Beaucoup d’histoires naissent au creux du soir, dans la chambre d’un enfant que l’on accompagne vers le sommeil. Elles abolissent les peurs, effacent les fantômes et taisent les chagrins sous le voile confortable de l’insouciance. Ces histoires du soir font le lit d’une nuit paisible, qui laissera le rêveur repu d’un sommeil sans terreur.
L’histoire qui est contée ici n’en fait pas partie. Elle appartient à ces crépuscules d’hiver, où l’obscurité tombe subitement en engloutissant la chaleur de l’espoir, tandis que jaillissent les angoisses surnaturelles.