C'est l'envie de rencontrer Edith STEIN qui m'a conduit à lire ce livre.
Edith Stein, allemande née dans une famille juive est une brillante intellectuelle qui va se passionner pour la philosophie, la psychologie, la théologie.
Elle se convertit au catholicisme puis rentre au carmel, elle est déportée en 1942 à Auschwitz où elle va mourir.
Dans ce livre, il est question de sa vie, il est question des êtres qui ont inspirés sa vie comme Sainte Thérèse d'Avila, la vie au Carmel... C'est une plongée dans la vie d'une femme qui s'est abandonnée à la spiritualité. Elle est très puissante.
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L’œuvre traite de l'éducation féminine dans les différents contextes de la vie: familiale, de l'étude et professionnelle, en plaçant l'instruction religieuse au plus haut degré.
L'invitation à la vie féminine chrétienne est un appel de Dieu à l'éducation de l'âme (Gemütsbildung).
L'éducation scolaire, selon l'essence (Sosein) de la nature féminine, est orientée vers la la connaissance de la personne vivante et concrète, donc vers les sciences humaines et les sciences psycho-pédagogiques ainsi que vers la formation religieuse.
L'invitation à l'activité professionnelle (Beruf) est un appel de Dieu (berufen) à sa vocation.
Au-dessus de tout est l'action transformatrice de la grâce nourrie par l'Eucharistie et par la liturgie de l'Église.
L’autrice incarne et exprime une conception chrétienne de la formation humaine (Bildung) qui considère le rôle des femmes dans la vie et dans le monde.
L’œuvre mérite la lecture et une reflexion approfondie.
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Quelle chance à eu Edith Stein d’être initiée à la philosophie des l’âge de trois ans ne dns les bras de son frère aîné qui révisait ses cours!
Elle fait partager aux lecteurs cette élévation de l’esprit et nous fait pénétrer avec bonheur dans ce milieu d’intellectuels où la recherche de la vérité occupe la première place.
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