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Citation de missmolko1


Maintenant que Sybille était là, je me sentais plus rassurée. Et mes yeux s'étaient habitués à l'obscurité. Alors que j'enfilais mes chaussettes de laine préférées, j'ai remarqué la lumière qui filtrait entre les lattes du plancher. Je me suis mise à quatre pattes pour me rapprocher du sol. C'était difficilement croyable, mais, entre les rainures, je pouvais suivre vaguement les déplacements du locataire d'en dessous. Evidemment, on entendait distinctement ses pas.
- Tu te rends compte Sybille ! ai-je murmuré. Je peux voir marcher le voisin !
-Oui, et on le sent parfaitement, aussi, a fait la chatte en flairant le sol.
- C'est pas croyable, c'est quoi cette baraque ? Si je renverse une tasse de café, je brûle mon voisin !
- Pourquoi tu veux renverser une tasse de café ?
- C'et une façon de parler, Sybille ! Tu ne vois pas ? Cette maison est un vrai désastre ! Je le savais, je me suis fait avoir.
- Moi, je ne la trouve pas si mal, a dit Sybille en se vautrant sur le canapé. Elle me paraît confortable, chaleureuse. Je m'y sens très bien.
- Ce Pakistanais m'a roulé dans la farine, ai-je insisté. Il s'est bien fichu de moi. Comme Joaquín avec sa maîtresse, comme mon frère et mon père avec leurs foutus dettes. A croire qu'ils sont tous de mèche. Bonjour l'appart : un système électrique qui date du XIXe siècle, des murs en carton-pâte et une voisine psychopathe !
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