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4.28/5 (sur 18 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Breslau , le 12/10/1891
Mort(e) à : Auschwitz , le 9/08/1942
Biographie :

Edith Stein, en religion sœur Thérèse-Bénédicte de la Croix, née le 12 octobre 1891 à Breslau, dans l'Empire allemand, déportée le 2 août 1942, internée au camp d'Auschwitz, dans le territoire polonais occupé par l'Allemagne nazie où elle fut mise à mort le 9 août 1942, est une philosophe et théologienne allemande d'origine juive devenue religieuse carmélite.
Elle a été canonisée par le pape Jean-Paul II le 11 octobre 1998. Elle est depuis la sainte patronne de l’Europe, des Juifs convertis et des JMJ.

Née dans une famille juive, elle passe par une phase d'athéisme. Étudiante en philosophie, elle est la première femme à présenter une thèse dans cette discipline en Allemagne, puis continue sa carrière en tant que collaboratrice du philosophe allemand Edmund Husserl, le fondateur de la phénoménologie.
Une longue évolution intellectuelle et spirituelle la conduit au catholicisme auquel elle se convertit en 1922 et reçoit le baptême. Elle enseigne alors et donne des conférences en Allemagne, développant une théologie de la femme, ainsi qu'une analyse de la philosophie de Thomas d'Aquin et de la phénoménologie.
Interdite d'enseignement par le régime national-socialiste, elle décide d'entrer au Carmel, où elle devient religieuse sous le nom de Sœur « Thérèse-Bénédicte de la Croix ». Arrêtée par la SS, elle est déportée et meurt « pour son peuple » à Auschwitz.
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Source : divers + Wikipédia
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Vidéo de
Sophie Binggeli : le visage d'Edith Stein .
Avec les comédiens Gil Geisweiller et Clémentine Stépanoff. Une femme ? trois visages traversant l?histoire du XXe siècle - un chemin vers Dieu : le mémorial Édith Stein de Cologne par le sculpteur Bert Gerresheim Dans le cadre de la Journée de l'Ecole Cathédrale 29 mai 2013.

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Mon être s'écoule limité d'instant en instant, et exposé au péril possible du néant. À ce fait indéniable correspond cet autre fait tout aussi indéniable que, malgré cet écoulement, je suis, d'instant en instant je persiste dans mon être, et que je renferme dans mon être qui s'en va un être permanent.
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Edith Stein
Qui es-tu, douce lumière, qui me remplit
et illumine la ténèbre de mon cœur?
Comme la main d'une mère, tu me conduis
et, si tu me lâchais,
je ne saurais faire un pas de plus.
tu es l'espace enveloppant mon être
et l'abritant en toi.
Le rejetterais-tu,
il coulerait à pic dans l'abîme du néant
d'où tu le tiras pour l'élever vers la lumière.
Toi, qui m'es plus proche que je ne le suis moi-même,
qui m'es plus intérieur que mon propre cœur,
et pourtant insaisissable, inconcevable,
au delà de tout nom,
Saint-Esprit, éternel Amour!

N'es-tu pas la manne si douce à mon palais,
qui du Cœur du Fils déborde dans le mien,
nourriture des anges et des bienheureux ?
Lui qui s'est levé de la mort vers la vie,
il a su m'éveiller du sommeil de la mort
à une vie nouvelle.
Vie nouvelle qu'il me donne chaque jour
et dont la plénitude doit un jour m'inonder,
Vie de ta propre vie, toi-même en vérité,
Saint-Esprit, vie éternelle!

Es-tu le rayon jaillissant comme l'éclair
depuis le trône très haut du Juge éternel,
pénétrant comme un voleur dans la nuit de l'âme
qui s'ignorait elle-même ?
Miséricordieux, impitoyable aussi,
tu pénètres jusqu'en ses profondeurs cachées
L'âme est effrayée de ce qu'elle voit d'elle-même
et se garde ainsi dans une crainte sacrée
devant le commencement de toute Sagesse
qui vient d'en-haut
et nous y ancre d'un ancrage solide,
devant ton action qui nous crée à nouveau,
Saint-Esprit, rayon que rien n'arrête !

Es-tu la plénitude d'Esprit et de puissance
qui permet à l'Agneau de rompre les scellés
du décret éternel de la divinité ?
Sur ton ordre, les messagers du jugement
chevauchent de par le monde entier et séparent,
du tranchant de l'épée, le Royaume de lumière
de celui de la nuit.
Les cieux seront nouveaux et la terre nouvelle,
et tout retrouvera alors sa juste place
par ton souffle léger:
Saint-Esprit, puissance victorieuse!

