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Critiques de Eduard Mörike (9)
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Le lutin de Stuttgart

Ce conte très connu en Allemagne vient d’être publié pour la première fois en France, merci aux Éditions La Coopérative pour cette très belle initiative. J’ai découvert ce conte à la lecture du livre d’Hermann Hesse «Le voyage à Nuremberg» où il en fait mention avec «l’histoire de la belle Lau».

Ce conte comme je le disais est considéré comme un classique de la littérature allemande, Seppe un jeune apprenti cordonnier quitte sa ville natale et part à la découverte du monde. Il va faire la rencontre d’un lutin bien malicieux pour notre plus grand plaisir, celui-ci lui offre des cadeaux magiques qui devraient lui porter chance lors de son voyage.

C’est un conte plein d’humour, il fait référence aux traditions, j’ai retrouvé une joie d’enfance, le plaisir d’en reprendre la lecture le soir et de le savourer tranquillement pour ne pas le finir trop rapidement.

C’est une très belle écriture, une belle histoire et un bel ouvrage avec des illustrations en ombres chinoises.
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Le Voyage de Mozart à Prague

A l’automne 1797 Mozart se rendit en compagnie de sa femme à Prague où il devait représenter pour la première fois, après le succès qu’eut dans cette ville « les noces de figaro », son « Don Juan ». Ils font d’abord halte dans une forêt puis seront accueillis par un comte qui célèbre les fiançailles de sa nièce. Ce court récit roule dès lors comme une suite de conversations et de souvenirs, interrompus par des morceaux de musique, et nous rend dans un style délicat le cher maître plus familier. On y découvre un homme souvent gai et léger, comme un enfant, mais aussi en proie à des accès de forte mélancolie, déjà gagné par la maladie, et confronté, après un train de vie dispendieux, à d’incessantes difficultés financières.
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Le Voyage de Mozart à Prague

1787 : Mozart n'a plus que quatre années à vivre.

Son épouse Constance et lui filent dans une voiture attelée de trois chevaux à travers la Moravie. Ils laissent derrière eux Vienne qui, déjà, s'est lassée de la musique de Mozart, et foncent vers Prague où l'opéra Don Giovanni va être créé. Constance Mozart n'est pas mécontente de soustraire son époux aux griffes des grippe-sous en tout genre qui profitent des libéralités de Wolfi et lui offrent maintes occasions de se dévergonder.

En chemin, les deux époux font halte près d'un château où le nom prononcé de Mozart fait surgir aussitôt la joie et l'admiration. Commence alors pour le comte et sa nièce qui se marie une soirée inoubliable en compagnie du compositeur et de sa femme. Entre anecdotes, souvenirs et musique, Eduard Mörike, qui écrit cette nouvelle pour le centième anniversaire de sa naissance, compose un portrait de Mozart, à la fois passionné et mélancolique, qui n'est pas loin du tout du personnage imaginé dans le film de Milos Forman, Amadeus.

Il est même troublant de voir surgir, à la lecture de certains passages de cette admirable nouvelle, telle scène du film où Mozart compose dans la fièvre, accoudé au tapis de son billard, ses plus belles musiques.
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Le Voyage de Mozart à Prague

J'ai pris ce livre à la bibliothèque car je prépare un week-end à Prague et le titre "Le Voyage de Mozart à Prague" m'a inspirée.

Il s'agit d'une nouvelle d'Eduard Mörike, poète allemand, publiée en 1856 pour le centenaire de la naissance de Mozart. En 1787, Mozart a une trentaine d'année et part de Vienne pour se rendre à Prague avec sa femme. Ils ont l'occasion de s'arrêter chez une baronne et un baron qui célèbrent le mariage de leur fille, moment propice pour la musique et la fête. L'histoire n'est pas sans intérêt, au contraire, mais rien sur Prague évidemment car le sujet est le voyage et une belle occasion de raconter Mozart, l'homme.

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A minuit

A minuit est un objet d’art, les gravures de Hannes Binder plongent admirablement nos regards dans les secrets et la pénombre de la nuit. On se délecte de la poésie d’Eduard Morike que l’on découvre d’abord toute entière puis vers après vers, au fil des pages. Une rencontre entre un poète au temps des romantiques et d’un illustrateur contemporain. Une œuvre qui défie donc le temps et nous transporte à l’heure de minuit.



