Nationalité : États-Unis
Né(e) : 1938
Mort(e) : 1997
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Né(e) : 1938
Mort(e) : 1997
Biographie :
Emil Richard Johnson a la particularité d'être devenu écrivain en prison...
Il a terminé ses études de type lycée et a passé des diplômes de sous-officier. Il a servi en Allemagne dans les services de renseignements de 1956 à 1960, date à laquelle il est revenu aux États-Unis.
Il a été alors impliqué dans des activités criminelles avec quelques types qu'il a connu pendant son service et après quatre ans d'une vie pareille il a fini par échouer en prison pour avoir tué un homme au cours d'une attaque à main armée en 1964.
Il a alors été condamné à une peine allant de 25 à 40 années de prison.
C'est donc en prison que Johnson publiera son premier roman noir, de très bonne facture: Silver Street (1968).
Suivi d'une série de 5 romans noirs de qualité, mettant tous en scène un univers sans pitié et empreints d'un pessimisme extrême.
Il fut libéré en 1992.
Ses romans sont publiés dans la "Série Noire", chez Gallimard.
+ Voir plusEmil Richard Johnson a la particularité d'être devenu écrivain en prison...
Il a terminé ses études de type lycée et a passé des diplômes de sous-officier. Il a servi en Allemagne dans les services de renseignements de 1956 à 1960, date à laquelle il est revenu aux États-Unis.
Il a été alors impliqué dans des activités criminelles avec quelques types qu'il a connu pendant son service et après quatre ans d'une vie pareille il a fini par échouer en prison pour avoir tué un homme au cours d'une attaque à main armée en 1964.
Il a alors été condamné à une peine allant de 25 à 40 années de prison.
C'est donc en prison que Johnson publiera son premier roman noir, de très bonne facture: Silver Street (1968).
Suivi d'une série de 5 romans noirs de qualité, mettant tous en scène un univers sans pitié et empreints d'un pessimisme extrême.
Il fut libéré en 1992.
Ses romans sont publiés dans la "Série Noire", chez Gallimard.
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Gus n'était pas un gars facile à descendre, tout en muscles et pas de cerveau, il resta debout alors que les balles s'écrasaient dans sa poitrine. Au moment où sa cervelle lui dit enfin qu'il était mort, il se pencha au point de perdre l'équilibre et s'effondra, le nez contre le tapis.
- Est-ce que j'ai essayé de coucher avec toi, Anna ?
- Et voilà, soupira-t-elle. Les hommes viennent me voir pour affaires et couchent avec mes filles. Je finirai par penser que ce qu'il y a de plus difficile au monde pour une patronne de bordel, c'est de se faire baiser.
- Et voilà, soupira-t-elle. Les hommes viennent me voir pour affaires et couchent avec mes filles. Je finirai par penser que ce qu'il y a de plus difficile au monde pour une patronne de bordel, c'est de se faire baiser.
- Bicek est un con, il serait incapable de faire marcher un bordel pour militaires, rétorquai-je.
[...] Il apprécia encore lorsque je rabattis son bras sur le rebord du bar et qu'on entendit les os craquer comme une queue de billard mouillée.
Naturellement, il ne percevait pas un pourcentage sur tous les rackets et délits de son royaume ; en fait, il permettait même le développement limité de ce qu’il appelait : la libre entreprise. Après tout, il faut bien que tout le monde vive. Mais ce qui lui appartenait était à lui tout seul. Il assurait l’intégrité de son empire en donnant des leçons particulièrement convaincantes à tous ceux qui violaient sa loi ou se révélaient incapables de payer quand il venait chercher l’argent.
Dans la plupart des cas, il s’avère que ces poudres et liquides n’ont rien d’exotique, qu’il s’agit simplement de produits pour le visage ou les pieds, ou bien de lotion après-rasage. Mais la police a le devoir de tout examiner. On ne sait jamais ce qui peut devenir un indice important. Et, naturellement, après avoir soigneusement nettoyé tout ce qui traînait, ils salirent tout en répandant de la poudre dans tout l’appartement, à la recherche d’empreintes digitales.
- Le soir où il [Sanatary Blacky] s'est fait descendre, il est arrivé ici bourré comme un canon et il a demandé une des filles qui était déjà en mains. Je te jure, Jericho, au point où il en était, il aurait pu se taper une fenêtre ouverte sans s'apercevoir de a différence.
(Note : c'est une tenancière de bordel qui parle...)
(Note : c'est une tenancière de bordel qui parle...)
Dans un cerveau gros comme un flageolet, il n'y avait pas de place pour plus d'une idée à la fois et le mec pensait à la mort. Il se disait peut-être aussi que je pouvais tirer, et pas lui. Personne n'a envie de mourir.
- Tu veux dire qu'il refuse de payer Bicek ?
- À ce qu'il paraît. S'il continue comme ça, je donne pas cher de sa peau. Des leggings en ciment qu'il aura, oui, quand il plongera dans le fleuve !
- À ce qu'il paraît. S'il continue comme ça, je donne pas cher de sa peau. Des leggings en ciment qu'il aura, oui, quand il plongera dans le fleuve !
- Tu es une fille qui travaille, ne l'oublie pas. Alors, pas question de nuits gratuites.
Elle paru résignée à se rallonger sur le lit, puis elle se redressa et noua les bras autour de mon cou.
- D'accord, pas de nuits gratuites, souffla-t-elle. Mais avant de partir... le coup de l'étrier ? La nuit n'est pas encore finie.
Elle paru résignée à se rallonger sur le lit, puis elle se redressa et noua les bras autour de mon cou.
- D'accord, pas de nuits gratuites, souffla-t-elle. Mais avant de partir... le coup de l'étrier ? La nuit n'est pas encore finie.
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