Ed Young

Des illustrations magnifiques, tout en suggestion, dans un style qui imite parfaitement le style traditionnel chinois. Un texte bien senti, source à de nombreuses réflexions de type philosophique. Idéal pour les enfants de 7 à 10 ans.

Un village naguère prospère subit les sévices d'une grave sécheresse. La discorde ne tarde pas à apparaître et adieu l'ambiance idyllique des jours anciens.

Hai Li Bu, un jeune chasseur qui rapporte de quoi manger au village, est très attristé. En effet, avec la sécheresse, il ne parvient plus à rapporter suffisamment de gibier pour tout le monde.

Mais, chemin faisant dans sa quête quotidienne, il aperçoit un joli petit serpent qui se dore sur un rocher. Tout à coup, une grue s'en empare et s'envole haut dans les airs. Le serpent appelle au secours en langage humain.

Hai Li Bu, tout surpris, décoche une flèche en direction de la grue pour lui faire lâcher sa proie. Le lendemain, Hai Li Bu apprend que ce petit serpent est le fils du roi-dragon et que celui-ci souhaite le rencontrer pour le remercier d'avoir sauvé son enfant...

Je vous laisse découvrir la suite de ce très beau conte, que je ne saurais que vous conseiller, mais, ce n'est, une fois encore, que mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.

Elles sont sept. Sept comme les jours de la semaine, sept comme les couleurs de l’arc-en-ciel. Et elles sont aveugles. Qui ça ? Les sept souris de cette histoire, et chaque jour de la semaine, l’une d’elle, d’une couleur différente, tente d’identifier quelque chose de nouveau dans leur univers, quelque chose d’immense, de si immense que chacune en fait n’en appréhende qu’une petite partie. Cette «chose» s’avère être … un éléphant. Une magnifique histoire, presque un conte pour comprendre l’intérêt de la coopération, de l’entraide, tant en cas de handicap que face à quelque chose de nouveau qui nous dépasse. Nous sommes tous, d’une certaine manière, un peu aveugle. Cette histoire est très riche et peut s’adresser à des tout-petits comme à des beaucoup plus grands. En plus l’illustration est superbe, jouant sur le contraste entre les couleurs et le noir.

Un conte chinois illustré par Ed Young.



Le chasseur Hai Li Bu vit dans un village de Chine où il pêche et chasse pour nourrir les habitants. La sécheresse sévit. Un jour il sauve un serpent nacré et se voit récompensé d'un don lui permettant de nourrir efficacement son village. Il ne doit sous aucun prétexte révéler son don sous peine d'être pétrifié...



Un album superbe où les dessins sont effectués d'un simple trait noir, dignes des estampes chinoises. Dessins très sobres sur des pages brunes.

Récit touchant qui dévoile la grande générosité et l'abnégation du chasseur face à l'incrédulité dramatique des villageois.

La nature a sa place dans l'histoire tout autant que le côté merveilleux propre au conte.



Une belle lecture !



MàJ 19/01/20

Ce conte traditionnel chinois, raconté par Marie Casanova, est superbement illustré par Ed Young. Sur un fond ocre, les dessins à l'encre noire sont stylisés et se rapprochent de la calligraphie. Au bas de chaque page de droite, un idéogramme, dont on trouve la traduction en début d'ouvrage, résume les différentes étapes de l'aventure. Il ressort de tous ces éléments, sincérité et cohérence.



Muriel PIOGGINI

Le premier contact avec les personnages, ce sont leurs silhouettes sur un fond sablé/marbré. Elles sont aveugles. Elles sont montrées en couleur sur fond noir. Chacune a une couleur différente. Les sept souris se retrouvent toutes les sept face à un nouvel être, qu'elles ne parviennent pas à identifier. Chaque jour de la semaine, chaque souris tente de découvrir ce que peut être cette "masse" qui s'est installée devant elles. Et la toute dernière souris escalade et "montre" aux autres ce qu'elles percevaient uniquement de manière parcellaire. Elles avaient toutes raison, chacune à leur manière.

Histoire classique qui dit qu’il ne faut jamais négliger les plus petits car le salut peut venir d’eux, que la valeur n’attend ni les années ni la taille (mais j’aimerais bien des histoires aussi où il ne faut pas négliger les plus petits ou les plus faibles non parce qu’ils deviennent des héros, mais juste parce qu’ils ont les mêmes droits que nous, parce que ça s’appelle la solidarité, la tolérance, rien de plus. Mais ça c’est un livre que j’attends encore et c’est un autre sujet…). Rien de bien nouveau dans la façon dont cette histoire est contée, sinon qu’elle se passe en Chine et que c’est la fille de l’empereur elle-même qui nous fait la démonstration.

