C’est la curiosité qui m’a poussée à finir ce bouquin, dommage.
{Chronique : Le parfum des poires anciennes de Ewald Arenz }
Éditions Albin Michel
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« Mais ici il y avait tant de livres, et tellement de temps pour les lire, qu'ils venaient à vous d'eux-mêmes. Peut-être parce que les journées formaient une continuité indistincte. »
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"Quel joli titre !💓C'est lui et non l'illustration de la couverture (que je ne trouve pas particulièrement attirante) qui m'a donné envie de découvrir l'histoire de Sally et Liss.
Sally est une adolescente de dix-sept ans qui souffre d'anorexie. Mal dans sa peau, mal dans sa vie, elle décide de fuguer de l'hôpital où elle est suivie sans savoir vraiment où aller. Sur sa route, une femme, Liss, celle-ci va l'héberger, la nourrir, lui offrir refuge et repos. Liss est agricultrice, c'est une femme assez mystérieuse qui ne s'épanche pas sur sa vie, une femme discrète qui ne pose pas de question, elle est aussi douce et bienveillante.
Dans ce lieu proche de la nature, Sally va reprendre confiance, malgré sa fragilité, elle va prendre plaisir à participer au travail à la ferme, à découvrir le monde de l'apiculture, à sentir l'odeur sucrée des fruits, le goût de la nourriture simple et saine. Ce mode de vie rend l'adolescente plus sereine et c'est naturellement qu'elle va s'attacher à son hôte. Les deux femmes vont, malgré les silences, se lier d'amitié et créer une certaine complicité.
Et puis il y a la chute, celle qui va séparer les deux femmes et donner un tournant à l'histoire."
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Ceci n'est qu'un passage de mon avis, découvrez l'intégralité de mon billet en suivant ce lien : https://www.leslecturesdelily.com/2024/01/le-parfum-des-poires-ancienne-ecrit-par.html#more
Vous trouverez sur mon blog Les lectures de Lily (www.leslecturesdelily.com) tous mes avis sur toutes mes lectures. N'hésitez pas à y jeter un coup d'oeil. Bonne lecture ! !
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Deux femmes, qu'une génération sépare, tissent progressivement un lien d'amitié de nature à panser leurs blessures respectives, le tout sur fond de nature et de travail à la ferme.
Bon, ben non.
Il y a bien (en cherchant), quelques touches de poésie (sur les poires, le miel, le ciel...), mais le texte est creux, la restitution du langage ado rebelle maladroite et peu convaincante.
Rien de nouveau sous le soleil, je passe à autre chose...
Le goût de la vie se retrouve souvent dans les choses simples
Sally et Liss, les deux héroïnes de ce roman semblent pourtant l’avoir perdu depuis longtemps. La première tente d’exorciser son mal-être en privant son corps de nourriture quand la deuxième s’abrutie dans l’exploitation de sa ferme et les travaux agricoles.
Aussi, quand Sally fuit l’établissement de soin où ses parents l’ont hospitalisée et croise le chemin de Liss, leurs deux âmes se reconnaissent 💕.
Si vous me suivez depuis quelques temps, vous n’êtes pas sans savoir que l’anorexie est une thématique qui résonne chez moi d’une manière très personnelle. C’est donc avec beaucoup de tendresse et d’empathie que j’ai accompagné Sally dans son cheminement de réconciliation.
On pourrait croire que Liss sera la bouée à laquelle se raccrochera la jeune fille, mais un rebondissement inattendu viendra rebattre les cartes et amener une dimension nouvelle au roman.
Je me suis régalée avec cette lecture. On pourrait croire qu’il y a un côté masochiste à lire tous les livres parlant de près ou de loin d’anorexie quand on a soi-même été malade. En ce qui me concerne, cela tient plus de la psychanalyse.
Au-delà de cet aspect qui au final, n’est qu’un infime détail de l’histoire, j’ai aimé ces deux femmes, écorchées mais pourtant si fortes. J’ai également énormément apprécié la place qu’occupe la nature et plus particulièrement la campagne, jouant un rôle à part entière dans l’intrigue.
Sally a fugué de la clinique où elle était internée et alors qu'elle traverse un champ, elle rencontre Liss, embourbée avec son tracteur. Celle-ci lui demande de l'aide et lui propose ensuite de dormir chez elle. Sally accepte et finalement décide de rester chez Liss, une femme taiseuse et compréhensive, qui ne lui pose aucune question mais lui apprend son métier.
Même si je ne suis pas hyper fan ni de la couverture, ni des poires (^^), je me suis dit, quand on m'a présenté ce roman, qu'il avait un bon potentiel et pouvait faire un bon roman de vacances.
L'histoire est en effet simple mais efficace, avec ces deux femmes touchantes, solitaires et abîmées par la vie. La façon dont leur relation évolue au rythme de la ferme est bien écrite et agréable à lire. On plonge directement dans leur quotidien, fait de petits riens pourtant essentiels, en contact avec la nature authentique.
J'ai un petit bémol sur le style qui a parfois un style un peu oral au milieu de la narration, mais sinon ça fonctionne plutôt bien !
La dame au petit chien arabe, n’a pas plus de prétention que de nous prendre légèrement par la main, et nous faire passer un moment hors du temps, hors de la réalité, comme figés dans les eaux du lac de Zürich.
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Judith Hermann s'interroge sur l'absence, sur les souvenirs, sur l'attente. Le résultat donne cette Alice qui vous éblouit et vous hante longtemps.
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