Es-tu le Maître d’œuvre,
le bâtisseur de la cathédrale éternelle
qui depuis la terre s'élève jusqu'au ciel ?
Tu donnes vie à ses colonnes, qui se dressent,
hautes et droites, solides et immuables.
Marquées du signe de l'éternel Nom divin,
elles s'élancent vers la lumière et portent le dôme
qui achève et couronne la sainte cathédrale,
ton œuvre qui embrasse l'univers entier :
Saint-Esprit, Main de Dieu créatrice !

Es-tu Celui qui créa le miroir limpide
tout proche du trône du Seigneur, le Très-Haut,
semblable à une mer de cristal où se contemple
la divinité en un échange d'amour ?
Tu te penches sur l’œuvre la plus belle
de toute ta création
Et ta propre splendeur éblouissante de lumière
te renvoie son reflet,
qui unit la pure beauté de tous les êtres
en la figure pleine de grâce de la Vierge,
ton Épouse immaculée :
Saint-Esprit, Créateur de tout ce qui est !

Es-tu le doux cantique de l'amour
et du respect sacré qui retentit sans fin
autour du trône de la Trinité sainte,
symphonie où résonne
la note pure donnée par chaque créature ?
Le son harmonieux,
l'accord unanime des membres et de la Tête,
dans laquelle chacun, au comble de la joie,
découvre le sens mystérieux de son être
et le laisse jaillir en cri de jubilation,
rendu libre
en participant à ton propre jaillissement :
Saint-Esprit, jubilation éternelle !
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Le Sauveur nous a précédés sur le chemin de la pauvreté. Tous les biens du ciel et de la terre lui appartenaient. Ils ne présentaient pour lui aucun danger : il pouvait en faire usage tout en gardant son coeur entièrement libre. Mais il savait qu'il est presque impossible à un être humain de posséder des biens sans s'y subordonner et en devenir esclave. C'est pourquoi il abandonna tout et nous montra ainsi par son exemple plus encore que par ses paroles que seul possède tout celui qui ne possède rien.
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Je sais que j'ai à mes côtés quelqu'un en qui je peux avoir confiance sans aucune réserve, et c'est une chose qui donne calme et force.
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A l'heure du mont des Oliviers, il se prépara à aller jusqu'au Golgotha. Le cri qu'il poussa vers le Père en cette heure la plus pénible de sa vie nous est dévoilé en quelques brèves paroles. Ces paroles brillent comme des étoiles dans nos propres heures au mont des Oliviers. "Père, si tu veux, éloigne de moi cette coupe ; cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne." Elles sont comme un éclair qui illumine pour nous un instant la vie la plus intime de Jésus, le mystère insondable de son être d'homme-Dieu et de son dialogue avec le Père. Ce dialogue a certainement duré toute sa vie, sans jamais s'interrompre. Le Christ priait intérieurement non seulement lorsqu'il se retirait à l'écart de la foule mais aussi lorsqu'il demeurait parmi les hommes.
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Edith Stein
Ich wusste von den ersten Lebensjahren an, dass es viel wichtiger sei gut zu sein als klug.

[J'ai su depuis mes premières années de vie qu'il était plus important d'être bon, que d'être intelligent.]
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L'amour naturel se porte sur celui-ci ou celui-là qui nous est lié par les liens du sang ou qui nous est proche par le caractère ou par une communauté d'intérêts. Les autres nous sont "étrangers", ne nous concernent pas, peuvent même nous être désagréables par leur façon d'être, si bien que nous les tenons le plus possible à l'écart. Pour les chrétiens, il n'y a pas "d'homme étranger". Cet homme qui se tient devant nous et qui a besoin de nous, c'est toujours "le prochain". Il est indifférent qu'il soit parent ou non, que nous l'apprécions ou pas, qu'il soit "moralement digne" de secours ou non. L'amour du Christ ne connaît pas de frontières, ne cesse jamais et ne se voile pas la face devant la laideur ou la souillure. Il est venu par amour pour les pêcheurs et non à cause des justes.
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“À une différence nous avons déjà fait allusion: que la femme imite la perfection divine surtout dans le développement harmonieux de toutes les énergies, tandis que l’homme dans la forte déploiement de certains.”
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l'empathie c'est faire l'expérience de la conscience d'autrui

tu es la joie de ma propre joie
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Les autres nous sont "étrangers", ne nous concernent pas, peuvent même nous être désagréables par leur façon d'être, si bien que nous les tenons le plus possible à l'écart. Pour les chrétiens, il n' y a pas "d'homme étranger". Cet homme qui se tient devant nous et qui a besoin de nous, c'est toujours "le prochain"… Le "prochain" est celui qui vient près de moi, sans exception.
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