Non, l’originalité de cet album est dans les dessins, qui sont comme des photos de papiers découpés chinois, colorés d’une aquarelle dans des camaïeux de brun, de bleu ou d’autres couleurs selon les pages. Ces frêles bandes de papier aux couleurs très délavées sr le fond blanc glacé du livre occidental donnent une impression de fragilité affirmée qui appuie joliment le propos sans que le lecteur en ait conscience. Cela donne un intérêt artistique certain à ce livre et donne envie de tourner les pages dans un sens, dans l’autre, et puis encore, mais toujours avec précaution de peur de froisser ou de déchirer ce papier tout fin qui s’envole en cerf-volant sur la feuille.

Un bon livre des enfants qui entrent à peine dans la lecture autonome et qui pourront tourner les pages dans le silence d’une lecture personnelle et s’appuyant sur des images agréables aux yeux pour se remémorer l’histoire qu’un lecteur adulte leur aura déjà conté. Un livre qui invite à un moment de lecture silencieuse.

Enfin une histoire de grand-méchant-loup qui fait peur !

Best notre bibliothèque enfantine !

Près de la mare, sept souris aveugles découvrent quelque chose qu'elles n'arrivent pas à identifier. Chaque jour, une souris va aller en toucher un morceau. Mais ne touchant qu’une partie, elle imagine la chose à sa façon. Jusqu'au septième jour, où la souris blanche prendra le temps de faire le tour complet avant de se prononcer. Et si finalement, les rongeurs avaient eu raison et tort à la fois ?



Des illustrations minimalistes : un fonds noir, les souris d'une couleur différente et la chose à toucher. Puis la représentation de ce qu'elles ont cru toucher du bout des pattes : une oreille devient un éventail... Une bonne façon d’expliquer qu’il faut parfois prendre le temps pour comprendre quelque chose. L’histoire peut s’imaginer comme une histoire à toucher.



Réédition de 1995.



Thèmes : animaux, couleurs, sens, temps qui passe/semaine, exploration, handicap, cécité, vivre ensemble

7 souris aveugles se heurtent un jour à quelque chose d'étrange. Qu'est-ce donc ?



Chaque jour de la semaine, une souris d'une couleur différente à chaque fois, s'aventure donc à la découverte de cette chose étrange. Chacune va alors en découvrir une partie et raconter à ses congénères ce qu'elle pense que ça peut être. Mais, n'explorant qu'une partie de cette chose, elles ont toutes des idées différentes jusqu'à ce que la dernière souris, celle du dimanche, prenne l'initiative de faire le tour complet de "la chose". Il s'agit en fait d'un éléphant.



Un très bel album adapté pour des enfants de maternelle qui permet de travailler les jours de la semaine, les couleurs, la notion de "vivre ensemble" et qui pour les plus grands, qui se termine sur une magnifique morale.

Le chasseur Hai Li Bu est un jeune garçon qui fait de son mieux pour permettre à son village de survivre. Un jour, en sauvant un serpent, il va obtenir un pouvoir extraordinaire : comprendre le langage des animaux. Mais comprendre les animaux ne lui apportera pas que du bonheur, apprenant le risque d'inondation de son village, il va prévenir les villageois qui ne l'écoutent pas. Il va, pour se faire entendre, révéler le secret de son nouveau don et va se transformer en statue de pierre, comme cela lui avait été prédit.

Un petit conte sans prétention mais qui sait ravir le lecteur et lui apporter de la fraîcheur. Les dessins très épurés contribuent à la beauté du conte. A lire absolument aux enfants.

Un loup, une mère, une grand-mère, des enfants isolés. Voici les personnages principaux de ce conte. Vous allez me dire, ça sent le déjà-vu. C’est à voir !!! En commençant la lecture de cet album, vous vous direz aussi très sûrement que ce loup-là et cette histoire-là vous les connaissez par coeur. Pas si sûr ! Prenez une petite moment pour savourez ce conte merveilleux aux magnifiques illustrations (couleurs en clair-obscur, ombres menaçantes à souhait, gros-plans effrayants). Vous saurez qui du loup ou des enfants sera le plus rusé. Et surtout ne ratez pas la chute…
Lien : http://lewebpedagogique.com/..

L'histoire contée dans ce livre pour jeunes enfants est très classique. Elle prône la tolérance envers les plus petits, les transparents, ceux qu'on oublie.



Ce sont les illustrations qui en font le plus grand intérêt : à la manière de dessins découpés chinois, elles traversent les pages avec leur camaïeu et leur effet d'aquarelle.

Elles sont empruntes de douceur et apportent une grande poésie.



Ce livre a été primé par une association américaine de bibliothécaires, qui honore les artistes ayant créé l'album pour enfants le plus remarquable du moment.

Ce livre permet d'aborder différentes notions : les couleurs, les jours de la semaine et surtout la notion d'ensemble. Les souris vont chacune leur tour voir un éléphant et, inspectant une partie de lui même, pense qu'il s'agit de tel ou tel objet. La dernière souris elle, prend le temps d'examiner l'éléphant sous toutes les coutures et reconnait que chaque souris avait parfaitement raison... Mais seulement sur une petite partie de l'animal.

Ces sept petites souris partent à la découverte des choses du monde... dans le noir. Un album jeunesse qui traite de céssité.