Minuit, cette apogée et décadence du jour, cet éphémère au cours duquel se produit le basculement, cette seconde au cours de laquelle on accède au fragment d’éternité. Nous entrons dans l’intimité de la nuit avec ses ombres et nos lumières. Chaque page est une révélation d’une minutie incroyable qui nous fait écarquiller les yeux pour y regarder chaque parcelle de gris. (Suite sur le blog)


Lien : http://coursdefrancais63.fr/..
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A minuit

De superbes illustrations en noir et blanc pour un texte poétique plein d'émotion. Un ouvrage pour adolescents et adultes.
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Poèmes : Gedichte

Critique de Jean-Yves Masson pour le Magazine Littéraire



Est-ce parce qu'il est parfois qualifié de romantique « tardif » ? Eduard Mörike ne jouit pas en France de la réputation qu'il mérite. On ne connaît guère de lui que la nouvelle « Le voyage de Mozart à Prague ». Quant à ses poèmes, seuls les mélomanes les connaissent, parce que Hugo Wolf en a tiré quelques-uns des plus beaux Lieder jamais écrits. Il est vrai que Mörike n'est pas facile à traduire, et n'avait guère été gâté jusqu'ici : la première traduction de ses poèmes (Aubier, 1944) a fort mal vieilli. Il faut saluer l'initiative de Nicole Taubes, qui a choisi de le retraduire intégralement. C'est un défi : Mörike est l'un des poètes les plus musicaux de la langue allemande, et ses harmonies ne se laissent pas aisément saisir. La traductrice s'en tire souvent fort honorablement, en privilégiant des traductions en rythmes réguliers (qu'on pourra comparer avec celles, bien différentes, d'une récente et utile Anthologie du Lied (1) destinée avant tout aux mélomanes).

Né à Ludwigsburg en 1804, Mörike ne quitta jamais la Souabe. On lui connaît une trentaine de domiciles, tous dans un rayon de quelques kilomètres autour de Stuttgart : voilà qui en dit long sur une vie dont les dehors monotones cachent bien des orages intérieurs. Pasteur sans vocation, il abandonna sa charge dès qu'il le put : sa seule passion était le grec ancien. En 1855, il cessa d'écrire : ses poèmes et son roman Le Peintre Nolten l'avaient rendu célèbre, mais il passa les vingt dernières années de sa vie dans le silence. La nouvelle de son décès fut une surprise : on le croyait mort depuis longtemps.

Mörike a caché son secret dans ses meilleurs poèmes, qui disent son aspiration à vivre caché, loin du bruit, pour capter les plus infimes échos de l'univers. Une extrême fragilité intérieure est le prix de cette attention passionnée. Mais elle lui réserve de grandes joies : la nature lui révèle comme à l'élu de son coeur la force magique qu'elle recèle, intacte. Ainsi adoubé, ce rêveur impénitent devient l'un des plus purs enchanteurs de la poésie allemande.

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Le Voyage de Mozart à Prague

Un ravissant et délicat roman qui témoigne de l'émergence du mythe de Mozart à l'époque romantique.
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Poèmes : Gedichte

Critique de Jean-Yves Masson pour le Magazine Littéraire



Est-ce parce qu'il est parfois qualifié de romantique « tardif » ? Eduard Mörike ne jouit pas en France de la réputation qu'il mérite. On ne connaît guère de lui que la nouvelle « Le voyage de Mozart à Prague ». Quant à ses poèmes, seuls les mélomanes les connaissent, parce que Hugo Wolf en a tiré quelques-uns des plus beaux Lieder jamais écrits. Il est vrai que Mörike n'est pas facile à traduire, et n'avait guère été gâté jusqu'ici : la première traduction de ses poèmes (Aubier, 1944) a fort mal vieilli. Il faut saluer l'initiative de Nicole Taubes, qui a choisi de le retraduire intégralement. C'est un défi : Mörike est l'un des poètes les plus musicaux de la langue allemande, et ses harmonies ne se laissent pas aisément saisir. La traductrice s'en tire souvent fort honorablement, en privilégiant des traductions en rythmes réguliers (qu'on pourra comparer avec celles, bien différentes, d'une récente et utile Anthologie du Lied (1) destinée avant tout aux mélomanes).

Né à Ludwigsburg en 1804, Mörike ne quitta jamais la Souabe. On lui connaît une trentaine de domiciles, tous dans un rayon de quelques kilomètres autour de Stuttgart : voilà qui en dit long sur une vie dont les dehors monotones cachent bien des orages intérieurs. Pasteur sans vocation, il abandonna sa charge dès qu'il le put : sa seule passion était le grec ancien. En 1855, il cessa d'écrire : ses poèmes et son roman Le Peintre Nolten l'avaient rendu célèbre, mais il passa les vingt dernières années de sa vie dans le silence. La nouvelle de son décès fut une surprise : on le croyait mort depuis longtemps.

Mörike a caché son secret dans ses meilleurs poèmes, qui disent son aspiration à vivre caché, loin du bruit, pour capter les plus infimes échos de l'univers. Une extrême fragilité intérieure est le prix de cette attention passionnée. Mais elle lui réserve de grandes joies : la nature lui révèle comme à l'élu de son coeur la force magique qu'elle recèle, intacte. Ainsi adoubé, ce rêveur impénitent devient l'un des plus purs enchanteurs de la poésie allemande.

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